Have you ever dance with the Devil at the moonlight?

Messages : 72 Date d'inscription : 08/02/2016

Have you ever dance with the devil at the moonlight?
JE

ne dis rien laissant le docteur faire son boulot. Je ne le disais pas mais j'étais fou d'inquiétude, mort de trouille. Si par ma faute... Je gardais la main de Maggie dans la mienne la portant à mes lèvres parfois. Si moi je mourrais d'inquiétude je n'osais imaginer elle. Ses yeux étaient soudés aux miens et je pouvais lire l'inquiétude dans ceux-ci. Je lui souriais tendrement, passai une main dans ses cheveux pendant que Luka faisait son examen. Je le vit sortir une seringue aussitôt je me redressai lentement. C'était quoi ce truc? Je relevai des yeux horrifiés vers le docteur mais il expliqua rapidement que c'était pour arrêter le travail. Oui oui! Allez injecte-lui merde! Je savais que Maggie n'aimait pas trop les piqûres mais c'était parfois un mal nécessaire.

- Ça va aller ma chérie... ça va...

Que pouvais-je dire d'autre? Quand l'injection fit son effet je senti sa main se relâcher un peu sur la mienne. Enfin ça allait bien. Les larmes ruisselaient de ses yeux qu'elle essuyait de sa main libre quand Luka demanda comment c'était arrivé. Je relevai le regard vers lui l'interdisant presque de poser cette question mais Maggie me devança. Bon ok elle ne lui relatait pas tout les faits mais il était pas con non plus! Elle me laissai pantois pendant que j'avais le visage de marbre. PUTIN C'EST PAS VRAI! Elle avait dit tout ça au Croate? Je rêvais là! Elle pouvait pas juste trouver une autre excuse pour expliquer ça? Bon ok elle avait un peu dit qu'elle c'était énervée dû son état mais moi je savais bien que c'était pas ça. Je ne savais que dire, je serrai les mâchoires pour éviter d'hurler mais je me devais rester calme pour ne pas énerver ma belle et ainsi que tout reparte en vrille.

Je sentis le regard de Luka sur moi. Qu'est-ce que j'en avais à foutre de lui d'ailleurs? Lentement je détachai mon regard de Maggie pour le remonter dans celui de Luka le défiant de contredire la version de Maggie. Pendant quelques minutes nous nous regardions sans rien dire.

- Je sais que je peux être impulsif mais je ne voulais pas ça. Ça l'a mis sur les nerfs et elle a vomi un peu mais rien de méchant. Tu penses qu'elle et le bébé sera correct?

** Ne creuse surtout pas** pensais-je. De toute façon je ne répondrais pas s'il arrivait à me poser mille et unes questions. En fait je le décourageais de toute tentative et qu'il examine Maggie comme il se doit sans poser plus de questions. S'il y a bien une chose que je détestais c'est bien quelqu'un qui se mêlait de mes affaires. Puis bon j'avais quand même une folle que je devais éliminer dans mon sous-sol. En temps et lieu... qu'elle souffre cette salope.

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C'était indéniable que ses deux-là s'aimaient comme des dingues! J'avais fait un examen rapide et une injection pour arrêter le travail mais là la demoiselle devra être tranquille jusqu'à la fin de sa grossesse. Les yeux souder un à l'autre je m'affairais à ma tache mais il y avait un truc pas net... trop pas net pour que je ne pose pas la question. D'ailleurs quand je lui demandai qu'est-ce qui c'était passé elle dit presque c'était ça faute, qu'elle c'était énervée d'où son état. Je tentais de sonder Donaka mais il avait un visage de statue de marbre. Donc impossible pour moi de deviner quoique se soit sur son visage même dans son regard. Non connaissant Maggie elle se serait contrôler petite tueuse ou non. Elle était trop fière et contente de ce petit bout qu'elle avait. Non c'était un truc pas clair.

Je repris mon stéthoscope pour écouter le coeur du bébé ça allait un rythme normal. Quand elle me dit d ela comprendre et de regarder dans quel état sa folle de tante l'avait mis je relevai le regard. Oui en effet il semblait salement amoché mais bon... quand on essaie de toujours jouer au seigneur de la ville un jour on paie et lui il a payer! Le regard de Donaka se planta dans le mien me défiant presque. S'il pensais me faire peur celui-là! Bon ok oui il arrivait à me foutre la trouille quand même. Il avait les plus gros fier à bras de la ville alors pour ce débarrasser de moi ça serait facile. Cependant je sais qu'il ne ferait rien à cause de Maggie. Pendant quelques minutes nos regard s'affrontèrent quand il me dit qu'elle avait vomi un peu. rien pour me rassurer ça. Je pris une longue inspiration en me passant la langue sur les lèvres.

- Je dois l'examiner, tu peux me laisser seul avec elle?

J'attendis qu'il sorte et que la porte soit bien fermée avant d'aller me placer au bout du lit. Je sais qu'aucun femme enceinte n'aimait ce faire examiner mais je devais voir si le col était ouvert et si ses membranes étaient rupturées. Je l'aidai donc à enlever le bas de ses vêtements avant d'enfiler gants et approcher mes effets pour l'examen. Je pris un papier buvard je posai doucement au col. En fait elle ne sentirait rien en tant que tel c'est juste absorber le liquide. Je posai le papier plus loin avant de l'encourager du regard de se détendre. Lentement j'allai palper le col sans dire un mot.

- Maintenant dis-moi la vérité Maggie...

Je remontai le regard par-dessus son ventre. J'avais pas gober un mot de son histoire. Ok pour l'énervement ça allait mais pas le reste. Je fis mon examen avant de retirer ma main gantée.

- Je ne suis pas dupe... je sais que c'est plus que ça. Maintenant dis-moi la vérité.

Je regardai le papier buvard au moins j'étais tranquille il n'y avait pas de liquide amiotique. Mais un truc, un autre me chicotait... est-ce qu'elle était certaine qu'il était de Don ce bébé-là?

Au moment de la piqûre, j’ai soudé un peu plus mon regard à celui de Donaka, j’avais horreur de ça. Ses baisers sur mes doigts arrivaient à me détendre un minimum… Il me parlait, il me disait que tout allait bien se passer. Je souriais timidement et j’ai grimacé en sentant la piqûre.

J’ai dit la majeure partie des choses en enlevant les détails croustillants. Je savais que Donaka se retenait de rugir, mais Luka était loin d’être stupide. Il savait déjà une bonne partie des choses, notamment ma double vie, on en avait un peu parlé en Afrique. Si Donaka savait… Il me tuerait certainement.

Je n’osais rien dire, je les voyais se jauger du regard, je savais qu’il était en rogne contre moi, mais vu mon état il allait devoir attendre la naissance du petit pour m’en reparler. Je savais également que Luka ne manquerait pas de lui faire ses recommandations avant de partir. Je savais que Donaka n’avait qu’une envie, c’était de se venger de cette folle !

Quand il demanda à Donaka de nous laisser lui et Luka, d’abord je les ai regardés tour à tour avec un léger soupçon d’inquiétude, sentant que cette partie n’allait pas être le plaisir. J’ai fini par faire signe à Donaka qu’il pouvait y aller. Il n’était pas trop d’accord, mais j’ai insisté, une fois qu’il fut sorti à reculons, j’ai regardé Luka, et j’ai soupiré légèrement.

J’ai eu des difficultés à ne pas gémir d’angoisse quand j’ai compris ce qu’il allait faire… J’ai regardé ailleurs toute la durée de l’examen en respirant fort. Il faisait son boulot, mais j’avais plutôt l’habitude que ce soit une femme…. Ça me gênait énormément que ce soit Luka. Notamment pour ce qu’on avait vécu ensembles. Notamment parce que parfois, je doutais de la paternité de Donaka… Je serrai les poings quand il passa à la seconde étape, je sentais son regard sur moi, même si c’était pour me détendre ça faisait le contraire…. J’étais très mal à l’aise. J’ai fermé les yeux laissant une larme s’échapper, d’autre me diraient que j’en faisais trop, mais non, j’avais été trop éprouvée.

Quand il me demanda de lui dire la vérité sans le vouloir j’ai tout serré. Mais vraiment tout… Et me rappelant ce qu’il se passait j'ai essayé de reprendre le contrôle de moi-même. Oui, je sais tu n’es pas dupe, mais je ne peux pas, je ne peux juste pas… Quand il termina l’examen j’ai respiré et j’ai pris à la hâte ma robe de chambre et je me suis couverte avec. Même s’il m’avait vu à poil, là ce n’était pas la même musique du tout…

-Je ne peux pas Luka… Pardonne moi… Je ne peux vraiment pas… Si je te disais tout… Je te mettrai en danger… Il n’y a pas que Donaka… Je ne peux pas…

J’ai détourné les yeux et je me suis mise à sangloter. Silencieusement, je ne voulais pas lui dire, et je ne voulais pas qu’il m’approche non plus. J’avais trop mal… J’ai fini par essuyer mes larmes et lui raconter ce qu’il s’était passé, de son enlèvement, jusqu’à ma crise… Quand j’eus fini mon récit, je le suppliais de tout garder pour lui… C’était une grosse preuve de confiance que je lui faisais…

-Si Donaka apprend que je t’ai vraiment tout dit… Il risque de ne pas apprécier… Et moi ou pas, il s’attaquera à toi… Après m’avoir flingué pour trahison bien sûr, au pire… Il me répudiera à peine… m’avoir demandé en mariage…

Boom ! Je venais de lui balancer un sacré pavé dans la mare, au moins ainsi j’espérais couper court aux questions. Et secrètement qu’il parte et qu’il me laisse me morfondre sur la trahison que je venais de faire…

Messages : 44 Date d'inscription : 17/09/2015 Age : 46 Localisation : Chez moi

Je faisais mon examen le plus consciencieusement du monde. Allant du papier buvard à la dilatation du col. Maggie ne devait pas être à l'aise... tout comme moi mais je devais m'assurer que tout allait bien. Donc pas de liquide amiotique , le col était encore bien fermé mais elle devra se la jouer tranquille si elle ne voulait pas accoucher là maintenant. J'enlevai mes gants après lui avoir demander ce qui c'était vraiment passé. Elle refusa tout net d'abord mais en la voyant sangloter silencieusement je sus que c'était grave, très grave. Je fis un pas dans sa direction le coeur tordu de la voir aussi malheureuse.

- Maggie... tu ne vas pas bien... pense à tes...

Mais elle m'arrêta net avec son récit. Je restai là attentif accueillant ses confidences sachant pertinemment que si Donaka venait à savoir ce qu'elle m'avait dit il me chasserait même en enfer ou du moins s'arrangerait pour que je ferme ma gueule. L'enlèvement de son Donaka l'avait mis dans un état pas possible et son arrivée également. Oui bien il était salement amoché avec un coquard, et probablement quelques côtes fêlées. En gros il a déjà été dans un meilleur état mais c'était mal connaître Donaka que de savoir qu'il avait une équipe de feu pour le secourir et surtout qu'il était blindé jusqu'au oreilles. Quand elle me décrivit la séance de torture je baissai le regard ceci avait du éprouver les nerfs de la jeune femme donc pour ça qu'elle a eu cet incident. Quand elle termina son récit je relevai le regard devant ses suppliques. Limite si elle n'était pas entrain de s'accrocher à ma manche pour que je ne dise rien. J'allais lui dire que ça irait qu'il n'en entendrait pas un mot quand elle me planta une bombe entre les mains. Il... avait fait quoi? J'entrouvris la bouche de surprise en plantant mon regard dans le sien.

- Il t'a... sérieusement?

Pourquoi ça ne faisait pas de sens dans ma tête? Donaka marié? Nah... un homme comme lui ne se mariait pas. Bon ok pas plus qu'il n'avait de compagne ou un bébé alors la demander en mariage... Sérieusement je sentis mon corps se vider de toute vie. Je restai muet quelques instants mais je savais que Donaka ne serait pas trop patient alors je regardai Maggie et lui fit un petit sourire.

- Promis Maggie. Je ne dirais rien. C'est déjà oublié d'accord. Ne t'inquiète plus avec ça.

Je la pris par les épaules plongeant mon regard dans le sien et lui serrai tendrement les bras quand la porte s'ouvrit. quand je vous disait qu'il n'était pas d'un naturel patient! D'ailleurs son regard noir se planta sur moi pendant qu'il restait immobile sur le pas de la porte.

- Elle a été très secouée Donaka. Là elle doit se reposer. Tu as bien compris ce que je t'ai dit Maggie? Pas d'énervement, pas de sport... enfin vous voyez le truc. Endroit calme et tranquillité sinon la prochaine fois on arrivera peut-être pas à temps. Allez va te reposer Rouquine.

Je pris mes effets et en passant devant Donaka je m'arrêtai devant lui et le regardai franchement.

- Je compte sur toi pour lui faire respecter mes recommandations et euh... tout mes voeux de bonheur Donaka.

Un dernier aurevoir à Maggie et je sortit de la pièce.

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JE

Regardai le docteur refusant net de sortir ne voulant pas laisser ma petite Maggie qui semblait apeurée comme pas possible. Cependant elle me dit que ça irait que je pouvais y aller ce que je fis bien contre mon gré. Cependant je lançai un regard noir ET inquiet vers le docteur avant de refermé la porte. Je restai proche guettant le moindre bruits suspect, la moindre crise de larmes ou un cri d'inquiétude. N'importe quoi. Ok il fallait que je me calme sinon ça recommencerait et ce pas au bien du bébé et de Maggie. Sans rien dire je fis les cent pas sous le regard inquiet des gardes devant la porte.

Pas un son ne sortait de la pièce. Bordel c'était long là! Je pris une grande inspiration tentant de me calmer en me disant que le bébé en dépendait. J'avais mal aux côtes et mon souffle se faisait laborieux. Je fini par tendre l'oreille encore rien signe que ça allait bien non? Sinon il serait venu me chercher, ou du moins Maggie aurait lâcher une plainte digne des grandes divas.

- Elle... elle va bien Don?

- Selon Luka oui mais il devait l'examiner.

Les deux gardes se regardèrent n'ignorant pas que le dit docteur avait des sentiments envers Maggie et là ils étaient seuls. Mais ils turent leur inquiétude leur patron n'avait pas besoin de ça. De mon côté je fini par m'asseoir à même le sol me traitant de stupide, je m'étais laissé aveugler par ma colère et ma vengeance et maintenant c'est elle qui en payait le prix. Après quoi un gros et interminable dix minutes je me levai en grimaçant et ouvrit la porte et ce que je vis me fit stopper sur le pas de la porte. Ok il ne faisait rien de mal mais c'était à moi de la réconforter, c'était à moi de la prendre dans mes bras pas lui! Bon ok il la tenait simplement par les bras et il quitta lentement s'arrêtant devant moi me disant que MOI je devais lui offrir calme et tranquillité. Je fronçai les sourcils lentement me demandant pourquoi il me disait ça mais il stoppa toute inquiétude en me souhaitant ses meilleurs voeux. Ainsi elle lui avait dit pour ma demande en mariage? Bon il n'y a pas de mal. Je fis un signe de tête et le laissai passer avant d'aller voir ma toute belle.

- Alors ma puce? Rassurée? Ça va aller maintenant. On va à la maison et tu te repose, je te ferais couler un bain comme tu l'aimes.

Je lui fit un sourire tendre en prenant son menton entre mes doigts et l'embrassai tendrement. J'étais inquiet pour elle, pour le bébé mais de savoir que ça allait ça m'aidait à me montrer fort devant elle et ainsi être à mieux de la rassurer. Faire mon travail d'homme quoi. Je terminai le baiser tout aussi doucement que je l'avais débuter et lui fit un mince sourire.

- Je peux demander à ce qu'on te prépare ton plat favori ou mieux que ce soit moi qui te le prépare. Je veux que tu soit bien ma puce.

C’est comme si le temps s’était arrêté. Il y croyait pas que Don veuille m’épouser et il y avait de quoi, moi-même j’avais du mal à le croire. J’avais essayé de penser à autre chose lors de l’examen gynécologique, d’habitude c’est une femme qui s’en occupe. Il ne fallait plus que je m’inquiète à l’entendre. Facile à dire quand on a un mafioso de la pire espèce comme compagnon et futur mari. Mais je me devais de protéger ma progéniture avant. Quand il posa ses mains chaudes sur mes épaules j’ai souri timidement et la porte s’ouvrit. Pourquoi le temps ne s’est-il pas suspendu d’avantage ? Il y avait toujours eu un instant suspendu quand nous étions dans la même pièce. L’inquiétude avait dû devenir insupportable même pour un homme de sa trempe. Il restait là, sur le pas de la porte. Mes yeux montèrent vers lui. Il n’y avait plus vraiment de la peur, mais le témoignage évident que l’adrénaline redescendait et je commençais à sentir l’épuisement me gagner et les effets secondaires de mes récentes émotions fortes.

J’acquiesçai doucement quand il me donna ses dernières recommandations. Je souris timidement tandis qu’il parle à Donaka et qu’il part cette fois pour de bon. Donaka vient vers moi. Sa première proposition était vraiment alléchante. Mais il y avait malheureusement un truc qui restait, sournois, dans ma tête m’empêchant de totalement me remettre entre ses mains. Ma tante ! Celle qui avait tenté de m’enlever l’être qui m’était le plus précieux à mes yeux. Un petit sourire, avec un baiser des plus délicieux et qui m’arracha un franc sourire cette fois.

Il me fit une seconde proposition, qui était pas mal alléchante aussi, mais là encore j’étais incapable de me concentrer sur la détente. Je restais interdite, le sourire accroché à mon visage, mais qui s’amenuisait de secondes en secondes, quand il me dit qu’il voulait que je sois bien… Je l’ai regardé avec une furie sanguinaire non anodine dans les yeux.

- Achève-la… Je ne veux plus la savoir en vie… Je ne peux détourner mes pensées du fait qu’elle respire encore… Je ne peux pas penser… A nous, à moi… A mon bien-être après ce qu’elle nous a fait…

Toujours cette lueur sanguinaire dans mes yeux, si bien que Mac qui venait d’entrer dans la pièce, repartit comme il était venu voyant mon regard…

Mac : Les gars, notre princesse veut la tête de cette salope… Tant qu’elle sera en vie, elle sera incapable de prendre le repos que Kovac lui a demandé de prendre…