Forgive Me, I am back for you...[PV Luka]

Forgive me...

Luka & Maggie

Quelques jours après ma grande crise dans la salle des gardes, je m’étais octroyée une convalescence dans le calme. Cette grande explosion d’émotions et de culpabilité, enfin un mélange des plus détonnant m’avaient ramené totalement à moi-même… J’étais partie faire quelques courses, puis je suis arrivée devant chez Luka, je me suis garée un peu plus loin, et j’ai toqué à la porte. Pas un bruit, rien… J’ai toqué plus fort, je commence à entendre la radio qui hurle. J’ai toqué encore plus fort ! J’entendis des pas… Lointains, presque inaudibles. Il était à la porte, mon cœur le sentait, je tremblais tant ma tension nerveuse crevait le plafond… Mes jambes devenaient du coton… J’entendis qu’il regardait à l’œillet…

-Luka… Il faut que je te parle…

Je le sentis s’éloigner, j’ai hurlé.

- Tu n’as peut-être pas envie de me voir ni de me parler mais moi j’ai des choses à te dire !!!

La radio hurlait de plus belle… Je suis redescendue au rez de chaussée et je lui ai coupé le courant. Plus de télévision, plus de musique plus de radio, plus de quoi faire la sourde oreille…Quand je suis revenue à la porte, j’entendis des bouteilles se casser et des cris de rage… J’ai encore cogné contre la porte avant de m’effondrer sur les genoux… Il était fou de douleurs, comme moi… J’ai senti les larmes monter… Je l’avais abandonné quand il allait au plus mal… J’avais tellement honte…

-Luka… Je suis tellement désolée… Je t’ai laissé tomber et tu as le droit d’être en colère… De m’en vouloir, même de me détester… Je t’ai enfoncé alors que je ne faisais que de te remonter depuis des semaines… Je n’ai aucune excuses… Je…

Je suffoquais tant que j’avais envie de pleurer. Je reprenais bruyamment mon souffle avant de reprendre…

-J’ai eu… Vent de ce que tu as fait pour moi… Même moi qui allait au plus mal, tu ne m’as pas laissé tomber… Même dans ton état tu as continué de te battre pour moi… Alors que moi… J’ai pensé qu’à ma petite personne… Tu as… écrit la lettre pour Donaka… Je le sais, c’est toi qui lui a révélé ma prise de médocs… C’est toi qui m’a sauvé Luka… Je veux… payer ma dette et te sauver en retour… Laisses moi entrer… laisses moi me racheter… je t’en supplie…

Fis-je la tête contre la porte et pleurant à chaudes larmes. J’étais très mal… Ma voix tremblotait sans arrêt…

- Tu n’as pas idée… De la culpabilité de vous avoir tous fait souffrir que je porte sur mes épaules… Des sentiments confus que je te porte toujours… Je t’en prie… Laisses-moi entrer… Laisses-moi t’aider…

acidbrain

Messages : 44 Date d'inscription : 17/09/2015 Age : 46 Localisation : Chez moi

Je ne voulais voir personne. Je ne voulais pas que l'on soit aux petits soins avec moi...surtout pas Maggie qui avais fait des siennes et n'avais fait que sa petite égoïste comme toujours! Je n'étais réellement pas d'humeur à supporter la présence de quelqu'un et encore moins la sienne. Alors quand elle pointa le bout de son nez je fis la sourde oreille. Même si cela ne dura pas longtemps. Son habileté à savoir autant de chose sur mon appartement me sidérait mais je tenais bon.

J'en avais marre de cette vie, de ses bruits de bombes dans ma tête, de ce cauchemar permanent de ma femme mourante de ma fille et mon fils sous les décombres et moi vivant... trop vivant pour être honnête. J’avais picolé toute la nuit et je crois bien que j'avais pris des cachets en plus ce qui m'avait fait bader presque toute le mâtiné... Je l’entendis geint et pleuré....

pfff pleure tant que tu veux me disais-je, je ne t'ouvrirais pas...j'avais cru l'avoir dit à voix haute mais c'était bien dans mon imagination sous hemphet qui avaient crié ou bien moi je ne sais pas je ne me rappelais pas vraiment de quoi que ce soit et le temps...le temps filait à une vitesse vertigineuse... ou c'était moi qui tombais de haut je n'en sais rien... en tout cas une chose et sur j'ai eu une sensation de vertige insondable et de descente aux enfers. J'ai crié tellement c'était long. J'eus l'impression d'agoniser puis enfin une main douce et chaleureuse me releva... j'eus une sorte de lumière dans les yeux...et là je la vis mon ange... un ange tombé du ciel qui avait des ailes... et je replongeant dans un sommeil profond avant d'émerger enfin complètement comateux et avec une salle gueule de bois et je ne savais pas ou j'étais, désorienté. J'ai demandé d'une aire pâteuse:

- Ou suis-je...?!

Un cri ! Déchirant le silence du couloir de son immeuble, puis des gémissements de bête blessée. Mais que se passait-il là-dedans ? J’ai cogné cogné cogné à la porte en hurlant à son attention, lui demandant s’il m’entendait, si tout allait bien. Un bruit sourd comme si quelqu’un s’écroule sur le parquet… Mon Dieu, Luka !!! J’essaie de donner de vigoureux coups d’épaules dans la porte, mais mon état et ma force de mouche ne firent à peine trembler la porte. Je paniquais, et s’il était en train de mourir… Je continuais de hurler en larmes en m’excitant sur la porte à grands coups de poing, mais plus aucun bruit plus aucune réponse…

J’essayais des coups de pieds dans la porte, elle tremblait déjà plus… J’ai regardé une poutre au-dessus de moi. Il fallait que je fasse appel à toutes les forces qui se trouvaient en moi, il fallait que je défonce la porte. Mes sentiments bafoués pour Donaka prenaient le parti de Luka. Je me suis suspendue à la petite poutre, et j’ai tapé des deux pieds en avant dans la porte qui s’ouvrit sur le côté. Je suis partie dans mon élan et je suis tombée de tout mon poids à côté de Luka qui avait perdu connaissance… Ou du moins qui n’était pas loin de l’être.

- Luka…

Mes bras tremblaient de faiblesse sous mon poids alors que je me redressais. Il empestait l’alcool. Et vue son état de transpiration et de tremblements, il avait pris des emphets. J’ai utilisé ma petite lampe de poche et les pupilles étaient complètement dilatées, il était en pleine vrille. La sensation d’apesanteur, d’euphorie ou de planage avaient dû se transformer en chute cauchemardesque en Enfers, réveillant toutes les douleurs possibles et imaginables…

A un moment alors que je lui épongeais le visage et son torse, la chemise grande ouverte, de ses yeux complètement injectés de sang et laissant le goût de jours très noirs passés à se shouter pour ne plus rien ressentir, je sentis qu’il me voyait… Mais pas vraiment dans la réalité, dans une de ses hallucinations sans nul doute… J’avais rabiboché la porte de ses gongs et refermée en la calant. J’utilisai le jeu de clés pour enlever le verrou et la remettre finalement correctement. Elle avait gondolé un peu. Un peu beaucoup.

Les heures passèrent sans incident, juste un peu trop d’agitation et de tension venant du jeune homme qui était désormais allongé sur un lit de fortune, un oreiller pris sur le canapé noyé sous les ordures de plats livrés ou tous faits, et des cadavres de boîtes de somnifères ou anxiolytiques avec des cadavres de bouteilles à perte de vue dans tout l’appartement. Une vaisselle pas faite depuis des siècles et l’odeur des poubelles pas sortis. Luka, n’avait jamais été maniaque, il était bordélique comme tous les hommes, mais là… C’était un tel carnage…

Quand Luka se réveilla, j’étais près de lui, il était évidemment avec une belle gueule de bois, avec un teint limite cadavérique… Ses tremblements n’étaient partis de la nuit, il allait avoir mal partout, il était totalement dans le gaz… J’ai posé ma main sur sa joue délicatement, et je me suis montrée dans son champ de vision…

- Bon retour parmi nous bon prince… Tu reviens de très loin… Ne t’agite pas… Le sucre à coté de toi c’est solide… Tu es… Hum… Dans ton entrée…

Fis-je en caressant sa joue avant de lui éponger le visage à nouveau, et le haut du torse… Je lui fis un rapide topo de ce qu’il lui était arrivé et j’ai un peu passé les détails de comment j’étais entrée… J’avais d’ailleurs des ampoules aux mains et des égratignures. J’avais les genoux en bouillie.

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J'ouvrais les yeux avec une certaine lassitude . Je me sentais épuiser comme si j'avais couru le marathon mais il n'en était rien . J'avais la bouche pâteuse et je réussis à articuler que je voulais de l'eau. Je n'avais pas remarqué encore que j'étais au milieu de mon couloir à cuver mes amphets avec une Maggie aux petits soins. Que voulais-je déjà? Ha oui! de l'eau. Je fermais les yeux avec une forte envie de dormir, un mal de crâne carabiné et surtout des courbatures partout. La seule chose pour calmer de grosses courbatures: essayer de détendre ses muscles... Facile à dire surtout quand votre corps se souvient d'avoir tellement tremblé pendant des heures, qu'il est prêt à recommencer en mode milk-shake! Milk-Shake... shake... secouer... je souris bêtement. Les amphets avaient eu raison de mon cerveau. J'essayais de me relever. Maggie tenta de m'en dissuader, mais je la repoussais violemment... pourquoi déjà? Ha! Oui....

- Toi laisse-moi! Je ne veux plus te voir... Tu ne fait plus partie des Urgences je t'ai viré! * oui enfin dans mes rêves les plus fous* Piquée à la cortisone, * je comptais sur mes doigts mal habiles alors que je recommençais à trembler* insensible à tes camarades, limite si tu n'as pas failli tuer un patient qui c'est plaint de toi... Et ho...

Je finis par me jeter sur le canapé au milieu des détritus qui jonchaient mon appartement. J'étais largement remonté. Je ne voulais voir personne et surtout pas elle maintenant que je redevenais plus ou moins lucide mais comme si j'étais complètement pinté.

- Va retrouver ton Donaka qui t'offre un poste de médecin à domicile j'ai cru comprendre que tu le suivais de très près!

Je cherchais quelque chose sûr ma table et soudain j'eus de l'eau sûr la figure... Ha bon sang cela remettait presque les idées en place. J'entendis un flot de reproches, d'injures, de supplications et des gémissements de douleur, mais je ne sus de qui de quoi ou même dans quel ordre cela c'était produit. Je fis un signe de la main pour dire que je me foutais de ce qu'on me disait et sorti avec triomphe une bouteille de vin dans lequel il restait un fond. Je crois bien que c'était moi qui avais touché le fond. J'allais finir la bouteille quand elle me l'arracha des mains. j'entendis des éclats de verre. Je ne savais pas trop ce que Maggie baragouinait mais je fis un sacré effort pour la regarder et là son expression me saisit. J'y vis un mélange de peur, de tristesse et de colère. Étais-je allez aussi loin pour qu'elle me fige à ce point sur place?

Mes tremblements recommencèrent et j'eus envie d'une dose. Je souris en sachant où je les avaient mis et je fis encore un effort pour me lever et aller les prendre, mais pas assez rapide. Je vis Maggie les attraper et aller les jeter dans les toilettes.

- Tu n'as pas le droit... connasse c'est à moi ! Putain t'est vraiment qu'une salle égoïste et hypocrite, tu m'abandonnes pour ce crétin, tu te shoot et maintenant tu me fais la morale...!

Je n'eu pas le temps d'entendre la réponse. Je tombais de tout mon poids par terre puis j'eus des tremblements plus violent que ce que j'avais eu jusqu’à présent. Tant est si bien que je perdis à nouveau conscience. Quand je me réveillais cette seconde fois, je me rendis compte que j'étais presque au même endroit et Maggie était encore penchée sur moi. Son visage était pâle et elle avait extrêmement pleuré. Putain qu'avais-je fait pour la mettre dans cet état? Qu'avait-elle fait en vérité pour mériter cela. Ma main passa sûr son visage et je me rappelais juste de dire "je suis désolé" avant de replonger encore une fois dans l’inconscient.

Le temps est une notion subjective et abstraite en même temps. Je ne savais pas vraiment combien de temps il c'était écoulé entre ce fameux soir où j'avais débauché de l’hôpital et ce matin-là où j'ouvris les yeux avec enfin les idées presque claires. Mais une chose était sûre, c'est que seule face à ma colère injuste, ma détresse et mon manque de lucidité, Maggie s'était dressé contre mes démons et les avaient affronté à ma place comme pour se punir de m'avoir fait tant souffrir. Je la regardais enfin avec mes yeux normaux et c'était à moi de culpabiliser à mort pour ce que je venais de faire.

Sur le moment, j’ai mal pris le fait qu’il me rejette mais au final je lui donnais raison. Je lui avais fait tellement de mal. Oui, son état, j’en étais l’unique responsable. Je l’avais abandonné dans un état lamentable et il était encore pire… Tout cela à cause du mal que je lui avais fait.

Ses paroles me pourfendaient comme des milliers de lames dans mon cœur. Non, ce n’était pas le Luka que j’aime qui parlait, mais le junkie enragé de ne pas être mort qui avait pris sa place. Il me faisait énormément de mal mais je tenais bon, je ne voulais pas l’abandonner. Si je partais maintenant, je lui donnerai raison… Son état me faisait plus de mal que ses mots.

Je fis un pas vers lui quand il s’est écrasé dans le canapé, complètement bouffé par les emphets et le reste d’alcool. Encore des paroles blessantes, il me faisait mal, je n’avais plus Donaka, actuellement je n’avais plus personne mais je n’allais pas lui dire, en passant pour l’abandonnée de service et entendre « t’as tout gagné tu es toute seule, c’est mérité ! » tonitruant.

J’ai pris un seau de glaçons fondus qui trainait là, et je lui ai balancé l’eau glacé dans la figure. Il me regarda complètement interloqué et shouté. Et là… Les larmes coulent et tout sort ! en vrac et sans soin.

-LUKA KOVAC !!! Tu me reproches de t’avoir lâché, mais c’est qui est-ce qui m’a lâché en premier ? C’est toi qui m’as fait du mal le premier. Tu as été tellement pris dans tes vieux démons que tu en as oublié ma présence… J’ai essayé de te parler… De te raisonner… Mais tu ne m’écoutais pas plus que moi je t’ai écouté ! Tu me reproches tes malheurs alors que les miens ont commencé par ta faute… tu m’as délaissée, alors que je t’aimais… Tu m’as laissé seule ! Tu m’as laissé contre tous ! Alors avant de me traiter de tous les noms, regardes toi ! Moi je tiens debout et toi… Pauvre de toi… Tu n’es plus qu’une carcasse vide, tu n’es plus qu’une ombre…

Je lui ai arraché la bouteille des mains, et je l’ai lancé contre un mur où elle explosa et mes yeux ne quittaient pas le jeune homme.

-Luka… Malgré tout le mal que tu m’as fait et que tu me fais… Je ne peux pas… Te laisser ainsi… Je t’aime trop pour cela… Je n’arrive pas à te haïr suffisamment pour te laisser perdre le peu d’humanité qu’il te reste…

Il croisa mon regard et apparemment il l’avait touché… Je le sentais, il sentait ma détresse, ma tristesse et ma colère, qui n’était pas vraiment contre lui… Je le vois recommencer à trembler… Il était en état de manque… Il se leva mais plus rapide que lui, je suis arrivée avant et j’ai jeté ses emphets dans les cabinets et j’ai tiré la chasse en le regardant vociférer encore des insultes contre moi. Un jour il me remercierait… Je ne répondis rien, du moins je n’en ai pas eu le temps qu’il s’effondrait encore avec des tremblements violents. Je l’ai mis tant bien que mal sur le côté, en position de sécurité avant que sa faiblesse eut raison de son état de conscience et il s’évanouit… Pendant son inconscience je lui ai déboutonné un peu plus sa chemise et remonté ses manches, j’y voyais des traces de scarifications nombreuses et variés montrant à quel point il était mal. Il était également dans un état de crasse pas mal, et certaines de ses coupures n’étaient vraiment pas belles…

Le temps passe, je soigne les coupures et les panse. Il se réveille… j’avais tant pleuré pendant son temps d’évanouissement que j’étais pâle et des cernes grises. Il posa sa main sur ma joue dans un état de faiblesse qui me détruisait le peu de contenance que j’avais pu récupérer et il articula un « Je suis désolé » avant de repartir dans les ténèbres… Je me suis remise à pleurer contre lui.

Les heures sont encore passées, j’avais réussi à faire un peu place nette avec des sacs poubelles pleins à craquer que j’avais entassées devant la porte. Il n’y avait plus tellement cette odeur de pourriture, mais elle était encore bien présente. J’avais réussi également à le hisser sur le canapé sans lui faire mal, canapé enfin avec une tête de lit digne de ce nom. Il était confortablement installé avec des oreillers partout et plusieurs lots de couette pour calmer ses frissons et sueurs froides. Il avait été glacé pendant une bonne partie de son sommeil d’où le nombre important de couette, de vestes et de couvertures… Quand il ouvrit enfin les yeux, je terminais d’astiquer la cuisine.

Je suis revenue vers lui avec une infusion de plantes et une barre céréales pour qu’il mange un morceau… Quand je vis ses yeux normaux, plus vitreux ou complètement dilatés. J’ai souri doucement, posant la tasse et la barre sur la table enfin propre et dégagée de mégots de clopes et de joints. Oui j’étais toujours là… Il avait repris un peu de contenance et moi aussi. Je n’avais pas fait autant de ménage depuis l’appart d’Allen. Je me suis agenouillée près de lui et j’ai caressé sa joue…

-Ne dis rien… Je sais… Reposes toi… Tu reviens de plus loin que prévu… Je resterai le temps qu’il faudra et je ne t’en laisse pas le choix… J’ai besoin de toi Luka… Ne me fais plus une peur pareille !

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Forgive me...

Luka & Maggie

Putin! Le seau de glace me saisit... enfin un peu vu mon état de merde. J'avais peine à garder les yeux ouverts et mes gestes étaient lents et surtout lourds. Ses larmes roulaient sur ses joues mais shouté comme j'étais disons que je m'en balançait pas mal! Ah ouais... je l'ai laissé seule! Putin mais quelle connerie! Elle avait son gros friqué de gros naze!

- T'as ton princes des ténèbres! Alors arrête de dire que t'a personne... MOI j'ai personne parce que j'ai été trop con pour te garder!

J'allai prendre une gorgée de ce von quand elle m'arracha ma bouteille pour la faire éclater sur un mur. PUTIN!! Mais qu'elle foute le camp bordel! Je remontai un regard lourd vers elle mais je sais pas... quelque chose dans son regard me toucha. Putin... je lui avais fait si mal? Depuis quand? Avec quoi? Mes mots? Des gestes? Je savais plus le cerveau trop embrouiller. Mes amphets! Je me levai pour les prendre mais elle fut plus rapide et alla les jeter dans la salle de bain pendant que je l'abreuvais d'insultes encore et tout ça avant de m'effondrer dans la salle de bain en tremblant violemment. Je tombais dans un état d'inconscience totale, le noir, le néant.

Je ne sentis pas, ou à peine Maggie me soigner et surtout me traîner de la salle de bain au canapé et me hisser dessus. Je tremblais de froid et je gémissais des paroles incompréhensibles. Les heures passent sans que je me réveille. Cependant après un bout j'ouvre les yeux sentant un mal de crâne carabiné me vriller le cerveau. Aussitôt je referme les yeux en grognant.

- Putin...

J'entends Maggie me parler et j'ouvre un oeil et regardant la tasse et la barre de céréales. Je sais que c'est une décoction d'herbes et je grimace à la seule pensée de l'ingérer.

- Qu'est-ce que tu fais encore ici Magg? Tu as Donaka qui t'attends...

J'ignorais totalement ce qu'elle venait de dire, j'étais mieux sans personne. J'étais bien capable de remonter tout seul, pas besoin de me faire materner comme un gamin. Ah putin... le mal de crâne reprend de plus belle. Je ferme les yeux ne supportant même pas la lueur de lumière qui peut entrer. Je mis un bras sur mes yeux. Le noir, c'était rassurant ça le noir total. Attends une minutes! J'ouvris les yeux en sentant des bandages sur mon bras. Non...non! elle avait pas vu ça!!!

acidbrain

-Je n'ai plus Donaka espèce d'andouille... Je n'ai plus personne désormais... Il m'a flanqué à la porte... Je suis sans toit maintenant... C'est bien fait pour moi non?

Fis-je alors qu’il me disait qu’il m’attendait limite en montrant les crocs. Mais je me suis bien vite calmée quand il vit les pansements sur ses scarifications. Je fis d’une petite voix que je les avais soignées et qu’il avait frôlé de peu la septicémie. Mais maintenant, cela pouvait cicatriser sans risques pour sa santé, malheureusement pour lui et son désir de mourir. Ca je l’ai gardé pour moi. Je le regardais tendrement même si je voyais de la haine et du mépris…

Je lui ai un peu forcé la main pour qu’il boive l’infusion et mange un bout, en répétant que j’avais besoin de lui en vie… Car je ne me voyais pas exister sans lui. Peu importe que Donaka me déteste, mais Luka avait vraiment besoin de moi. Je ne pouvais plus décemment me dire que je n’arriverai pas à l’aider juste pour éviter que Donaka envoie ses hommes lui régler son compte. J’ai renchéri aussi en lui disant qu’il pouvait être en colère contre moi, je ne le lâcherai plus. J’ai caressé ses cheveux et j’ai fini par lui dire que je tenais à lui… ce n’était pas parce qu’on avait fait les cons tous les deux qu’on devait se haïr… Moi j’en étais incapable même s’il m’avait laissé dans le noir… J’ai terminé par un… « Plus jamais ça… » En désignant les marques sur son bras. Je pleurais… encore…

J’ai sorti une photo de mon sac, abîmé à force de la plier et de la sortir et rentrer… Je lui ai montré sans la lâcher de peur qu’il ne la déchire…

photo:

-Luka… regardes… Nous… Nous le bonheur… Nous deux contre le monde… Un jour d’insouciance avec les collègues… d’ailleurs Carter qui te fait éclater de rire en faisant le pitre, voilà pourquoi tu ne regardes pas la photo… Cette photo… C’est mon trésor… Elle ne me quitte jamais…

Je reprends mon souffle alors que mes sanglots remontent et me font haleter…

-Luka… je t’en prie… Ce nous existe encore… Peut-être pas… Comme tu l’entends… Mais je suis là… Je suis revenue pour toi… Parce que ce nous existe toujours… Car personne ne pourra en réalité nous séparer… Ni Donaka… Ni personne…

Je me saisis de son petit doigt. On s’était promis que même si le monde nous séparait, même si chacun faisait sa vie sans l’autre, on serait l’un pour l’autre et qu’on appartiendrait toujours à l’un et l’autre… Ce symbole était le nôtre, le symbole que cette promesse que ce « Nous » qui m’est si précieux… Existera toujours… Malgré tous les mondes, tous les gens… Juste… Nous…

Et là c’est le déluge je baisse la tête… Et je serre la photo contre moi comme si c’était la seule chose qui me restait…

Messages : 44 Date d'inscription : 17/09/2015 Age : 46 Localisation : Chez moi

Forgive me...

Luka & Maggie

- Quoi? T'as dû le faire vraiment chier pour qu'il te foute dehors...

Au fond qu'est-ce que j'en avais à faire que son grand ténébreux l'ai jeté dehors? Bon ok ça me surprenait car il veillait sur elle comme un chien sur un os. Puis je me demandais sérieusement ce qu'elle aurais pu faire pour le foutre aussi en pétard, mais bon il la reprendrait sûrement demain matin. Elle était SI précieuse pour lui. Puis qu'est-ce qu'elle en avait à foutre de moi de toute façon? Elle avait son prince, et la grande vie de palace alors qu'elle ne vienne pas me faire pleurer!

Cependant elle me dit d'une petite voix qu'elle m'avait soigné. Je lui servit un regard noir. Je savais que je ne pouvais mourir de vulgaire mutilations mais je ne tenais pas à ce qu'elle les voit nécessairement. mais bon que pouvais-je y faire maintenant? Elle me prendrait en pitié, chose que je détestait le plus au monde. Enfin après un moment elle me releva pour me forcer à boire sa décoction. Je grimaçai à chaque gorgée, c'était tout sauf bon. Et surtout qu'elle me fit vider la tasse! Ah mais donnez-moi un whisky pas cette tisane dégueulasse! Je mangeai une bouchée de la barre de céréale... enfin mangé... c'est vite dit, disons que j'ai grignoter un coin pour qu'elle me foute la paix. Cependant des rivières coulaient de ses joues elle me dit qu'elle tenait à moi, qu'elle avait besoin de moi... Je fermai les yeux un instant. Je les ouvris quand j'entendis un faible "plus jamais ça" en pointant mon bras. Je ne dis rien pas plus que je ne faisais rien. Oui ça me serrait le coeur de la voir ainsi mais si elle pouvait me laisser tranquille...

Mais non elle me planta une photo de nous deux sous le nez. J'entre-ouvris la bouche en la voyant, c'Était quelques mois après son arrivée. Quelques mois ou je l'avais dans la peau et elle aussi mais que j'étais trop stupide pour faire le pas. Elle me prit le petit doigt et instinctivement je le fermai sur le sien. Ce petit signe entre nous qu'on faisait parfois avant d'entrer en salle de trauma voulant dire "Ne me lâche pas". Bien sûr plusieurs collègues nous ont demandé se que ça voulait dire mais que ni un ni l'autre ne dirent à personne.

Elle serra la photo sur elle me lâchant la main pour pleurer encore plus. Je baissai le regard un moment.

- Maggie... arrête... Écoute tu sais que tu peux dormir ici. Mais... tu ne seras plus jamais à moi Magg.

Certes j'étais encore shouté mais étrangement lucide dans mes paroles. Malgré le mal de crâne qui me carabinait le cerveau. Je vis son regard remonté vers le mien meurtri mais avec cette lueur de lucidité.

- Je serais là comme ami mais sans plus. Ça ne prendra pas de temps que Donaka se mettra à ta recherche. Vous êtes semblable, vous devez être ensemble. Laisse-moi dormir je t'en prie...

Je me tournai sur le côté et rabattit les couverture sur moi.

acidbrain

Mes yeux sont lentement remontés vers lui tandis qu'il me demandait d'arrêter de pleurer... Je pouvais rester ici, mais je ne serais plus jamais à lui. Mes yeux se sont rivés sur lui, c'est étrange la sensation que j'avais... Il était bien plus en détresse que moi, mais je lui ressemblais en cet instant... Nous étions des êtres abandonnés, délaissés, souffrants milles morts.

Je ne serai plus jamais à lui... Etait-ce réellement ce que je voulais. Etre loin de lui pour toujours? Non, vu la guerre que j'avais mené contre Donaka et que j'avais perdu. J'avais fini par tout perdre, je ne voulais pas perdre Luka encore une fois, il ne me restait plus que lui...

-Luka.... Merci...

Je n'ai pas pu dire quoique ce soit d'autres tellement ma gorge était serré... Mais j'ai quand même réussi à articuler d'une voix cassée.

-Tu sais... Même si ce n'est pas comparable... On se ressemble toujours autant... On retourne toujours au point de départ... Moi j'ai été foutue dehors... Toi tu as perdu l'espoir... Mais on finit toujours par se retrouver tous les deux... Seuls au monde... Mais ensembles... encore... et encore... Comme si même si on se détestait, on finirait toujours par se retrouver tous les deux...

Je ne sais pas si j'avais été bien claire, mais au moins je l'avais dit et c'était tellement vrai. Même séparés par plusieurs heures ou plusieurs kilomètres, nous avions toujours le même refuge, toujours le même réflexe, c'est que l'un retrouve l'autre. Peu importe si nous sommes en froid, ou que l'un à refait sa vie, nous nous retrouvions toujours ensembles, comme pour compenser nos erreurs et notre solitude profonde...

Il continua en me disant qu'il serait là comme ami mais sans plus. J'ai souri en coin... Non, Donaka ne me fera pas recherché cette fois-ci, il était trop fier. Nous étions semblables... Peut-être mais actuellement je ressemblais plus à Luka qu'à Donaka. Il me demanda de le laisser dormir. Je me suis approchée et j'ai caressé ses cheveux...

-Crois-moi si tu veux Luka... Tu ne seras jamais un "ami sans plus" pour moi... Même si nous avons mal finis... Nous finissons toujours par nous retrouver... Même si tu me détestes, saches que moi... Rien a changé... Je tiens énormément à toi... Et je ne peux pas te laisser t'autodétruire sans rien tenter... Et en plus... Par ma faute...

Il semblait s'endormir doucement... J'ai sorti une autre photo de mon sac, similaire, ou plutôt presque identique tout autant en mauvais état et je l'ai glissé de son côté dans sa main. Je l'avais faite tirée en deux exemplaires pour lui en donner un, pour qu'il n'oublie jamais que je n'avais pas oublié ce qu'on a vécu, ce qu'on avait traversé et même si le monde tournait en nous séparant, nous nous retrouvions toujours et que nous serions toujours l'un et l'autre plus que des amis... Nous étions presque une famille à nous tout seul, un tout...

J'ai réajusté la couverture, je me suis faite un café, et je me suis assise sur le rebord du canapé qui lui servait désormais de lit... Je n'ai pas pu réprimer de fredonner une chanson qui nous représentait tellement...

-She was like April skies, Sunrise in her eyes...Child of light, Shining star, Fire in her heart... Brightest day, Melting snow, Breaking through the chill... October and April... He was like frozen sky, In October night... Darkest cloud, Endless storm, Raining from his heart... Coldest moon, Deepest blue, Tearing down the spring... October and April...Like hate and love, Worlds apart... This fatal love was like poison right from the start... Like light and dark, Worlds apart, This fatal love was like poison right from the start...

Il semblait un peu plus agitée, je suis descendue du rebord et je me suis accroupie près de lui... j'ai pris sa main tremblante puis son petit doigt avec le petit doigt de mon autre main et j'ai continué, comme un murmure...

-We were like loaded guns, Sacrificed our lives... We were like love undone, Craving to entwine... Fatal touch, Final thrill... Love was bound to kill, October and April...

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Forgive me...

Luka & Maggie

Elle me remerciai pourquoi? Je ne le savais pas moi-même. Puis bon j'étais encore stone et bourré. Quoique se dernier point un peu moins à cause de sa tisane qui n'était pas très bonne. Je lui fis simplement un sourire. Elle me dit ensuite que malgré nos différences on se ressemblaient revenant toujours au même point. Blessé et toujours aussi meurtri qu'avant.

- Non... tu retourneras un jour auprès de lui. Toi tu ne seras plus jamais seule... moi oui. Je te le dis Maggie, il est ton air que tu respire sans lui tu es entrain d'étouffer...

Je plantai mon regard clair dans le sien. Oui un jour se sera plus fort qu'elle, elle retournera à ses côtés. Un jour il se mettra à sa recherche, recherchant son air, la moitié de son coeur. Pendant que moi je chercherais encore ma moitié à moi... ça c'était si je ne rejoindrais pas ma famille disparue. Marre de ses discussions qui tournaient en rond alors que je savais bien ce qui arriveraient ensuite. Je me tournai simplement sur le côté en fermant les yeux mais elle vint caresser mes cheveux en me disait que je ne serais pas seulement qu'un "ami sans plus". Le yeux clos je fronçai les sourcils, je t'en prie Maggie arrête... ça me fait plus de mal que de bien au contraire. Malgré que nous nous étions éloigner et qu'elle m'avait glissé entre les doigts je l'aimais toujours autant mais je savais que son coeur ne m'appartenait plus, il n'était plus à moi le journée ou elle avait posé ses yeux sur Donaka.

Lentement je sombrai dans le sommeil. Je ne sentis pas quand elle glissa la photo dans ma main ouverte. Les rêves décousus, sans-queue ni tête prenait le dessus dans mon esprit embrumé. J'étais agité malgré le fait que Maggie fredonnait. Quand elle glissa son petit doigt sous le mien mon inconscient je referma sur le sien. Comme si même mon inconscient savait qu'elle serait là pour moi et vice-versa. Je dormis longtemps. Paisiblement? Pas vraiment imbibé et shooté comme j'étais mais je dormis. Je me réveillais tôt le lendemain matin les premiers rayons du soleil tentant de percer mes stores fermés. Je mis une main sur mes yeux et je la sentis pris lentement je me tournai sur le dos pour la voir les petits doigts liés ensemble comme avant, avant ma perdition, avant de la perdre, avant qu'elle s'épanche d'amour pour son prince des ténèbres.

Pendant de longues minutes, presque une heure je la regardai dormir simplement sans bouger, sans parler. Juste mes yeux sur sa petite bouille de gamine endormie.

- Maggie? dis-je au bout de cette heure, Hé la rousse...

Je savais qu'elle aimait pas trop qu'on l'appelle ainsi mais c'Était toujours mon mot pour la taquiner.

acidbrain

-Oui Peut-être Luka.... Mais même si cela se passe ainsi... Je serais toujours là... J'honorerai notre promesse... Nous aurons toujours ce lien indéfectible, même si tu peines à y croire en cet instant...Un jour... Tu trouveras cette femme... je le sais Luka, je le sens... Elle est toute proche... Elle est quelque part... Un jour tu retrouveras cet amour perdu... Et qui sais... Il sera peut-être meilleur...

Je savais éperdument que ce que je disais lui faisait mal mais je le pensais et j'avais besoin de le dire... Il s'endormit rapidement et longuement j'ai caressé ses cheveux doucement tout en fredonnant certaines chansons qu'il adorait. J'y est passé une bonne partie de la nuit, avant de m'endormir, après lui avoir emprunté une clope et un léger anti-anxiolytique. Il avait une collection énorme de médocs, sûrement piqués dans la pharmacie de l'hôpital. Luka était bien loin de son intégrité habituel. Lui qui ne volait jamais, qui avait un honneur indestructible, mais surtout il était droit, franc et ne serait jamais abaissé à voler des médicaments... Au bout d'une dizaine de minutes, je dormais profondément... pas de rêves... Quelques sueurs froides, mais rien de bien grave.

Le soleil perçait des persiennes... je ne pensais pas avoir autant de mal à me réveiller... Mais non, je n'étais pas réveillée, je sentais la luminosité ce qui me fit grincer des dents... Merde, j'ai pris une si grosse dose que cela... peut-être que je n'avais pas vu le nombre de milligrammes et au lieu de prendre la dose minimale habituelle, j'avais pris la dose double... Je sentis bougée mais j'étais incapable de lever le moindre petit doigt ou même ouvrir les yeux...

Une voix s'élève mais semble venir de si loin. Il me faut un effort surhumain pour réagir et pour lui parler...

-M'appelle pas comme ça...

J'avais une voix de personne ivre... Je sursautai doucement... et je souriais, je reconnaissais sa voix.

-Luka... Mon Luka... je t'ai toujours aimé... Même quand tu m'as laissé, et délaissé, je n'ai pas cessé de croire en toi... De t'aimer... D'espérer que tu me reviendrais... Mais tu n'es pas revenu... Mes démons m'ont repris... Et je me sentais si seule... Donaka est venu et m'a mise dans un établissement... Pour me sevrer définitivement... J'aurai pu me pendre, mettre fin à mes jours... ce n'est pas pour Donaka que je restais en vie mais pour toi...

Je baille un grand coup... L'anti-anxiolytique que j'avais pris faisait l'effet d'un serum de vérité, je n'avais aucun contrôle sur ce que je disais...

-Tu es resté mon univers... Mais cela ne suffisait pas... Tu m'ignorais, me laissais dans mon coin alors que tu me promettais autrefois de ne jamais m'abandonner car tu me savais fragile... Mais non... Alors j'ai retourné ma veste et je suis passée... Du côté sombre... Je suis devenue... Une tueuse, pour me décharger de toute cette culpabilité... De faire payer des gens de crimes juste aux yeux de quelques personnes, juste pour être importante aux yeux de quelqu'un... Vu que je ne semblais pas l'être à tes yeux... Et puis cette rage... s'est transformé en sentiments amoureux... Sentiments que je n'avais pas pu concrétiser avec toi...

Les larmes coulent peut-être le médoc, peut être trop de souffrance refoulée? allez savoir...

- Mon Luka... Aujourd'hui mes deux seuls amours me rejettent pour mes erreurs du passé ou pour trop aimer... Je vous prie tellement... De me pardonner... Maintenant... J'ai vraiment plus personne...

Je pleurais à chaudes larmes et les effets du médoc s'estompaient doucement... Je pus enfin avoir la force d'ouvrir les yeux. Mais je me sentais tellement endolorie. J'ai croisé le regard de Luka...

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Forgive me...

Luka & Maggie

Dans mon sommeil je crus l'entendre me dire que la mienne viendrait et qu'elle était proche. Que peut-être ce serait encore mieux. Mais oui et quoi encore? Elle était où cette supposé déesse? Oui parce que pour me supporter elle devra descendre des dieux. Enfin le matin pointa le bout de son nez et toujours les doigts liés ensemble je l'avais réveillé simplement en lui parlant. Ce qui la fit réagir fut le "Hé la rousse". Cependant la voix pâteuse ne me rassura pas du tout mais son sourire radieux me fit sourire doucement.

Je ne put placer un mot que déjà elle m'abreuvais de paroles, de mots. C'était une véritable déclaration d'amour qu'elle me faisait là! Et son cher Donaka? Il était rendu ou lui à part l'avoir foutu à la porte? Et il attendait quoi pour la chercher? Je me serais attendu à se que deux ou trois gardes viennent défoncer ma porte d'ailleurs. Je me redressai en la voyant pleurer. Mes esprits étaient un peu plus clairs que la veille et de la voir me déballer tout ça en pleurs m'arrachait le coeur. Une fois terminé nous regard se croisèrent un instant. Je vis la photo qu'elle avait glisser dans ma main lorsque je dormais et lentement je la pris et la regardait un moment avant de la poser sur le dossier du divan.

- Maggie, je ne sais pas quoi dire...

Lentement je m'approchai d'elle nos petits doigts toujours enlacés et de ma main libre je la tirai à moi lentement et une fois à ma portée je glissai une main sur sa joue les yeux dans les siens et doucement je posai mes lèvres sur les siennes. Ce fut comme une décharge électrique dans mon corps. Combien de nuits j'avais rêver de ce moment? Combien de fois j'avais seulement eu envie de faire ce geste si simple. Je pense que j'étais encore embrumé car en temps normal je l'aurais renvoyé auprès de lui, loin de moi. Mais je voulais saisir cet instant et en faire le mien. Je n'avais plus trop de morale me foutant bien de ce friqué qui l'avait foutu à la porte, la faisait souffrir et la faisait pleurer.

Mes baisers se firent plus intense sur ses lèvres roses. Lentement je défis mon petit doigt du sien pour lui prendre le visage à deux mains et lui chatouiller la nuque du bout des doigts. Je ne ovulais qu'elle en cet instant. Peut-être que je faisais la pire connerie de ma vie mais s'il venait à m'éclater le crâne je pourrais au moins dire que j'ai goûter au miel de ses lèvres, aux plaisirs de la volupté avec elle. J'étais complètement redressé et je la voulais près de moi, toujours plus près de moi

- Si tu savais depuis quand j'en rêve... murmurais-je sur ses lèvres

acidbrain

-Ne dis rien…

Fis-je quand il me dit qu’il ne savait pas quoi dire… J’étais toujours avachie dans un coin du canapé, et je n’avais qu’une envie, c’était à mon tour de mourir… De voir ce que cela faisait de quitter son corps, de se sentir planer, de sentir les griffes de la mort vous prendre à la gorge.

Je le vis me prendre de plus près, sa main sur ma joue et m’attirer inlassablement vers lui. Et si c’était des emphets qui avaient dans ce carton d’anti anxiolytique… Car je me sentais étrangement bien et soudainement sous son emprise. Comme si j’avais toujours voulu que cela arrive. Je me fichais des convenances, après tout, je n’étais pas avec Donaka, je n’étais pas sa chose, ma vie privée le regardait pas… Vu comment allait les choses, je savais comment cela allait se terminer… Je planais moins mais j’étais sur un petit nuage alors que Luka me prit les lèvres et que j’y répondis tout aussi goulûment.

Il me fit qu’il attendait ce moment depuis si longtemps… J’ai souri doucement, comme si j’avais un petit coup dans le nez… Je ne répondis pas, vocalement…Je frissonnais sous sa chatouille dans ma nuque et tous les poils se dressaient assaillis par des frissons intenses… J’ai libéré ses lèvres et j’ai pris sa nuque en défaisant à la hâte, les premiers boutons de sa chemise et en enlevant moi-même mon pull… Si ce n’est pas ce qu’il voulait, j’allais avoir l’air d’une andouille mais je sentais que c’est ce qu’il voulait. Je le laissais faire ce qu’il voulait de moi. J’en avais trop envie moi aussi… Des mois et des mois d’abstinence à espérer en vain. Ne voyant pas de résistance, j’ai retiré la chemise en achevant les derniers boutons et je me suis jetée comme une affamée sur son cou à nouveau, ses épaules et son torse en le dévorant de baisers, de caresses et de petits coups de langue. Ces derniers s’effectuaient sur ses tétons. Avant de remonter doucement au milieu, puis je monte doucement, sûrement, la pomme, le menton et ses lèvres où je lui roule une pelle et je m’allonge doucement sur lui, me tenant que par les bras. Je lui laissais des marques rouges de ci de là, sur le cou, les épaules et tout son torse.

- Moi aussi je te veux… Luka…

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Je souris simplement me laissant faire. Je m'abreuvais de ses lèvres. Je faisais valser ma langue avec la sienne. Ses doigts de firent rageusement les premiers boutons de ma chemise et pendant qu'elle se débarassait de son pull je défis les bouton restant pour envoyer ma chemise valser plus loin. Pendant une seconde nos regards restèrent un dans l'autre comme si on tentait de mesurer l'étendu de se désir entre nous. Mais etait-ce quantifiable? J'en doutais quoi qu'il en soit elle en avait aussi envie que moi.

Quand elle parcouru mon torse je me couchai sur le dos la laissant faire. Sa langue, son souffle et surtout ses baisers qui me rougissait la peau, brûlait mon corps consumant d'envie. Je soupirais en emmenant mes doigts dans sa tignasse rousse. Je me tortillaid un peu sous elle tellement je la désirais et que ses caresses me rendaient fou. Elle ne roula une pelle que je lui rendis avec le plus grands des plaisirs. Elle me griffes it doucement avant de quitter mes lèvres pour me dire qu'elle avait envie de moi. Pendant un moment j'hésitais. Et si Donaka venait à l'apprendre? J'étais quand même un homme doté d'un sens moral...

- Alors t'arrêtes pas princesse... t'arrêtes surtout pas..

Je repris ses lèvres mes mains descendaient dans son dos pour saisir son postérieur qui me rendait toujours fou. Je remontait du bout des doigts et défit son soutien-gorge non sans un peu de mal. Je fit glisser ses bretelles quittant un moment là peau de son cou pour lui laisser l'occasion de l'enlever elle-même pour m'offrir le spectacle de sa poitrine. Quand elle libéra sa poitrine je me retint de pousser un cri de joie. Je remontai mes mains sur son ventre plat et prendre sa poitrine en coupole entre mes mains. Je relevai un regard envieux vers elle. Rapidement je me relevai et enfoui mon visage entre ses sens rond et parfait. Je parcourait celle-ci de lechouilles, de baisers ou je mordillais doucement en soupirant et gémissait doucement sur sa peau de satin

Je me foutais de tout en cet instant, le monde s’était arrêté de tourner, ou tourner sans nous au choix. Il n’y avait que lui, lui, et encore lui. Même si c’était la dernière fois que je le touchais ainsi, je voulais qu’elle soit merveilleuse, magnifique et inoubliable. Je voulais que cette nuit, soit LA nuit qui le ramène à la vie, et soit l’image parfaite du « je t’appartiendrais toujours, même si le destin nous sépare » échangé un peu plus tôt. Je voyais bien que je lui faisais grand effet, il avait tellement envie de moi qui se tortillait comme un ver tellement cela devenait insoutenable. Mais je ne comptais pas arrêter mes tortures en si bon compte. D’ailleurs quand il m’empoigna les fesses, j’ai sursauté de plaisir et j’ai émis un petit cri de désir. Ses mains remontèrent mon dos et me firent frissonner, tandis que les miennes se baladaient sur son torse avant d’aller jouer dans ses cheveux. J’étais sur lui, mais à un moment je l’ai fait se redresser quand il détacha mon soutif et que je l’achevai de l’enlever. J’ai vu ses yeux d’enfants devant le jouet de leur rêve.

Je sentais les papillons dans mon ventre s’intensifier quand il parcourait mes seins de bienfaits, de léchouilles de caresses et de baisers qui souvent mordillaient quelques parties de peau d’ici-delà… J’entendais ses gémissements tandis qu’il détaillait ma peau douce. Mes mains descendirent doucement le long de son dos, tandis qu’il avait mis sa tête entre mes seins… Je me suis débarrassée à la hâte de ma jupe courte qui traversa rapidement la pièce, plaquant mon bassin contre lui, lui montrant clairement mes intentions… Nous étions tous les deux sur les genoux, sa tête dans mes seins, moi le regardant doucement, les yeux tendres, amoureux et bienveillants… Basculant ma tête en arrière quand le désir et l’effet qu’il me faisait devenait trop dur à supporter… Je soupirais de plus en plus bruyamment. Quand il sortit sa tête de mes seins, je lui ai roulé une autre pelle bien plus intense en poussant doucement et en caressant légèrement son entrejambe…

-Laisses toi aller… Que cette nuit soit mémorable…

Je voulais qu’il se libère, qu’il libère de sa frustration de ne pas m’avoir eu pour lui tout seul… je voulais qu’il laisse aller son loup sauvage, ce côté sauvage qu’il avait dans ses yeux et qui m’avait fait craqué… Je voulais qu’il me malmène dans un amour, une passion et un désir plus que parfaits.

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Forgive me...

Luka & Maggie

J'étais aux anges, au paradis. Elle s'offrait à moi et moi je ne la repoussais pas bien au contraire. Elle m'avait fait relever sur mes genoux pendant que je la débarrassais de son soutien-gorge. D'ailleurs pour une rare fois je la vis en jupe qui valsa au bout de la pièce pendant que je m'occupais de son buste qui sentait bon le parfum. Je sentait ses mains dans mes cheveux pendant que sa respiration s'accélérait et que je lui procurais mille et un frisson. à peine sortit de sa poitrine elle colla son bassin au mien devinant ainsi moi aussi combien l'excitation était à son paroxysme. Elle m'embrassa avec passion et je la collai encore plus sur moi lui rendant son baiser avec autant, sinon plus de ferveur.

D'Ailleurs sa main alla s'égarer sur mon entre-jambe me faisant grogner légèrement contre ses lèvres. Dire que j'ai rêver de ceci des mois entier avant qu'elle ne me préfère à son gros friqué. Elle se détacha de moi en me disant de me laisser aller, que cette nuit soit mémorable. Mais j'y comptais bien d'ailleurs! Je la pris contre moi simplement me sentant devenir plus fort, ou du moins moins déboussolé qu'à son arrivée. Je lui passai les jambes autour de ma taille et allai vers ma chambre les lèvres soudées aux siennes. Je la couchai lentement sur le lit.

Je me relevai un instant pour la détailler dans toute sa beauté de femme avant de me défaire de mon boxer et me placer au-dessus d'elle. Je l'embrassai pour descendre dans son cou, sa poitrine encore une fois ou je m'attardai et descendre à son ventre allant caresser son entre-jambe au passage. Je continuai mes course sur ses cuisses ferme. Putin elle avais des cuisses d'acier depuis qu'elle était au service de Donaka! Bon bien ça n'avait pas que du mal ce mec! Je revins à sa bouche et d'une main je fis glisser son slip. Ainsi nu comme des vers je caressais son corps avec une envie dévorante. Je savais qu'elle n'avait jamais rien fait avec personne alors je voulais que se soit parfait pour elle aussi. Sans un mot, lentement je me plaçai sur elle sur les coudes les yeux dans les siens attendant son accord silencieux. Une fois que je l'eus je me glissai lentement en elle allant l'embrasser tendrement. Je frissonnai de savoir que j'étais le premier.

Je sentis cette petite résistance et doucement je poussai en attendant que la douleur passe. Pour ensuite me mouvoir en elle lentement d'abord pour qu'elle s'habitue et de mon côté j'allais lui dévorer le cou. Je savais que je me faisais mal de faire ça. Elle ne resterais pas avec moi, elle retournera un jour vers lui, elle me laissera seul encore. Tout ça je le savais mais présentement je me foutais bien de le savoir. Elle était là entre mes bras, à moi. Combien de temps? Je ne le savais pas. Mais je voulais profiter de son corps autant que je le pourrai.

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Il passa mes jambes autour de sa taille et me porta délicatement sur le lit alors que je lui dévorai son cou de baisers et je gâtais son dos de caresses quand nos lèvres n'étaient pas fixées ensembles... Je ne voulais que le sentir en moi, proche de moi, je voulais sentir nos cœurs frapper à l'unisson dans notre poitrine. Oui certes, cela ne durerait qu'un temps, je sais qu'il allait encore avoir mal, mais il pouvait se passer tellement de choses avant que quelque chose de bien ne m'arrive. J'avais l'impression de vivre dans un rêve. Un rêve qui ne devrait jamais prendre fin...

Nous nous sommes allongés sur le lit, lui au-dessus de moi, prenant un malin plaisir à détailler chaque centimètre carré de mon corps. Je voyais l'expression de ses yeux, envieux, fous de désirs, je souris et je le laisse faire ce qu'il veut de moi. Il avait enlevé son boxer entre temps avant de reprendre mes lèvres, mon cou, mes épaules, ma poitrine, mon ventre et continuer de descendre jusqu'à arriver à mon entrejambe. Son baiser me fit gémir, enfin ses... Tous sans exception, où qu'ils soient me faisaient gémir terriblement. Mes mains étaient en panique, les cheveux, le dos, les fesses, elles détaillaient tout son corps griffant de temps à autres la portion de peau qui avait le malheur de se retrouver en dessous.

Nous étions désormais tous les deux nus comme des vers, reprenant un peu mes esprits je suis allée taquiner à mon tour son entrejambe histoire de le rendre fou... Je le voulais sauvage, je le voulais brute... je le voulais comme si c'était la dernière fois, et en plus de mon accord du regard, c'est ce que je lui faisait comprendre.

Il prit mes lèvres passionnément alors qu'il glissait doucement en moi... J'ai gémi et tout mon corps ses crispés et je me suis légèrement cambrée, trouvant cela aussi étrange que délicieux comme sensation... Il était doux, il était mon premier... Je lui avais promis qu'il le serait, j'étais aux anges... Il me dévorait le coup de baisers, de petites morsures, de léchouilles parfois, pour que je m'habitue doucement à le sentir en moi... Je gémissais de délices... Je n'avais jamais connu une sensation aussi douce et aussi... intense... Peut-être à part la peine sans fins que j'avais ressenti en quittant le manoir...

Je voyais bien qu'il réfléchissait à la même chose que moi, qu'un jour, nous ne serions plus ensembles, qu'un jour il risquait de rechuter... Mais j'étais persuadée qu'un jour, il trouverait sa perle, à défaut d'être avec moi...

-Luka... Quoiqu'il arrive, Je serais... toujours... A toi... car la seule chose... Qu'on ne pourra... pas nous... Enlever... C'est que... tu ...es... Et que tu... resteras... Mon premier... L'homme... que j'ai aimé...charnellement... en premier...

Je haletais de plus en plus, mon corps entier était en feu, je voulais qu'il aille plus vite, plus fort, qu'il soit bestial... et surtout qu'il prenne le contrôle totalement... Mes yeux fichés dans les siens, je réclamais, j'en avais besoin...

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Forgive me...

Luka & Maggie

Même si c'était la première fois pour elle je la senti prête pour moi. Elle se crispa à peine quand je me glissai en elle s'accrochant à moi. De mon côté je remontai le regard pour m'accrocher à son regard me perdre dans ses prunelles. Je la couvris de baisers, de caresses. Malgré cet état de désir intense entre nous n'en reste pas moins que je pensais que c'était me faire souffrir faire ça mais mon corps, mon âme le demandait, il devait la posséder au moins une fois dans sa vie! Quand elle me dit que même si la vie nous sépérait, je resterait son premier à qui elle se livrait ainsi. Je la fis taire en plaquant mes lèvres sur les siennes. Je ne voulais pas entendre ses mots, pas là, pas en ce moment! Je la voulais à moi et juste pour moi. Présentement nous étions les deux seuls humains de la terre point barre.

Je sentis qu'elle en voulais plus, elle ne voulait pas de cette tendresse presque romantique, elle voulait... non NOUS voulions nous posséder aussi fort que nous nous étions aimés, aussi fort qu'était ma détresse et ma solitude. Que je la possède comme jamais je n'ai pu faire avant ce soir. Doucement je remontai ses mains en mettant les miennes enlacés. Prisonnière de notre désir de se posséder, de se perdre dans la luxure. Lentement j'accélérai la cadence m'enfonçant toujours un peu plus en elle. Les yeux plantés dans les siens je m'accrochai à elle comme un naufragé à sa bouée. Je me donnai totalement à elle. Plusieurs minutes à lui marteler le bas-ventre. Je lui donnai un moment de répit défaisant mes mains des siennes et me mettant à genoux tenant ses hanches fermement entre mes mains. Je sentais que j'étais animé par mon seul désir, ma seule passion. Je voulais délivrer mon âmes de tout ses démons du passé. Ma femme mourante avec ma fille, mon fils mort sous l'impact, les funérailles, la perte de Samantha, d'Abby et la sienne. Je voulais me sentir vivant encore une fois, juste un fois dans ma vie quitta à se que je meure demain.

Je la tirai à moi sauvagement pour qu'elle soit assise sur moi et je la collai à moi comme si nous pouvions faire qu'un corps. C'était le désespoir, la peine, la détresse qui nous animaient. Je crispais mes doigts dans la chair tendre de son dos pendant que je dévorait ses lèvres rougies de tant de baisers, j'enroulai ma langue autour de la sienne avant de partir à l'aventure de son cou, pétrir tendrement un sein à ma portée. J'avais envie d'être une pieuvre pour la toucher partout, la rendre totalement folle. Avoir ce désir d'entendre qu'elle ne partirais plus jamais, qu'elle serait mienne et non plus celle de ce mécène de merde. De ce diable tentateur qui me l'avait arraché. J'avais envie de l'avoir pour moi seul égoïstement, ne plus la laisser partir quitte à l'attacher dans mon lit pour l'éternité. J'haletait et gémissais fortement tellement l'excitation était intense. mon cerveau n'était plus là, j'Étais dans les cieux avec elle me perdant dans cette luxure si bonne que mon corps brûlait.

acidbrain

Je vivais un rêve. Un rêve que je ne pensais jamais voir se réaliser… Il avait compris que j’en voulais plus, que je voulais qu’il me possède aussi fort qu’était notre solitude, notre détresse, et O combien nous nous étions aimés tendrement, sans jamais aller plus loin que les caresses… Il commença par m’emprisonner les mains et à continuer ses allers retours dans mon bassin, en martelant de plus en plus fort… Je gigotais un peu, tellement c’était bon et mes gémissements étouffés devinrent rapidement des cris de libération. Nous appartenions l’un à l’autre. Personne n’existait, juste nous deux. Juste notre désir et notre passion. Je pensais alors que je pouvais mourir en paix, j’étais aimée par le seul homme que je ne pensais jamais avoir, avant Donaka, avant la Tueuse, avant tout ce sang sur les mains. Jamais en venant ici, j’aurai cru à un tel retournement de situation. J’allais partager sa couche… Et peut-être plusieurs nuits, jusqu’à ce que je me décide à reprendre mon errance… Difficile… Mais je savais que désormais, j’avais un pied-à-terre auprès de lui.

Il s’agenouilla me prenant fermement les hanches, et continuait plus fort, plus loin. Lui aussi continuait à gémir de plus en plus fort… C’était intense, j’aimais ça, que dis-je j’adorai ça. Mes mains, ne pouvant pas faire grand-chose faisait des va et vient, de ses cheveux à son dos avant qu’il m’asseye sur lui et que ce fut à moi de donner le la. Il m’allongea sur lui, enfonçant autant que moi, les ongles dans la chair de l’autre afin d’augmenter la pression… Ma voix se libérait de toutes les chaînes et muselières que j’avais dû mettre en place avec Donaka, je ne me souviens pas d’avoir hurlé mon bonheur à ce point. Nous étions animés par la peine, la peur, la détresse, mais cela semblait ne pas dominer notre désir et notre passion pour l’un et pour l’autre. Mes lèvres comme les siennes devaient commencer à saigner, pour avoir autant été embrassées, mordillées, léchées. Il les reprit et je les partageai avec passion. Il partit dans mon cou. Je respirai fort dans ses cheveux. Nos deux corps perlaient grandement de sueur. Il pétrissait amoureusement un des captifs à sa portée, tandis que moi j’augmentais la cadence des coups de bassins et mes ongles lui laissaient des sillons rougis dans son dos.

La passion et le désir que j’avais dû refouler à son égard se déchaînait. Nous avions la même idée, devenir des êtres aux milles mains pour rendre fous l’autre, pour être partout et nulle part à la fois. Je faisais en sorte de le rendre asse dingue, pour que nous soyons plus que des bêtes avides du corps de l’autre, sans aucune raison et sans aucune limites.

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Forgive me...

Luka & Maggie

Assise sur moi je crispai les doigts dans son dos. Son bassin ondulait sur moi toujours que se soit plus sauvage, plus bestial. Simplement guidé par son désir de se noyer comma moi dans ce tourbillons qui nous embrumaient. Ses doigts, ses mains étaient partout et nulle part à la fois. Elle m'assourdissait de ses sons qui sortait de sa gorge délicate. Ses cheveux de feu me chatouillait les joues, mes doigts s'emmêlaient dedans. Je la serrais tellement contre moi que parfois j'avais peur de l'étouffer. Je la serrais comme pour l'empêcher de fuir, comme pour me dire que je ne rêvais, qu'elle était là avec moi partageant un moment illusoire où on s'aimaient. Un moment ou nos corps s'unissaient pour se réconforter, se bercer dans cette tendresse voluptueuse.

Je restai ainsi de longue minutes avec elle sur moi noyant mes yeux dans les siens connecté comme jamais je n'avais été avec elle. Même en bossant avec elle c'était simplement des regards complices et affectueux que nous nous échangions ou parfois un effleurement ici et là mais rien de déplacé mais assez pour que cette affection grandisse... et que je la laisse aller vers un autre homme qui lui semblait totalement éperdu d'amour pour elle.

Comme pour effacer cette image je la retournai sur le lit et toute cette colère qu'elle m'ai échappée, cette hargne envers cet homme qui l'avait foutu dehors, ma déception de l'avoir vu se laisser presque mourir pour lui vint en vague et mon côté sauvage, bestial prit le dessus. Je voulais la voir perdre la tête, savoir que son cerveau se liquéfiait devant mes assauts aussi tendres et fougueux. Je m'enfonçait en elle toujours plus profondément en gémissant fortement pendant qu'elle emplissait la chambre de ses hurlements. Mes caresses était un peu plus brusques, bestial mais sans chercher à lui faire mal. Je m'étendis sur elle croisant mes bras dans son dos. La sentir près de moi, toujours plus près pour lorsqu'elle s'en irait je garde se souvenir de sa peau moite contre la mienne. D'un coup de hanche je changeai les rôles elle me surplombant dans cette lueur de la nuit.

Je me laissai porter par ses mouvements en tentant de garder les yeux ouvert pour imprimer chaque images, chaque plissement de nez, chaque caresses qu'elle pouvait me faire en faisant dresser les poils sur mes bras.

- Tu es... magnifique.

Simplement et encore je trouvais ce mot tellement faible! Je serrai ses hanches entre mes mains pendant qu'elle me faisait de délicieux supplices auquel je me laissais faire, je me laissai torturer avec plaisir. Mon coeur frappait dans ma poitrine presque au bord d'en sortir. C'était les plus belles retrouvailles jamais fait dans une vie d'homme. Mon corps était le sien elle pourrait en faire se qu'elle voulait pour le moment j'étais une poupée de chiffon entre ses mains. Je la laissai ondoyer sur moi de longs et interminables chapitres. N'en pouvant plus je la tirai à moi plaquant mes lèvres sauvagement sur les siennes et rouler une nouvelle fois sur elle. Je fis relever ses bras au-dessus de sa tête et avec tout le désespoir, l'amour et toutes ses émotions mélangées je donnai de furieux coup de bassin avant de redescendre une main et embrasser sa paume en remontant vers son épaule. Je fis le même manège avec son autre main avant d'aller me réfugier dans son cou.

- Ne me laisse pas Maggie.... je t'en prie.... murmurais-je au creux de son oreille

Une nuit ou tout deux on se donnaient totalement l'un a l'autre. Je dormais contre elle serrant mes bras autour d'elle l'illusion qu'elle allait rester pour toujours avec moi. Seulement au matin assez tard je me heurtai à un lit vide et une place froide. Je me relevai l’appelant espérant la retrouver à la cuisine ou au salon mais rien. Pas un mot même pas un bagage... elle était partie, elle m'avait encore une fois laisser seul. Quel con j'ai été de croire qu'elle laisserait son gros friqué! Je reperai une bouteille à peine entamer et en bu plusieurs verres en colère contre moi, contre l'univers entier qui s'acharnait sur moi.

acidbrain

La nuit que j’avais passée était la plus belle et la plus douce mais aussi la plus chaude de toute ma vie… Je n’aurai jamais pensé qu’un jour, Luka s’ouvrirait suffisamment pour me laisser être près de lui à ce point. Le mal était fait, il ne s’en remettrait jamais si je repartais. Mais pour l’instant le présent, ne plus penser à l’avenir, vivre chaque minute à ses côtés. Luka… Je suis toujours amoureuse de toi, lui avais-je murmuré à l’oreille tandis que nous étions dans la fin de l’acte, une belle apothéose. Il n’avait pas fallu longtemps pour s’endormir enlacés l’un contre l’autre, comme si nous étions un tout…

Il devait être tôt quand mes yeux se sont ouverts sur le jeune homme profondément endormi. Je me suis défaite de son étreinte et je me suis doucement levée sans le réveiller. Je me suis habillée rapidement et je suis sortie chercher un bon café et des viennoiseries pour lui faire un bon petit déjeuner. Je m’étais déjà repérée dans le coin si bien que je ne mis pas longtemps à trouver la Boulangerie la plus proche. Je songeais que j’aurais peut-être dû lui laisser un petit mot en lui disant que j’allais revenir. Mais bon, je comptais sur la chance du fait que c’était un gros dormeur, par conséquent j’ai continué mon chemin, j’ai acheté ce qu’il me fallait et je suis rentrée avec le sourire aux lèvres…

Je ne pensais pas qu’en une petite heure, j’allais le retrouver dans cet état…

-Luka ! Mais qu’est-ce que tu fais ? Ce n’est pas un peu tôt pour picoler ?

Fis-je en débarquant dans la cuisine, en prenant verre et bouteille et en vidant le tout dans l’évier. Même s’il allait contester, je me suis affairée à faire un café serré rapide, sans sucres, comme il le prenait d’habitude.

-Luka, Crétin, je suis partie chercher des viennoiseries, je te signale juste que mon sac à dos où il y a le peu d’affaires que j’ai pu emmener est toujours là dans le salon ! Si j’étais vraiment partie, il manquerait notamment ce sac non ?

Je lui ai apporté sa tasse et je l’ai pris dans mes bras en caressant son dos, en prenant ses lèvres et en le regardant droit dans les yeux.

-Luka, je suis là, je ne suis pas partie sans toi… Je suis là… Je voulais juste… Te faire un bon petit déjeuner… J’ai tout pris pour le faire… Voyons Luka… Qu’est ce qui t’a pris de réagir comme cela… Si… Impulsivement… Je ne vais nulle part…

Messages : 44 Date d'inscription : 17/09/2015 Age : 46 Localisation : Chez moi

Si j'avais pris deux secondes pour pensé aussi! Juste faire le tour de l'appartement, j'aurais pu voir son sac dans le coin du salon. Mais non! Au lieu de ça j'ai préféré croire qu'elle était retournée avec son gros friqué. J'avais mal et je voulais faire taire cette douleur. J'avais l'impression d'avoir le coeur passé dans un broyeur. Les entrailles me serraient à la simple pensée qu'elle était partie dans ses bras.c'est pourquoi je pris une bouteille de vin et m'en versai un verre.

Je sursautai en entendant sa voix dans la cuisine. La bouteille à moitié je tournai un regard surpris vers elle. Pas un cri simplement sa voix douce légèrement déçue et tout ça en m'enlevant la bouteille et le verre et le vidant dans le lavabo. Je n'opposais aucune résistance trop surpris et honteux que j'étais. Je me reculai à la table en penchant la tête.

- Je suis désolé Maggie.

Elle s'affaira àfaire le café me signalant que son sac était encore ici dans un coin du salon. Je passai la tête et je le vis la ou elle l'avait posé la veille. Je ferai les yeux, poussant un soupir et fermant les yeux. Quel con oui!/

Je pris la tasse fumante qu'elle me tendit et je la déposai sur la table. Quand elle me prit dans ses bras, je la serrai contre moi simplement me laissant submerger de ce sentiment que je savais interdit. Je pris ses lèvres avec la même ferveur que la veille.

Quand elle me parla, je me reculai d'elle et m'assied mettant mes larges mains autour de la tasse. Pendant un instant je regardai mon reflet dans le noir du café. Elle savait comme moi que nos jours... que dis-je nos heures étaient comptées.

- Je n'irais nulle part avec toi Maggie et tu le sais parfaitement. C'est une question de temps avant que Donaka ou ses sbires débarquent ici. Je sais que tu retourneras à ses côtés et toi aussi avoue-le. Pourquoi picoler quand tu es arrivé? Parce que je pensais que ça y était que tu étais dans ses bras Mag.

Je relevai le regard vers elle avant de prendre une gorgée de mon café. Elle était belle à crever, tellement belle! Bien que je connaissais peu Donaka, je savais qu'ils étaient comme des aimants. Quand leurs regards se sont croisés, j'ai su que tout deux étaient du même calibre, de la même trempe. Je me levai et allai vers elle et la tirai à moi.

- Cependant... pour l'instant tu es ici et tu es à moi et je compte bien profiter de ta présence.

Je la collait à moi plaquant mes lèvres sur les siennes et je la renversait doucement sur la table de la cuisine. Mes lèvres toujours soudées aux siennes, je fis passer mes mains sous son chandail pour me saisir de sa poitrine... nue? Elle avait du se lever rapidement pour ne pas mettre de soutif. E fin j'allais pas m'en plaindre non plus. Je descendis à sa nuque remontant lentement son chandail pour aller le chercher et mordiller sa poitrine parfaite. Je me brûlis les ailes, je le savais mais je ne pouvais résister à l'envie. De toute façon se sera les derniers moments de volupté que nous connaîtront tout les deux alors autant en profiter pendant que sa passe.

» Now it's time to fix all about me...[PV Luka]
» Luka Kovac (U-C)
» (m) Luka Kovac ft. Goran Visnjic