Cammie Bergson | FINIE

Parlez-nous ici de l'histoire de votre personnage, de son passé, de sa vie, de sa non-vie (une petite mort est si vite arrivée), tout ceci en 30 lignes s'il vous plaît, et même un peu plus si affinité!
Je suis née d’un père allemand et d’une mère anglaise. J’ai grandi à Seattle mais je n’ai été que naturalisée américaine à mes 16 ans. Très tôt, je me suis intéressée au mental humain, voulant tout en connaître et tout en découvrir. Certaines personnes étaient fascinantes d’autres effrayantes. Je cherchais toujours à comprendre pourquoi les réactions différaient d’entre les hommes et les femmes, et pourquoi on agissait ainsi plutôt qu’une autre façon. Mon père voyageait énormément. Je n’étais pas très douée pour les études et on va dire que j’ai failli mal tourner. Mon père décida alors de me faire faire une sorte de tour du monde… J’ai très vite eu un appétit certain pour les langues et j’apprenais vite ! Angleterre, France, Croatie, Italie, Russie, Japon, Chine… Et j’en passe ! Quand on voyage, on développe une autre vision de la vie, et je me suis rendue compte que je ne supportais plus Seattle… Ma mère est devenue alcoolique à la naissance de mes frères et ils ont été placés. Je ne les ai jamais revus. J’ai été émancipé deux ans avant ma majorité et j’ai fait mes valises. J’ai suivi une formation de psychologue et je me suis intéressée au profilage. Par la suite j’ai suivi une formation de flic… J’ai été la plus jeune de ma promotion de psycho-criminologie. Je suis quelqu’un de consciencieux et de très ponctuel. Par contre mon côté tête brûlée, directe et sans détours amusaient certains, mais en horripilaient sévèrement aussi ! Ma vie était réglée comme une horloge, me restait plus qu’à trouver un pied à terre. Coupant les ponts avec ma famille, je me suis rapidement retrouvée livrée à moi-même, cela ne me dérangeait pas. Durant mes voyages, j’avais appris à me débrouiller et à me battre. En tant que flic, la violence ne résout rien… Non moi mon truc c’était de rentrer dans la tête… Je savais me comporter en flic, tirer, mais je préférai largement m’en tenir au profilage…

Au cours d’une fusillade, j’ai pris une balle dans la tête.  Je m’en suis sortie par je ne sais pas par quel miracle, on a dû me mettre une plaque en métal dans la tête… A ce qu’il paraît je suis restée deux mois dans le coma. Ma carrière était terminée. Mais pas celle de profiler, juste que je n’avais plus le terrain ou plus de plaques… J’ai continué comme cela durant plusieurs années mais j’ai affiné les sports de combat, et comme j’avais eu beaucoup de temps libre, je m’intéressais à tous.

Puis un matin, j’ai reçu un coup de fil, c’était mon ancien chef qui me demandait de revenir en tant qu’agent profiler. Donc retour à l’état de flic, et de profiler pour une affaire. Cela arriva plusieurs fois par la suite.

Manquant cruellement de moyens, j’ai recherché un poste à temps partiel… En vain, puis un coup de fil de la providence m’envoya au Cook County, hôpital dans lequel il manquait un psychiatre… Voire même un psycho-criminologue pour la section haute sécurité de l’hôpital… J’ai accepté !