Have you ever dance with the Devil at the moonlight?

Messages : 72 Date d'inscription : 08/02/2016

Si j'avais su... si un jour je me serais douter de quoique se soit jamais je n'aurais pris ce petit sculpteur sous mon aile! J'avais invité le jeune artiste à discuter pour exposer quelques-unes de ses oeuvres à mon entreprise de sécurité. La discussion allait bon train et le jeune homme sembla enthousiaste quand mon mastodonte de muscle Hans, entra et me glissa à l'oreille qu'il avait du mal à faire parler un impudent à son contrat. Je m'excusai à mon jeune prospect et descendis dans la salle prévu à cet effet et m'occupai personnellement de cet homme qui se jouait de moi. En quelques minutes il fut hors d'état de nuire après ses supplications d'honorer son contrat. Je savais bien qu'il ne le ferais pas alors d'un mouvement de main je lui brisai le cou ordonnant à mes sbires de se debarasser du corps. A peine revenu dans mon bureau le jeune homme se dépêcha de ramasser ses effets me stipulant une urgence.

Quelle ne fut pas ma surprise de voir des policiers débarquer à ma sortie de mon travail m'ordonnant de lever les mains enfin vous savee bla bla habituel et je m'opposai fermement. Je ne sus ce qui se passa mais les yeux me brûla tellement que je crus qu'ils m'avait foutu le feu au visage. J'étais donc la étendu je ne sais où car le noir m'enveloppait. La douleur avait quelque peu disparut mais était toujours présente. Où j'étais je ne le savais pas tellement il faisait noir. J'entendais des bruits sourds mais pas assez distinct pour que je puisse savoir où j'étais. Je voulu enlever ce truc qui me bouchant là vue. Alors lentement j'enlevai le bout de tissu humide et ma vision était flou. J'étais ou à la fin?

Je me redressai lentement tentant de me situer. Mais une main se bloqua sur un bord du lit. Une menotte? Qu'est-ce que je foutais avec une menotte? Je tirai dessus rageusement quand je te dis un rideau se tirer.

- Monsieur Mark, calmez-vous. Laissez moi voir...

Je stoppais mon geste et me laissai faire. Je cru discerner une forme féminine mais je ne la connaissait pas.

- Dans quelques heures votre vision sera rétabli. J'appelle un agent pour vous reconduire à votre cellule.

- Quoi?! Ma cellule?

- Oui. Je ne connais pas les raisons de votre détention seulement que vous êtes en détention provisoire.

Pas un mais deux agents me libérerent du lit pour menotter ma main libre et direction ma cellule. Un peu dans le flou je rageait intérieurement. Comment je m'étais fait prendre? Le garde me détacha sèchement les menottes et hélai le garde.

- HÉ! J'ai droit à un appel non?

Un soupir et on m'amena à une salle et on me donna un téléphone en me disant que j'avais droit à vingts minutes. Aussitôt je composais le numéro du manoir. Prévenir Maggie pour ne pas qu'elle se ronge les ongles au sang. Une, deux... Trois sonneries et se fut Maddox qui répondit et je lui sommai d'aller chercher Maggie presto.

- Maggie... appelle mon avocat et vient au poste aussitôt..

Sept mois de grossesse. J’avais l’impression d’être une roue de tracteur mal gonflée. J’étais en train de bouquiner sur le lit quand Maddox tapa à ma porte et entra l’air très grave.

« Magg, c’est Don… Ca n’a pas l’air d’aller… »

Quand je vis sa mine déconfite je lui arrachai limite le combiné des mains et d’un allo tremblotant j’ai attendu. Je dois dire que lorsque je l’ai entendu, je n’en croyais pas mes oreilles. J’ai cru que j’allais m’étrangler tellement ma salive mettait du temps à se déglutir, mon cœur rata un coche et je sentir l’enfant que je portais devenir plus turbulent. Je caressais mon ventre… On l’avait chopé… Mais il y avait tellement de rumeurs… Rumeurs d’un groupe de frappes bien organisées qui voulaient le faire taire pour ne pas payer…

- Donaka, que s’est-il passé ? Est-ce que tu vas bien ? Je vais tout faire pour te sortir de là, où que tu sois quoiqu’il arrive !

Je n’avais pas quitté ma chambre de toute l’après-midi, je n’étais pas venue à l’entreprise car j’avais passé une sale nuit. Comment avait-il pu se faire serrer, lui qui est si discret et qui élimine la menace s’il y en a une. Mais là, c’était n’importe quoi ! Donaka était connu pour son mécénat mais aussi pour sa boîte de sécurité qui était connue dans tout le pays et qui avait des succursales un peu partout en Amérique. Maddox me vit me tendre… Et j’entendis la respiration haletante de Donaka, comme s’il s’était fait un peu pressé pour ne pas dire autre chose.

-Mon ange de la mort je vais te sortir de là ! Où que tu sois, ne dis rien tant que ton avocat n’est pas là…. *je fis signe à Maddox de le prévenir* Je t’aime Donaka, je vais venir te trouver et on sortira de ce mauvais pas ensembles ! Comme toujours… Tous les trois !

Pendant une courte vingtaine de minutes j’essayais de connaître ce qu’il s’était passé et ce que j’entendais ne me rassurait pas… Bon, je n’avais aucune preuve, mais la seule personne à laquelle Donaka avait parlé, était ce sculpteur… Un certain Matthias. J’allais m’en occuper ! J’entendis le garde dire que les vingt minutes étaient écoulées. Je n’eus même pas le temps de dire que je l’aimais tendrement, pardon, qu’on l’aimait très fort que nous fûmes coupés violemment. Je raccrochais la mort dans l’âme.

Je me fis une rapide toilette, mis des vêtements confortables. Inutile de dire que je redoutais ce qui était en train d’arriver. Mais aussi que j’avais très peur, il fallait que je reprenne mes esprits, pour l’enfant, ce n’était pas le moment de lui donner naissance prématurément. Prête, Mac me conduisit au commissariat. Ma nuit était loin d’être terminée. Oh que non, le trouver du premier coup aurait été trop simple. Quand je me suis présentée à l’accueil du commissariat principal, on m’a regardé avec des grands yeux quand l’hôtesse m’a dit qu’il n’y avait pas de Donaka Mark en rétention… Je lui ai demandé de vérifier, mais le verdict était tombé il n’était pas ici… Après avoir insistée, l’hôtesse appela les filiales du commissariat. Non, personne du nom de Donaka Mark n’avait été arrêté. Mon sang ne fit qu’un tour…

Après que Mac m’ait emmené limite de force dans la voiture pour récupérer, j’ai pris le téléphone de la limousine et j’ai appelé Stephen.

-Steph… Réunis toute l’équipe, on a une GROSSE tuile !... Donaka est en danger… Je ne sais pas pourquoi, mais il est en danger !

Je lui ai donc expliqué grossièrement la situation tandis que Mac avait repris la route en direction du bureau de Donaka.

- Je vais à la boîte… Réunis tout le monde… On va avoir besoin de tous vos talents… Rendez-vous dans vingt minutes !

Mac arqua un sourcil tandis que je raccrochais, son regard croisa le mien et il mit pied au plancher. Quand nous sommes arrivés, le parking était désert, je suis rentrée en coup de vent, enfin autant qu’un mammouth comme moi peut faire dans mon état et je me suis rendue dans la salle de réunions. Ils étaient tous là…

-Donaka… A été… Enlevé…

Messages : 72 Date d'inscription : 08/02/2016

Je ne voulais pas l'inquiéter mais c'était la seule que je pouvais prévenir dans cette situation. Mes gardes aussi mais c'était Maggie qui était importante. Enceinte jusqu'aux oreilles et ronde comme pas une c'est bien loin de mon idée de la faire accoucher avant son temps. Sa voix résonna dans mon oreille inquiète et tendue.

- Maggie... je vais bien. Je ne sais pas ce qui c'est passé. Des policiers m'attendait à l'entreprise et la je suis au poste de police en détention provisoire. Je ne sais pas les chefs d'accusations. .. ils me l'ont probablement t dit mais avec le poivre dans les yeux...

Ah merde! Je l'avais échappé celle-là. Bravo pauvre con pour la rassurer. Tout de suite je lui dit donc que j'avais été à l'infirmerie ou j'avais été soigné et qu lentement je retrouvais la vue. Elle m'assurant qu'elle me sortirait de là ensemble comme toujours. Unis dans l'adversité. Pendant les dernièces minutes restantes je tentait de lui expliquer ce qui c'était passé et le tout en lui jurant que j'attendrais mon avocat. Après le temps apparti la porte s'ouvrit à la volée me gelant dessus que c'était terminé je fis signe une minute mais un doigt appuya sur le téléphone coupant la communication. Aussitôt je me levai d'un bond près à le taper.

- Une putin de minute! C'est tout ce que je demandais pour rassurer ma conjointe! Bordel elle est enceinte!

- Calmez-vous monsieur Mark.

- Si elle accouche prématurément je vous tiendrais tous responsable!

Un coup de teaser me jeta au sol en grognant de douleur. Bordel! Ils comptaient bien me faire payer pour... pourquoi au juste? On me releva durement et me jeta dans une cellule ou je me heurtait à un petit lit miteux. En grognant je me redressai et crus voir des masses autour de moi. Je remarquai un gros balaise tatoué en face de moi me regardant durement. Pourquoi je sentais que ce soir ce n'était pas un bon soir?

La garde rapprochée était en état d'alerte. Hans se sentait presque mal d'avoir été déranger son patron. Il était resté à l'entreprise tentant de rassembler les morceaux. Il fut surpris de voir Stephen et Maddox arriver en trombe et ouvrir la sale de réunion. Aussitôt il les suivit sans un mot. Un à un les gardes arrivèrent se tassant dans la salle. Mac arriva en même temps que Maggie à bout de souffle.les trois mots qu'elle cracha fit l'effet d'une douche froide. Stephen regarda Maggie incrédule. C'était impossible! Donaka se protégeait comme pas possible! Toutes se pièces étaient close et insonorisée, les portes de métal épais. Non quelqu'un avait parlé c'était la seule chose possible.

- Maggie... qu'est ce qui te fait dire que Donaka c'est fait enlevé? Hans tu as bin dis que les policiers étaient là non?

- Oui c'est bien ça Steph...

- La seule chose que je peux voir Magg c'est que quelqu'un ai parlé. Il a appelé Maddox ma dit qu'il avait joint son avocat.

Stephen alla lui chercher un verre d'eau et la fit asseoir. Dans son état il ne fallait pas qu'elle s'énerve. Le garde s'assied à ses côtés la faisant parler pour savoir ce qui en était. Il fronça les sourcils en entendant que le no. De Donaka n'était pas fiché dans les arrestations. Maddox était caler en informatique aussitôt Stephen lui jeta un regard.

- Maddox fais une recherche presto!

- J'y vais de se pas!

- On va le trouver Maggie. C'est une question de minutes.

Maddox piano ta sur un clavier comme une dingue. Il pressa l'ordinateur mentalement. Personne ici n'aurait failli à leur parole. Au nombre de test de loyauté qu'il leur avait fait passer c'est qu'il était certain d'eux. Après une bonne dizaine de minutes il brandit une feuille avec le poste ou Donaka avait téléphoner.

[ b] - Ce que j'ai trouver est un poste mais... si ma mémoire est bonne c'est un repaire de truands... il a du se faire piéger. Au nombre de personne qu'il a éliminé se serait pas étonnant. Puis des policiers ri poux il y en a à la pelle... [/b]

-Stephen, écoutes, les fois précédentes, je ne me suis jamais trompée… Ce n’était pas des vrais flics, je viens de faire le tour des commissariats et il n’y a pas une trace de Donaka !... Oui mais pour l’avocat, je crois que là où il est, cela ne va pas lui servir des masses…

Je serrais le combiné dans mes petites mains tremblantes. Les pneus de l’Audi crisse dans la grande cour s’arrêtant à hauteur de ma portière devant le hall d’entrée. Quand je suis rentrée dans la salle de réunions, ma déclaration jeta un certain froid. Après leur avoir succinctement expliqué et donné les informations, aussi maigres soient-elles dont je disposais, Stephen demanda à Maddox de faire une recherche pour essayer de retrouver et de tracer le numéro. On se serait cru dans un mauvais polar. Il m’assura qu’on allait le trouver et on a trouvé une piste au bout de dix putains de minutes ! Je me suis rapprochée me tenant le ventre et j’ai regardé les informations à l’écran. Je me suis laissée choir sur une chaise et j’ai réfléchi.

-Non, les gars c’est trop simple… Ils savent qu’on doit le chercher, et donc ils vont le déplacer, ou mieux encore, ils ont réussi à mettre en place un système de redirection d’appels. C’est un numéro dans un lieu donné qui apparaît, mais les gens qui l’utilisent sont à un tout endroit… Madd est bien placé pour savoir qu’aujourd’hui avec l’informatique, tout est possible…

Fis-je avec un air grave… Je jouai avec mes doigts sur le verre de la table… J’étais très nerveuse, mais il fallait que je me calme, pour le bébé. J’étais déjà une baleine, c’était pas la peine d’en être une dans un état second proche de l’accouchement prématuré…

-Quand j’ai parlé aux policiers, il n’y avait aucune arrestation. Donc après moultes instances, l’un a regardé sur le dossier des Fédéraux… Rien non plus, alors je pense que les flics ne sont mêmes pas au courant de ce qui se trame…

Je lève le nez et je les regarde.

-Réunissez tous les hommes de main que vous trouverez, Ce n’est pas l’argent qui manque. Maddox tu restes ici et tu continues de chercher, les autres avec les hommes que vous trouverez, vous allez faire une descente dans ce repère, peut-être qu’il y a du monde, peut-être pas… En tout cas il faut commencer par ce qu’on sait…

Je les regarde avec un regard de braise, le genre de regard que Donaka adore voir chez moi et qui lui collerait limite des frissons… En gros, il savait qu’ils fallaient mieux qu’ils obéissent… En l’absence de leur chef, c’était moi qui reprenait le flambeau…

Messages : 72 Date d'inscription : 08/02/2016

Même Maddox trouvais que ça avait été trop simple mais ses doigts étaient figés sur le clavier. Maggie à ses côtés semblait plus que nerveuse tentant de se calmer. Le jeune garde releva le regard vers Stephen toujours aussi tendu et inquiet. Cependant la jeune maman donna ses ordres tapotant sur son verre. Pas un ne bougea jusqu'à ce que Stephen leur fasse un signe e de magner le train.

- Allez bougez-vous le cul! Donaka est dans la merde! C'est Maggie en charge allez!

Aussitôt Stephen se mit sur le téléphone appeler chaque fier à bras et malfrats prêt à aider. Une promesse de fric et ça les ferait bouger pour retrouver celui qui ne les avaient pas foutu une balle dans le crâne. Maddox se remit à pianoter sur le clavier en fronçant les sourcils. Il vit que le serveur changeait au 12 secondes empêchant ainsi de le repérer. Le jeune garde fit un petit sourire il réussirait. Donaka ne lui avait pas fait suivre des cours informatique pour rien. Combien de fois Donaka lui avait demander de traficoter pour obtenir des informations sur ses contrats? Il je à un oeil à Maggie et de la voir aussi tendue ne le rassurait pas du tout.

- Relaxe Magg... pense au bébé. Je ais le retrouver ne t'inquiète pas.

Dans ma cellule les mains libres j'étais entouré de mastodontes qui me dévisageaient avec un air de tueur. Peur? Non il y a longtemps qu je n'avais plus peur de quoique se soit. Je me contentai de rester sagement assis les devisageant tour à tour. S'ils pensaient me faire peur avec leur pseudo air de tueur!

- Tiens tiens... si ce n'est pas le grand Donaka Mark. Tu vas aimer ta nouvelle maison. Parce que tu seras ici pou un sacré bout de temps...

- Ouais... c'est ça cause toujours gros naze.

- Tu en doute monsieur le friqué?

Le dit balaise se leva et vint en ma direction. Je me levai à mon tour prêt à me âtre pour ma survie.Mais Maggie foutait quoi? Il y a longtemps que mon avocat aurait du être là ! J'esquivais un coup pour en asséné un solidement. Encore heureux que je fus doué en art martiaux! Je mis le premier KO le visage amoché quand un deuxième s'avança et encore un au tapis sonne et en sang. Cependant le troisième me donna du mal me tapant dessus. J'avais du mal à esquiver les coups. Chacun me rentrant dedans comme des coups de masse. Je fini par m'écrouler au sol en gémissant. Les coups pleuvaient sur moi comme des matraques. Bientôt je ne vis que le noir et n'entendit plus rien.

- C'est bon... il nous a demander amoché pas mort.

Stephen débarqua au repaire et avec ses acolytes il entra l'arme au poing et ensemble il firent le tour. Il vient le téléphone sur une table et la veste de leur patron. Cependant... en faisant le tour il ne virent de trace de Donaka nul part. Stephen poussa un soupir et pris son téléphone.

- Maggie... il n'est pas ici. On a fouillé partout et on a simplment trouver sa veste. Maddox à trouver quelque chose?

Quand Maggie tourna le regard vers lui il secoua la tête tristement. Il fallait qu'il trouve. De l'autre côté du téléphone Stephen lui promis de faire le tour des ruelles pour faire parler quelques petits truands.

-J’y pense au bébé… Madd, c’est bien pour ça que je suis restée sagement ici au lieu d’aller le chercher moi-même !

Fis-je sur un ton limite glacial. J’ai fini par regarder Madd et m’excuser du regard avec un petit sourire gêné en coin. Je repensais alors à toutes ces nuits sans sommeil que je lui avais offerte par vengeance quand je m’étais enfuie. Et s’il m’avait fait la même chose ? Non, car lui n’aurait pas abandonné son travail et ses hommes sans donner des indications à l’un d’eux avec ordre de la fermer. J’avais trahi Donaka une fois, en rejoignant Luka et en lui offrant les plus douces nuits que j’avais pu, puis pour sa sécurité, ‘avais préféré fuir er me faire passer pour une SDF, quel savon ne m’avait pas passé Mark pour avoir disparu de la circulation pendant tout ce temps, et Weaver m’avait menacé de me renvoyer… Je pensais qu’elle l’aurait fait, mais non, avec Luka pas en état d’agir il fallait mieux que je sois là.

Je suis revenue à la réalité par la sonnerie de mon cellulaire. Stephen ! Dites moi que ce sont de bonnes nouvelles ai-je pensé. Mais non, à part sa veste, il n’y avait rien. Il ne fallait pas que je m’écroule, sinon qui le retrouverait…. J’ai eu un long silence et j’ai poussé un soupir quand Madd me fit un signe négatif, tristement de la tête…

-Rentre au bercail, j’ai une hypothèse…

Plusieurs minutes se sont écoulées avant que Stephen et les autres ne rentrent…

-Bon Mac n’est pas là, c’est normal je l’ai chargé d’aller faire parler notre sculpteur ou par défaut de nous le ramener... Comme vous le savez, depuis quelques mois déjà, Donaka a pris sous son aile un artiste local. Un sculpteur. La dernière personne qui a vu Donaka dans son bureau c’est ce sculpteur… Admettons que ce sculpteur a été payé pour approcher Donaka, gagner sa confiance et le piéger au dernier moment ? Admettons également que ce sculpteur n’était qu’un fantassin voire même une taupe pour s’assurer que Donaka serait sans réellement de défenses… Et frapper en faisant croire à une arrestation… Admettons aussi que Donaka croit toujours que se sont de vrais flics qui l’ont arrêté… D’après eux, ca laisserait aux kidnappeurs suffisamment de temps pour bien cacher leur jeu non ?

Je me suis retournée vers Maddox en buvant un calmant sans danger pour le bébé et j’ai dit en tendant mon mobile.

-Voila le numéro du sculpteur, récupères sa liste d’appels et épluche les, si tu trouves un truc bizarre, on envoie la cavalerie… Même s’il y aura des loupés, c’est la seule piste dont on dispose…

Messages : 72 Date d'inscription : 08/02/2016

Stephen fit le tour des ruelles et en menaça plus d'un a parler. Le flinguer sous le nez et une promesse de fric rien ne fit. Personne ne savait rien. Ouais c'est ça. .. le plus truands des truands disparaît et personne ne sait rien. Non impossible, un coup pareil sa fini toujours par filtrer. Stephen somma deux de continuer de faire le tour des truands pendant qu'il retournait à l'entreprise. Putin de merde... encore heureux que leur patron savait se défendre. Quand ils arrivèrent Maddox était toujours degant l'ordinateur les sourcils froncés mais arrêta en les voyant débarqué la mine longue.

Chacun écouta son hypothèse et vraiment ça semblait plausible. Maddox se saisit du téléphone et éplucha l'historique d'appel. Un bon sculpteur mais un connard en informatique. Il n'avait même pas effacer ses appels. Les yeux sur l'écran le jeune garde analysant chaque numéros. Sa mère, un frère. Pendant ce temps Stephen soupira un instant.

- Supposons que ce soit vrai... tu t'imagine dans quel pétrin est Donaka? Pour à river à le coincé c'est pas UNE personne mais une bande! Tout le monde sait comment il est...

Son monologue fut interrompu par Mac qui entra avec le sculpteur... du moins ce qu'on pouvait en déduire. Maddox se tourna en le voyant et leva les yeux sur son ami. Putin... il n'y avait pas été de main morte! Même Stephen ouvrit la bouche de surprise.

- On ta demandé de le faire parler pas de le tuer!

- T'inquiète chef... il parlera le petit merdeux. Il a été réticent mais là... hein que tu vas parler petit?

Le jeune homme acquiesça vivement de la tête et posa son regard sur Maggie. De tout le monde ici il craignait bien plus cette femme. Pour être dans l'entourage de Donaka et être sa compagne il fallait être aussi fêlé que lui.

- Je jurés que je ne savais pas. Je suis bien un sculpteur c'est un homme qui m'a parler que monsieur Mark pouvait m'aider. C'est après l'exposition qu'on m'a demandé certaines informations. Sa maison, l'entreprise et ceux qui l'entourait. Au début je ne voulais pas mais... vous savez ce qu'est les arts on m'a donné du fric, beaucoup de fric...

Stephen s redressa de toute sa grandeur et Maddoxc'était lever derrière Maggie. Le jeune homme cru remarquer que ces trois la devais être extrêmement proche. Ils avaient la même posture, le même aire et surtout le même regard. La seule différence c'est que Maggie semblait prête à lui faire éclater la cervelle.

Je grognais de douleur. Mon corps n'était que soufrance. J'avais mal au ventre et aux côtes. J'étais sûrement pas au poste de police car je ne serais pas dans cette cellule. Je ne voulais pas ouvrir les yeux je voulais dormir. Mais le sol dur et froid était assez inconfortable. Lentement j'ouvrirai les yeux et me pris à un barreau et me levai lentement en étouffant des cris de douleur. Je devais avoir des côtes cassées.

- Tiens la bée au bois dormant! Alors tu fais moins le frais la non? Tu va te tenir tranquille maintenant.

- Dans... tes.. rêves sale con...

Un coup de poing et un coup de pied au ventre me firent plier en deux me coupant le souffle. En côté une fois je retombai sur le sol en voyant des étoiles. Je crachait sur le sol les reste de mon estomac. Bordel Maggie... retrouve-moi sinon je vais crever ici. Pendant que je pensais ça dès coup pleuvait sur moi et tout arrêta dans un concert de cris.

- TU VAS ARRÊTER OUI?! Il a dit vivant! Si tu continue tu va le tuer!

- La personne... qui vous... a engagé... qui c'est?

- Moi Donaka...

Cette voix... je la connaissais... je me tournai sur le dos pour la regarder... non pas possible! C'était juste impossible! Je me relevais sur mes coudes.

[b] - Peggy?

- Exactement. Tu as tuer Karen et Miguel... tu as tuer mon mari... j'ai tout perdu à cause de toi...

- Peggy je ne les ai pas tuer... c'est ton mari qui les as tuer...

Depuis combien de temps elle avait planifier ça?

- Tu ne savais pas ? Tu te fiches de moi petit merdeux ? On te propose une grosse somme d’argent pour filer Donaka, qu’il t’accorde sa confiance et qu’il te laisse entrer dans son cercle ? Tu te fous de nous, là ? Je m’en fou que tu sois le pape ou un sculpteur de merde, je veux savoir où il est…

Bon se déplacer avec le ventre d’une jument poulinière pas facile mais j’ai gardé ma hargne et ma volonté et je place un couteau sous la gorge de ce dernier…

-J’estime avoir le droit à une réponse… Rapide, si tu ne veux pas perdre ta tête…

Voyant que je manquais de persuasion, j’ai sorti mon petit flingue accroché à ma cheville et je l’ai posé sur la tempe.

-Qu’il y ait ou pas ta mort, je m’en fou, qu’il y ait des intermédiaires, je m’en fou, je veux un nom… TOUT DE SUITE !

Mon sang bouillait littéralement, pourtant le bébé semblait être calme à part quelques coups de pied de temps en temps, je n’avais aucune contraction et je trouvais ça étrange… Petit à petit une nouvelle hypothèse se faisait dans ma tête. J’ai chargé le flingue. Je cherchais mentalement la personne qui en voulait le plus à Donaka dans tout l’univers. Je connaissais tous ses clients à problèmes jusqu’au plus cleans. Je connaissais le passé et le présent, mais pour l’instant l’avenir me semblait bien sombre. Et en tirant une balle dans la jambe du sculpteur j’ai eu un éclair de génie…

-MAIS QUELLE CONNE !!! PUTAIN J’AVAIS LA REPONSE SOUS MES YEUX !!!

Et là, c’est le drame… Grosse contraction… Merde, je ne veux pas le perdre. Allez, respiration d’accouchement et on fait le vide et on caresse le ventre, puis une seconde, aie aie aie, il faut que je me calme vraiment. Je sens Mac s’approcher et appuyer son doigt en un point précis sur le coté du ventre rebondi… Je l’interroge du regard et tout devient plus calme… Je me sens mieux, je retrouve mon souffle… Je reste assise calée contre lui, Mac visant le sculpteur de son flingue…

- Peggy… La femme de mon oncle… Celui que Donaka a refroidi pour avoir tué mes parents… Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que c’est elle ! Elle est la seule à avoir assez d’influence dans les quartiers ripoux pour les faire trahir Donaka et la rejoindre, et ainsi monter ce truc ! J’ai demandé à Donaka de l’épargner… C’est ma faute si c’est elle, j’ai trop été gentille, trop faible… Je pensais qu’elle n’oserait pas se venger, elle m’a vu, c’est moi qui l’est persuadée d’arrêter sa vendetta… Je pensais qu’elle avait compris… Mais comme disait mon père, « les gens ne changent jamais… »

Mac vit mon regard et m’aida à me redresser… J’avais l’adresse de Peggy, mais pas ses propriétés. Je donnais assez d’infos à Maddox pour qu’il trouve un bâtiment désaffecté ou une vieille maison en ruines lui appartenant à elle ou à son mari ou ses parents…

- Si vous le trouvez, ramenez-le-moi… Aussi vivant que possible… Quant à elle… Je veux la voir en face de moi… Quand je presserai la détente du flingue dans sa bouche… Cette vipère mérite de finir comme son mari… Quant à ce traitre… *fis-je en désignant le pauvre petit sculpteur hurlant et pleurant sa mère de peur. Je pouvais très bien lui tirer une balle dans la tête mais il y aurait eu du nettoyage à faire alors j’optais pour une autre méthode…* Tu auras toute l’éternité pour te repentir mon mignon…

J’étais devenue « La Tueuse » à nouveau, froide, calculatrice, celles que mes petits gars adorent. J’ai sorti un poignard dont la lame était en fleur de lys. Je lui ai enfoncé au fin fond de la cage thoracique et j’ai tourné la lame quand j’ai atteint mon but, violemment, et je lui ai ressorti tout aussi violemment son cœur de la cage thoracique. Le sang sur mes mains ne m’avaient jamais gêné. L’homme sans cœur expira et je lui ai posé son cœur avec le poignard sur sa main encore ouverte et chaude.

-Trouvez-moi cette vipère ! Ramenez-moi notre Ange de la Mort… Mais ne la tuez pas… Je veux savourer le moment où j’appuierai sur la détente…

Je suis allée alors dans la salle de bains comme si de rien était me laver les mains et enfiler des vêtements confortables. J’ai également préparé mon attirail pour soigner Donaka quand il reviendrait.

Messages : 72 Date d'inscription : 08/02/2016

Je me redressai sur mon flan pour voir la femme qui me toisais durement. Je grimaçai et grognais de douleur en me relevant mais lentement je fus debout et comme toujours droit et froid comme le marbre. Je l'avais épargnée car elle n'avait rien à voir avec l'histoire de Karen et Miguel. Moi seul avait agi demandant seulement qu'on m'apporte ce traître. Moi seul avait tuer cet homme en épargnant sa femme et en lui faisait parvenir une bonne somme d'argent. Tout deux nous nous regardions. Il ne subsistait rien de la jeune femme d'autrefois. Elle avait les traits tirés et les yeux vides.

- Peggy... écoute moi... tu n'as rien à voir avec tout ça... je t'ai remis une somme considérable pour t'éviter la misère...

- C'est bien toi ça! Penser qu l'argent acheté tout même la.paix d'esprit! Non seulement m'as tu tout enlever mais les petits aussi!

- Ils étaient presque adultes! J'ai promis à Karen de veillez sur eux!

- TA GUEULE! Ils avaient encore besoin de moi!

- Peggy... ARG!!

Pas le temps de rien faire que mon front alla heurter un des barreaux. Je tombai sur les genoux sonné sentant que mon front était fendu. Bordel... si je ne me reprenais pas j'allais crever ici. Mais essayer de raisonner une femme qui n'a plus toute sa tête. J'ose à peine imaginer si elle se retrouve devant Maggie. Elle ressemble tant à sa mère! Enfin pour l'instant je tentais de me remettre en fermant les yeux une minute. J'avais des hauts de coeur et c'était pas très bon signe. Peut être une commotion qui sait?

- Je t'ai connu plus prompt à réagir Donaka. Il est ou le gros méchant là hein?

Je savais que si je faisais un truc n'importe quoi je serais renvoyer au tapis illico. Je pouvait sentir les trois balaise derrière moi attendant simplement un faux mouvement de ma part. Pour une autre fois je me redressai lentement en grimaçant et en grognant pour revenir droit. Sonné mais droit. Je relevai la tête en la défiant du regard.

- Tue-moi si tu veux mais tu ne seras jamais en paix...

- C'est une menace?

- Non simplement un avertissement. Il y en aura d'autre.

Le jeune sculpteur vit la jeune femme s'avancer vers lui et il leva les mains pour se protéger. Avant qu'il disent quoique se soit il avait une lame sur la gorge et apeuré il ne trouva pas simplement les mots. Ce fût le coup de fusil dans le genou qui lui arracha un cri de douleur. Maddox et Stephen se regardèrent un instant. Si on ne retrouvais pas Donaka elle allait mettre la ville a feu et à sang. Aussitôt la voix de Maggie tonna dans l'espace clos. Les gardes se regardèrent entre eux en entendant la jeune maman. Stephen connaissait un peu l'histoire et il s'avança un peu vers Maggie.

- Peggy à été internée l'été dernier. Maddox fait une recherche tout de suite. Je vais remuer ciel et terre je te jures. On va le ramener ici et elle aussi..

- Steph! Elle a eu son congé il y a un mois.

Quand elle se tordit de douleur Les trois comparses se dirigèrent vers elle ne rassurant pas le jeune sculpteur. Il ne savait pas le nom... il avait seulement eu les enveloppes d'argent par un balaise qui lui rappela sa "mission". Aussitôt le toucher de Mac et l'échange de regard surpris, Maggie donna ses ordres et aussitôt Maddox pianota sur le clavier cherchant une piste n'importe quoi. Quand il eut trouvé une piste il se leva et vit Maggie arracher le coeur du sculpteur de ses mains. Pendant de longues minutes se fut le silence dans la salle. Chacun suivait Maggie des yeux. Elle était de retour et chacun le savait. Le jeune garde donna l'adresse de trois endroits potentiels et chacun se divisèrent pour retrouver leur patron.

Dans ma petite cellule pour la première fois de ma vie je suppliait le ciel de me sortir de là. Je tentais de rester calme car j'avais remarqué que aussitôt que je m'énervais le bébé bougeait énormément. Je ne bougeais pas, pas plus que je ne disais quoique se soit. Elle était en plein délire et moi en plein cauchemar. Ce fût des bruits qui me fit dresser l'oreille. A peine perceptible mais que moi j'avais entendu. Sans que je ne sache comment les balaises tombèrent autour de moi et la femme hurlait sa vie quand je vis Maddox crocheter la serrure.

- Putin... il t'ont fait quoi? Allez viens Maggie...

- Comment... elle... va?

- Mieux que toi certain. Allez accroche toi.

Maddox hélas un des gardes de prévenir Maggie qu'ils revenaient au bercail comme elle l'avait demander. Chemin faisant je voguais entre le sommeil et la conscience. Je voulais simplement retrouver mon chez-moi. Retrouver mon lit, ma Maggie... on m'amena au manoir et on me mit dans un lit. Je retins la main de Maddox.

- Dis-lui de ne pas la tuer... je veux parler avec elle avant. Il y a une salle de détention au sous-sol qu'elle l'amène là. Dis-lui bien que c'est un ordre...

Maddox quitta la chambre et téléphona directement à Maggie lui répétant ce que Donaka lui avait dit. Le patron était de retour... et il devait déjà mijoter sa propre vengeance.[/b][/b]

- Il n’y a pas besoin de m’appeler… Je suis là Madd…

Dès que j’avais entendu la voiture crisser dans la cour, j’étais sortie de ma torpeur ou de mes prières au choix. J’ai regardé par la fenêtre, ils l’avaient retrouvé, dans un sale état, mais toujours en vie. Derrière, c’était bien Peggy qui se débattait comme une lionne. Je suis arrivée à hauteur de la porte de la chambre, je l’entendais parler d’elle, il ne fallait pas que je la tue… Quoi ? Après tout ce qu’elle lui a fait subir, il veut encore l’épargner ? Bon c’était un ordre, ca me faisait une belle jambe tien ! Je suis alors entrée sans frapper et j’ai refermé la porte derrière moi. Je demandai à Madd de nous laisser et de faire le nécessaire. Je portais mon sac de secours, ou plutôt je le trainais au sol dans la chambre…

Dès que Maddox fut sorti je me suis précipitée vers le lit et avec toute la délicatesse du monde, je l’ai pris dans mes bras et embrassé comme si c’était la dernière fois que je le voyais…

-Oh mon amour… Nous avons fini par te retrouver… Je suis désolée, je n’aurai pas dû te demander de l’épargner… Pardonne-moi… Je t’aime tellement…

Je caresse sa joue et ses cheveux, je le regardais avec un air désolé.

-Je vais m’occuper de toi… Toi tu te contentes de rester au lit, pour une fois… Et tu restes réveillé même si ce n’est pas facile…

J’ai donc commencé à disposer mon attirail sur le lit. J’avais eu raison de tout préparer, je pensais même que j’allais le retrouver en plus mauvais état… Et me voila à jouer les infirmières à nouveau. Je faisais tout mon possible pour limiter les douleurs. Je m’efforçais de travailler efficacement et rapidement. J’ai fini par faire une pause en mettant des strips sur son arcade.

-Tu as une drôle de méthode pour plaire aux femmes…

Fis-je en ricanant bêtement.

-Si tu comptes la raisonner, je te conseille d’abandonner, elle a été internée cet été dans un asile… Mais elle a été relâchée il y a un mois. Soit, je me débrouille pour qu’elle y retourne définitivement, soit… La mort sera sa récompense… Que cela soit de ta main ou de la mienne…

Je soupire, quand je pense encore que c’est à cause de moi qu’elle est libre… J’enrageais intérieurement… Comme pour contrer cela, je place la main de Donaka sur mon ventre, sous la chemise.

-Lui aussi il a eu peur… Peur de ne plus jamais te voir, t’entendre…

Messages : 72 Date d'inscription : 08/02/2016

On m'a amené... non trainer à mon lit ou je tombais comme une tonne de briques. Putin que j'avais mal! Je grognais de douleur quand je vis Maggie se précipiter vers moi m'embrassant comme si c'était la dernière fois. Même répondre à son baiser me faisait mal. Dormir... je voulais dormir. Mais non Maggie me tenait éveillé en veillant sur moi. J'ai même vomi dans une poubelle. Putin j'allais vraiment pas bien. Je me laissais faire répondant aux questions de Maggie et tentant de garder les yeux ouverts. Quand elle termina de mettre on pansement sur mon arcade je lui fit un mince sourire.

- C'est ce qui fait mon charme non?

Quand elle me parla de Peggy je poussai un soupir las. Je savais à quoi elle pensait mais elle n'était pas responsable dans la.mort de son mari. L'épargner? Je sais pas... J'avais besoin de temps pour réfléchir et penser à la meilleure des sentences pour elle. Je ne dis rien tout de suite. Je me contentai de deboutonner quelque peu ma chemise mais même ça c'était douloureux.

- Je ne compte pas la raisonner Maggie. Mais je suis encore en train de décider ce que je vais faire. Je vais prendre quelques jours pour y penser. Laisse-moi simplement le temps. Mais je te jure qu'elle paiera.

Elle pris ma main et la posa sur son énorme ventre. La pauvre... elle avait un mal fou à se trainer d'une pièce à l'autre et la voila qui devra faire la docteur. Je frottais son ventre tendu en souriant avec douleur je me redressai et relevai son chandail. Doucement je déposai de petits bisous sur sa peau.

[b] - Je suis la bébé. Papa est à la.maison.

Je tirai Maggie à moi pour qu'elle s'assied à mes côtés. Elle était tellement belle et radieuse! Même si les femmes ne nous croient pas, enceinte elle avait ce petit plus qui les rendait e côté plus magnifiques. Je posai une main su sa joue doucement et tendrement. Sans un mot je la fis allonger près de moi et la.prit dans mes bras. Je ne voulais pas lui dire que pour une fois dans ma vie j'avais réellement eu peur pour ma vie. Que une fois dans ma vie j'eus peur que ma belle Maggie se retrouve seule dans cette vie avec un bébé lui rappelant sans cesse cette nuit fatidique. Je jouais avec ses cheveux l regard au plafond. Jamais je ne lui avais parlé de fiançailles ou de mariage. Non je pense que je me croyais invincible mais ce soir si près de la mort je m'étais re du compte qu'elle n se retrouverais devant rien.

- Épouse moi...

Je sentis son regard sur moi pendant que je fixais le plafond. Elle devait se dire que j'étais fou ou même que j'avais perdu la tête mais j'étais sérieux. Lentement je tournai le regard vers elle en plongeant mon regard dans le sien. Pas un sourire moqueur simplement un regard l'enveloppant d'amour.

- Je suis sérieux Maggie. Très sérieux.

-Moui enfin… Evites d’en user, j’aimerai bien te récupérer en meilleure état à l’avenir…

Oui c’est vrai, ce n’était pas souvent mais quand il se mettait au fin fond de la merde, ben le plus souvent il en ressortait comme cela, ou plus ou moins pire. Je continuais à le soigner efficacement bien que je savais que je ne pouvais pas empêcher complètement les rictus de douleur. Cette fois-ci il était moins une que je sois une veuve éplorée. Cette salope avait bien failli m’ôter le semblant de lumière que j’avais dans cette vie. Cette Peggy, avait voulu m’enlever Donaka comme elle pensait qu’il lui avait enlevé son mari, le souci, c’est que l’affaire était plus compliquée que cela.

-Ne l’épargne pas, je te rappelle que son ordure de mari m’a mise orpheline ! Et pour ce qu’elle t’a fait… C’est la Mort sans sommation… On l’a déjà épargné une fois, elle n’aura pas cette chance une seconde fois.

J’espérais que Donaka suive mon raisonnement qui n’était pas si mauvais que cela. Actuellement, qu’elle ait agi par désespoir je m’en foutais, moi ce que je voyais c’est qu’elle avait manqué de m’enlever l’homme que j’aime et le futur père de mes enfants ! Je voulais qu’elle crève dans les pires souffrances et je savais que Don et les autres gardes en connaissaient un rayon en torture.

La petite phrase à l’intention du bébé me fit sourire. J’ai failli lui dire non quand je l’ai vu se redresser et déposer des petits baisers tendres sur le ventre, mais je ne l’ai pas arrêté, car j’en avais autant besoin que lui. Non je ne rêvais pas, mon ange de la mort était bien rentré chez lui, chez nous ! Je me suis allongée près de lui comme il me le faisait comprendre, tandis que lui fixait le plafond. Qu’aurai-je fait s’il avait succombé ? Je n’aurais plus rien, je suis inscrite nulle part, je suis qu’une compagne après tout, et la loi, s’il n’y a pas de papiers chez le notaire, ben elle nous donne rien…

J’ai eu l’impression d’avoir mal entendu quand sa voix s’éleva dans la pièce. Il me demandait QUOI ? Je devais avoir mal entendu, si bien que je le regardais avec de grands yeux qui avaient des points d’interrogations dans le regard. Quand son regard croisa le mien, ce regard qu’il avait que très rarement, trop rarement. Ce regard qui me faisait presque frissonner tellement je n’en avais pas totalement l’habitude… Il était sérieux, très sérieux… Les points d’interrogation devinrent des points d’exclamations et ma bouche s’est légèrement entrouverte. Non, pas maintenant, il n’était pas en état de me demander ça, il avait frôlé une mort atroce et…

-Tu… Quoi ?... Enfin je veux dire… Ce n’est pas possible…

Sa main toujours sur le ventre devait commencer à sentir des coups de pieds à répétition tandis que l’émotion me submergeait.

-Je… Je oui ! Oui bien sûr !!! Oui, je veux !!!

Messages : 72 Date d'inscription : 08/02/2016

Je savais qu'elle avait raison mais présentement j'étais trop amoché et surtout épuisé. Encore la je ne pourrais dormir que de bref moment. C'était bien une commotion que j'avais et je pouvais compter sur Maggie pour veiller à ce que je ne dorme pas. Je n'ajoutai rien à sa phrase me contentant simplement de frotter son petit... non gros ventre. Le bébé semblait tranquille et pour cause la maman était rassurée et j'étais sain et sauf. Amoché mais sauf quand même. Je la fit étendre à mes côtés pour qu'elle soit bien et moi aussi par la même occasion. Je sentais à peine le bébé contre moi.

Pendant que je fixait le plafond je la sentais se détendre contre moi pendant que je réfléchissais. Je pouvais tout lui léguer dans un testament mais légalement ce serait mon enfant qui en hériterait et non elle. Si je voulais m'assurer qu'elle ai quelque chose quand je quitterais ce monde il fallait qu'elle soit lié à moi. C'était inévitable je ne rajeunissais pas. Quand je lui demandais elle avait relever la tête vers moi stupéfaite mais mon regard plus qu amoureux et très sérieux.

Je me contentais de la regarder quand elle réalisa que j'étais sérieux. Bien sur elle s'excita et le bébé le ressenti ce qui le fit donner des coups dignes d'un joueur de football. Mais même si elle bougeait peu ceci me fit grimacer.

- Aille... ok ok calme-toi ma puce. On en reparlera je te promet. Mais je ne veux pas que tu sois à la rue si jamais...

Je la serrai dans mes bras et l'embrassait doucement avant de retourner à la contemplation du plafond. Demain je devrais retourner à mon entreprise voir cette conne. Mais pour la nuit Maggie veillait au grain et me réveillait au deux heures me posant milles et unes questions pour vérifier mon état. Ce fût les premières lueurs du matin qui me fit ouvrir les yeux. Lentement je me tournai vers Maggie qui dormait comme un bébé. Je me levai lentement en tentant d'enlever mon bras le plus doucement possible. Une fois fait je me levai et me dirigeai vers la salle de bain pour prendre une douche. Mais encore la me dévêtir relevais de l'exploit. Je jetai un oeil dans la glace et pu voir les ecchymoses sur le ventre et les cotes. Ah... ouais... je pouvais pas prendre une douche Maggie m'avait bander les côtes et le torse. Bon bien... toilette à la main alors. Je fis ma barbe avec toute la lenteur du monde. Je sorti de la salle de bain je pris un complet. Le pantalon sa allai je pouvais le mettre la chemise aussi mais le veston...

Je jetai un oeil à Maggie et j'eus mal au coeur de la réveiller. Lentement je m'assied su le lit et lui frottais le bras. Fallait qu'elle m'aide et qu'elle vienne avec moi.

- Maggie? Hé puceron? J'ai besoin de toi.

Je savais qu'elle aimait pas que je l'appelle puceron alors je savais qu'elle réagirait. Je fis un mince sourire en la voyant battre des cils. Je lui montai le veston et la cravate pour qu'elle comprenne que je n'était pas capable de le faire seul.

-Ne pense pas à ça...

Fis-je alors qu'il me prenait dans les bras malgré tout son corps qui devait lui faire un mal de chien. Je l'ai aidé à s'allonger de nouveau. Quand il commença à s'endormir, ce fut à reculons que je lui annonçais le fait que je devais le réveiller toutes les deux heures, ce que je fis pour m'assurer que le trauma restait où il en était et ne s'aggravait pas. Ce fut au lever du soleil que je ne tenais plus et que je m'effondrais comme une grosse masse à ses côtés. Je ne sais pas si je suis tombée sur lui, je ne sais même plus si je suis tombée du lit en m'effondrant. Quand il se réveilla je devais dormir comme un petit loir, la main sur mon ventre rebondi. Du moins c'est ainsi que je le suppose car c'est comme ça que je me suis réveillée.

J'entendis vaguement le bruit de l'eau, mais je ne semblais pas vouloir sortir du sommeil complètement, ainsi il avait réussi à se lever. C'était bon signe vu son état. J'appréhendais alors le moment qui allait venir, le moment où il allait la voir.

J'entendis rapidement sa voix m'appeler tout doucement. Puceron, namého! J'ai horreur de ça, je me suis redressée et alors que j'allais rugir en lui demandant d'arrêter de m'appeler ainsi, il me montra son veston et sa cravate. Je l'ai interrogé du regard, lui demandant si c'était vraiment raisonnable. Je savais la réponse alors je me suis relevée et je me suis attaquée à sa cravate. Puis à son veston... Quand j'eus fini je l'ai attrapé doucement par la cravate et je l'ai embrassé passionnément et collant mon nez contre le sien d'un souffle saccadé, je lui ai dit..

- Tu m'as manqué mon Ange de la Mort...

Messages : 72 Date d'inscription : 08/02/2016

https://www.youtube.com/watch?v=8Zx6RXGNISk&list=RDlL2ZwXj1tXM&index=11 (écris avec ça)

Je vis les feu dans ses yeux et sérieusement je me retint pour ne pas rire encore plus mais elle se cala aussitôt en voyant mon veston et ma cravate. Elle m'interrogea du regard savoir si c'était raisonnable mais un ombre passa dans mes yeux lui interdisant de m'empêcher. Elle me connaissais assez pour savoir que je le ferais malgré ses empêchements. Elle savait que j'aimais pas les choses qui traînent et que je réglais ça vite rapido presto. Alors sans un mon elle se leva et fit mon nœud de cravate et m'aida à mettre mon veston. J'étais déterminé et surtout réglé cette histoire. On ne s'attaquait pas à moi sans en subir les conséquences.

Ses lèvres se collèrent aux miennes dans un baiser passionné et fougueux. Tellement que j'en eus presque le souffle coupé. Elle mit fin au baiser et colla son nez aux miens en me disant que je lui avais manqué. Je plantai mon regard dans le sien et lui fit un sourire en coin. Je me reculai de quelques centimètres caressant sa chevelure.

- Toi aussi tu m'as manqué. Je vais au bureau réglé ça...

Elle dut voir à mon ton de voix, le feu dans mon regard que ma décision était prise. Je me levai lentement non sans grimacer un peu sous la douleur des côtes mais je me mis debout. J'allais vers le miroir et replaçai ma cravate bien droite et attachai mon veston avant de regarder ce que ça donnai. Ok ça allait mis à part le bandage qui me bandait le corps et les ecchymose un peu partout.

- Mais avant je veux qu'on mage ensemble, je ne te laisserais pas sans avoir manger un peu non.

Je demandai qu'on nous apporte à déjeuner car dans mon état descendre et monter les escaliers serait assez long et me demanderais des efforts que je ne pouvais me permettre pour l'instant. Je devais refaire le plein d'énergie avant d'affronter cette femme qui avait bien tenter de me tuer et ainsi laisser Maggie seule avec un bébé qui ne me connaîtrait jamais. Ceci m'avait foutu une frousse pas possible. D'ailleurs je ne me rappelais pas de tout et surtout... comment j'étais arrivé ici. Stephen et Maddox m'avait traîner à grand peine et je devait pisser le sang surtout.

Notre déjeuner arriva et je m'assied sur le lit et invitai Maggie de la main pour qu'elle s’assoit à mes côtés et ainsi profiter également de son gros ventre et d'elle aussi. J'attendis qu'elle se pose pour approcher le cabaret que ma gentille cuisinière avait préparé. Je pris un café bien fort comme je l'aimais.

- Alors bébé? on est tranquille? dis-je en remontant un peu le chandail de Maggie.

J'aimais caresser son ventre rond et tendu même si elle se trouvais grosse comme une baleine. Inconsciemment je pense que je tentais de rattraper tout les moments que je n'ai pus partager avec Karen alors qu'elle était enceinte d'Allen. Chaque moment où je la voyais et que je ne pouvais y toucher, la sentir et surtout sentir la vie prendre forme en elle. C'était un supplice à chaque fois. Cependant je lui avais promis de ne rien dire ni rien faire. Maintenant j'avais la chance d'avoir une femme extraordinaire qui attendait mon enfant et que je pouvais voir à tout les jours malgré son humeur massacrante parfois. Je ne pouvais me pencher pou bécoter son ventre mais bon je me reprendrai bien plus tard.

- Je sais quoi faire Maggie. Si tu veux venir avec moi... ça te permettras de voir non?

-C'est gentil mon coeur...

Je n'ai pas dit autre chose, je ne voulais pas le remonter plus qu'il ne l'était déjà. Quand il m'a dit qu'il allait au bureau réglé ça, mes doigts se sont crispés. J'avais peur. Même si elle avait dû être saucissonnée avec soin, j'étais traumatisée... Il allait falloir que j'en parle rapidement à quelqu'un avant que je devienne malade. Il fallait que je pense au bébé. Oui, sa décision était prise, mais il fallait aussi que je fasse la part des choses et que je me ménage. Il serait grave que j'accouche avant terme.

IL passa devant le miroir et s’apprêtant à la perfection, si on faisait l'abstraction du bandage et des bleus. Quand il demanda à ce qu'on nous apporte de quoi nous restaurer j'ai timidement hoché la tête... Quand le plat arriva il m'invita à le rejoindre ce que je fis avec un petit sourire inquiet. Il fallait que je le laisse faire son job comme il l'entend, malgré la peur qui me tenaillait la gorge.

Je pris mon infusion, car le thé m'était interdit pendant la grossesse à mon grand dam. Je sentis sa main chaude sur mon ventre et j'ai posé la mienne sur la sienne alors qu'il s'adressait au petit. Il donna un petit coup pour lui signifier qu'il avait entendu. J'ai un petit peu grimacé. Il caressait doucement le petit bidou rond. Même si j'étais très enceinte, je ne pouvais me résoudre à ne pas le désirer comme quand je ne l'étais pas. J'ai caressé sa joue doucement avec un regard qui en disait long. Oui, comme si cette fois risquait d'être la dernière que je le vois, même si je savais que ce n'était pas le cas.

Je ne comprenais pas pourquoi quand ma mère était enceint, elle pleurait. L'attente d'un petit est toujours une joie même si parfois c'est difficile, entre les nausées et les sauts d'humeur. Maintenant je sais pourquoi, elle ne pouvait pas être avec le père de son fils... Allen était en réalité un enfant extra-conjugale, et des années après, j'allais épouser son père. Aux yeux de certains cela pouvait apparaître comme une aberration, mais pour moi, cela ne comptait pas. Bien au contraire.

-J'ai peur que si je viens, je ne puisse pas me retenir. J'ai beau avoir un ventre de baleine géante, Je suis toujours la même tueuse... Et puis... c'est moi qui t'es amené à l'épargner la première fois... Si je n'avais pas été si sentimentale, tu ne serais pas dans cet état...

Messages : 72 Date d'inscription : 08/02/2016

Fin prêt tiré à quatre épingle comme toujours j'avais pris place sur le lit surtout pour que ma toute belle soit à l'aise pour manger. Certains humains "normaux" serait dégoûté de me voir manger avant d'aller terrasser quelqu'un mais moi... c'était ma vie depuis longtemps et ma routine depuis je ne me rappelle plus quand. Sans coeur? Non je savais trier mes choses et me concentrer sur l'important et dans ce cas-ci ma chérie qui semblait terrorisée. D'ailleurs je ne savais pas pourquoi. C'est bien elle qui m'a dit que je devais éliminer la menace. Mais depuis le temps je savais qu'elle était nerveuse pour moi et non le contraire. Je fis celui qui n'avait rien vu et après que notre cabaret fut arrivé j'avais glissé ma main sur son ventre rond ou un petit coup me répondit.

- C'est à croire qu'il m'entends super bien ce petit.

J'étais ravi et surtout fier. Moi qui avait cru tout perdu je me retrouvais avec une femme à mes côtés et enceinte de moi. quoique bébé grandirait et inévitablement je devrais le protéger de ce que je faisais réellement. Je me vois mal apprendre à mon enfant que taper était mal alors que de mon côté de tuait et torturait des gens. Mais Maggie serait veiller au grain. Je pris donc mon café et un bout de rôtie quand je lui ai offert de venir avec moi. Bien sûr je ne m'attendais pas à ce qu'elle saute de joie non plus mais son hésitation avant de me répondre me fit tourner la tête vers elle. Je fini par hocher de la tête lentement comprenant parfaitement.

- D'accord je comprends. L'important c'est le bébé et toi.

Je retournai à mon déjeuner et le terminai rapidement avant de me lever. Encore une fois je lissai mon complet et embrassai ma belle avant de sortir de la chambre et héler Stephen. Lentement je descendis les escaliers prenant le topo de la situation. Elle avait hurlée une bonne partie d ela nuit et refusait de parler à quique se soit sauf Karen. Je me figeai dans les escaliers regardant Stephen.

- Vous lui avez dit que Karen était morte non?

- Oui mais elle ne nous croit pas. Elle est dans un délire de fou Don...

Je réfléchi longuement me frottant la lèvre. Appuyé à la rampe regardant tantôt le sol tantôt la porte. Demander à Maggie de venir serait difficile pour elle et se retenir je vous dit pas. Je poussai un soupir long et presque désespérant. Non elle me parlerait.. elle m'avait bien sûr foutu la tête en vrac.

- Je vais y aller mais tenez-vous prêt. Je ne la laisserais pas voir Maggie... pas dans l'état où elle est.

- Donaka, si je peux me permettre elle joue peut-être la comédie. Elle a bien réussi à tromper des spécialistes qu'elle allait bien non?

Je m'arrêtai sur une marche et tournai un regard vers lui, déterminé et froid.

- Moi elle ne me tromperas pas, j'en ai vu d'autre. Mais rester près si je dois vous appeler.

J'allais donc au bureau et descendit à la cave où il y avait des salle bien insonorisée et surtout fermé comme des coffre-forts de banque. Maddox leva sur moi un oeil fatiguée mais ne dit rien quand j'entrai dans la salle me suivant simplement. Là devant moi Peggy attachée et décoiffée, surement pour avoir tenté de se libérer.

- Alors bien dormi Peggy...

- Salopard... laisse-moi parler à Karen.

- Tu sais qu'elle est morte connasse! Tu me l'as bien fait comprendre hier soir.

Elle eut un petit rire machiavélique avant de lever un oeil vide sur moi.

- Et tu penses faire quoi? Me faire peur? Il y a longtemps que je ne ressent plus rien Donaka Mark. Alors tue-moi si ça peut te faire plaisir.

- Non tu aimerais trop ça... J'ai d'autre plans pour toi.

- FOUS LE CAMP! JE VEUX VOIR KAREN!! JE NE TE PARLERAIS PAS!

Pour la faire taire, et pour la première fois de ma vie je levai ma main et lui fourra une baffe mémorable sur la gueule lui fendant la lèvre. Maddox tressailli derrière moi et me fixa les yeux agrandis de surprise. Même dans mes contrats jamais je n'aurais fait ça à une femme. Mais elle... c'était une catégorie à part.

- Tu ne mérite pas de dire son nom.

Elle me cracha sur les chaussure un mélange de salive et de sang.

- Et toi tu ne la mérite pas...

Je sorti et allait dans la petite salle attenante pour essuyer ma chaussure. Je relevai un regard à Maddox froid et tueur. Elle ne vivrai pas mais elle ne me parlerait pas. Je pris donc le téléphone de la salle et composai le numéro de Stephen

- Dis à Maggie de venir, je veux la voir presto! Et tu la protège quoiqu'il arrive.

"Heu... Hum... C'est qu'elle est déjà entrée dans la salle Monsieur Donaka... Elle a attendu de ne plus vous entendre pour rentrer... Elle est là depuis que vous avez commencé à essayer de tergiverser avec elle..." Fit Stephen très gêné. "Mais ne vous inquiétez pas, Mac est entrée avec elle et vu la tête qu'elle avait en arrivant, il va faire tapisserie..."

J'avais pris quelques instants pour me changer, ainsi que me coiffer et me maquiller comme ma mère. Il n'y avait pas 36 solutions pour la faire parler à part ramener le fantôme de ma mère à la vie. C'est ainsi que j'avais essayé de suivre le plus discrètement possible Donaka, mais je m'étais faite grillée à l'angle de l'escalier par Mac... Désapprouvant d'abord mes méthodes. Puis voyant que je ne céderai pas, il n'hésita pas à m'accompagner. Le garde de la porte me fit stopper me disant que le boss était encore là. J'ai posé mon oreille sur la porte et j'ai entendu une autre porte se fermer... J'ai pris une grande inspiration et je suis entrée. Vu la tête de ma tante, le piège a fonctionné.

Elle: Toi... Ici? Mais il m'a dit que tu étais morte!

Moi: Parce que je lui ai demandé de laisser croire que je l'étais, pour ma sécurité...

Elle: C'est absurde! Ce n'est pas avec lui que tu seras en sécurité! *cracha t-elle*

Moi: Ce n'est pas avec vous que je l'ai été! Vous avez assassiné mon époux et fait de mes enfants des orphelins en me laissant pour morte! *grinçai-je*

Elle: *ricane jaune* Je n'ai rien à voir dans les exactions de mon mari! Je ne savais pas ce qu'il avait derrière la tête... *l'air soudainement hautaine* Je vois que ce fils de pute t'a engrossé en plus?

Le coup part tout seul. Direct du gauche dans le ventre avec de l'élan. Elle crache du sang et tousse pendant de longues secondes... Je me recule et croise les bras.

Elle: Je ne te... Connaissais... pas... Si violente!

Moi: *avec un sourire des plus... sadiques* Animé par la vengeance... On change ma chère... La vengeance qu'un jour, je te retrouverai et que de mes mains je te tuerai!

Elle: *sourit pas du tout inquiétée* Et c'est cet exemple de mère tueuse que tu veux laisser à Maggie, à Allen et à ton.... bâtard?

Je perds patience, je n'avais qu'une envie, la faire taire, définitivement, mais il fallait que je tienne la barge. Il fallait que je la fasse avouer, que je la fasse parler... J'ai sorti de mon peignoir un poing américain et je l'ai mis sur mon gauche et je lui ai asséné un coup dans les mâchoires. J'ai senti mes phalanges craquer, à moins que ce soit sa mâchoire.

Elle: *tousse deux trois dents* Salope! Tu vas me le payer chère! Toi et ton enfant de catin... J'aurai du m'assurer que tu étais bien morte comme je l'ai fait pour ton salaud de mari! deux balles dans la tête, Tu ne serais pas devant moi à fanfaronner!

*je lui en assène un second de l'autre côté de la mâchoire, je sens le regard de Mac figé d'effroi dans mon dos... Mon second coup était si fort qu'elle tombe sur le côté. Elle vociféra encore plus fort* J'aurai du lui mettre une balle à lui aussi... A cet assassin de médeux!

Ca y est elle avait enfin avoué! Elle était l'assassin de mes parents et l'instigatrice de ce bordel! Mais elle n'avait pas du faire cela seule... Je sortis un cran d'arrêt et je lui ai planté dans la jambe. Elle se débattait, mais saucissonnée comme elle l'était, elle n'allait pas me faire grand mal... Je m'empêchais de la tuer tout de suite.

Moi: La seconde fois que je le plante... c'est dans l'artère fémorale... Tu te videras de ton sang en quelques minutes... Qui t'ont aidé... Seule tu n'aurais pas pu!

Elle: *me crache au visage* Tu devrais le savoir poupée... L'argent peut tout faire! Même enlever une vie!

Je me suis redressée et j'ai retiré la lame de sa jambe et au lieu de lui remettre une gauche, comme au foot je lui ai asséné un coup de pied dans sa côte flottante. Elle hurla de douleur et me traita de toutes les insultes qu'elle put. Stephen toujours derrière la porte rappela son boss en lui disant que j'avais trouvé le bon filon pour la faire parler... Un silence, puis il lâcha d'un bloc que je me faisais passer pour ma mère et que j'avais fait en sorte que la méprise soit totale.

Messages : 72 Date d'inscription : 08/02/2016

Have you ever dance with the devil at the moonlight?
-Q
uoi?!

Dans le couloir attenant à la salle je me ruai dans un salle attenante et priais Maddox de se tasser. Je fus stupéfait de voir une réplique fidèle de Karen mais les coups porté à Peggy me plongèrent dans une rage folle. Jamais je lui avais demandé ça! Putin mais... c'était moi le patron. Oubliant mes blessures je me ruai dans la salle pour voir l'étendue des dégâts. Peggy sur le côté avec sa chaise toussotant encore un peu. Je pris Maggie par le bras et l'éloignai pour ne pas que personne entende. J'étais tremblant de rage et mon coeur tambourinait dans ma poitrine. Je plantai un regard noir dans le sien. Noir, dur et froid, le regard qu'elle n'aimait pas, en fait qu'elle n'a jamais aimé annonçant le pire des cauchemar pour qui s'affrontait à moi.

- Putin mais tu fais quoi là? Si je t'ai demandé c'est simplement pour la déstabiliser pas taper dessus. Je sais ce que j'ai à faire et n'oublie pas que ici c'est moi le patron. Maintenant tu te tais et tu me laisse faire sauf si je te dis le contraire.

Oui bon j'avais ce que je voulais mais quand même! Elle pouvait me péter les crises qu'elle voulait quand on était seul mais ici elle agi selon mes ordres. Elle le savait du début j'ai mis ça très clair au début de notre relation. Je la lâchai et fis signe à mes hommes de la remettre droite sur sa chaise. Une fois fait je me plaçai devant elle droit, froid et inébranlable comme toujours.

- Alors?

- Je te parlerais pas fils de pute! Je veux parler à Ka....

- NON! Là c'est à moi que tu parles. Tu la laisse tranquille. Tu devrais savoir que ses grossesses ont toujours été fragile Peggy. Toi sa belle-soeur...

Il eut un moment de silence lourd mais surtout interrogatif. Je le savais car enceinte d'Allen Miguel m'avait parlé comme sa femme avait été malade et que chaque stress alors qu'il partait la mettait en boule. Tellement que le docteur l'avait consigné au lit à six mois. En fait je savais que c'était plus pour moi quand je partais en excursion lors de mes contrats. J'avais fait venir une femme pour l'aider et assigné un garde chez-elle quand je partais avec Miguel. Je voulais m'assurer que tout irais bien pour elle et le bébé.

- Maintenant dis-moi.. qui, comment et pourquoi?

- Tu pense la protéger... mais elle ne seras jamais protégée avec toi autour... tu apporte que sang et mort.

- Peg, je te donne une dernière chance de m'expliquer. Sache que ma patience a des limites.

Elle me cracha dessus... enfin dessus plus au sol vu la distance. Je jetai un regard froid à son crachat et je vis Maggie bouger du coin de l'oeil et je me tournai vers elle "Toi tu te tais maintenant" disait mon regard. Lentement je m'avançai vers elle et lui assénait une gauche digne de se nom l'envoyant valser au sol. Je senti les regards surpris et estomaqué derrière moi comme des couteaux.

Jamais dans ma carrière je n'avais levé la main sur une femme même lors de contrats non-respecté. Je leur donnais le choix de me payer en versements ou de quitter la ville et ne jamais revenir. Jamais je n'aurais pu faire une chose pareille mais elle... elle était dans une catégorie à part. Elle avait planifié deux meurtres en plus de vouloir me tuer alors elle méritait ce qui lui arrivait. Je du regarder Maddox et Mac pour qu'il la relève comme personne ne bougeai. Même Hans à son poste à la porte semblais transformé en statue de sel.

- Karen... va-t-en loin de lui...

- TU ME PARLES À MOI SALOPE!

Et Bam! une autre baffe. L'air était lourd et pesant. Je pouvais sentir mes gardes mal à l'aise mais mon boulot n'était jamais plaisant même pour moi. Elle releva la tête et je pu voir son regard vide contre le mien froid et dur. J'étais bien déterminé à savoir ce que je voulais. Je me reculai la laisser mariné un peu sans qu'un mot ne soit échangé dans la pièce. D'ailleurs la plupart était un peu sous le choc de me voir taper ainsi sur une femme.

- Tu me parles sinon je te jure que je te fais passé le plus long calvaire de tout les temps.

- Tu veux savoir quoi? Pourquoi j'ai tenté de les tués? D'ailleurs j'étais certaine que Karen y était passé... Mais bon puisque Dieu en personne veut savoir...

Mes yeux se plissèrent légèrement et mes poings se serrèrent. La tempête était pas loin si elle continuai ainsi.

- Tu aurais dû nommer mon mari à la place de Miguel dans ta garde rapprochée. Rien de tout ça serait arrivé. Mais tu sais... comme l'argent achète tout tu devrais savoir. J'ai planifié le tout et mon mari que tu as tué n'étais pas seul...

- Parle salope...

- En fait, le frère de mon mari était avec lui et comme il avait des problèmes financier...

- C'était un drogué, un junkie mort d'une overdose.

- Oh oui ça c'était quelques semaines plus tard. Facile de camoufler une mort de junkie

- Pourquoi avoir tenté de tuer Karen?

- Erreur de parcours. dit-elle en haussant les épaules.

Je me retenais à grand peine de ne pas taper dessus pour la tuer mais je devais avoir des réponses et je les aurais... d'ailleurs les quelques claques lui avait délié la langue. Je ne voulais pas stresser Maggie d'avantage et d'ailleurs le bébé devait bien sentir la tension de sa mère.

- Mais je n'ai pas voulu te faire de mal ma chérie. Laisse-moi voir Maggie et Allen...

- Tu lui parle encore et je te jures que je t'arrache les yeux. Tu as déjà fait assez de mal comme ça.

- J'ai voulu ta peau Donaka... mais tes petits chiens ont tout bousillé...

- Tu dois bien te douter Peggy que je me protège toujours... Mac ton flingue.

Je tendis la main en attendant les yeux sur elle. encore ce regard déterminé que Maggie n'aimait pas je le savais. Voyant que le fusil prenait du temps à arriver dans ma main tendue je tournai lentement la tête vers Mac pendant que tous restai figé de stupeur.

- Don...

- TON FLINGUE MAC!

Lentement le garde le détacha de sa ceinture et me le donna. Je regardai s'il était chargé et refermai le tout, et l'armai.

- Ou tu as trouvé le fric?

- Tu pense que je vais te le dire?

- Mauvaise réponse.

Bam un coup dans une jambe qui la fit hurler de terreur. J'étais sérieux et je n'allais pas la laisser s'en tirer et gare à celui qui se mettra en travers de mon chemin.

Ce regard, il osait m'y confronter dans mon état... J'eus de violentes contractions tandis qu'il me toisait,mais je me suis tassée et je suis restée dans mon coin. C'est tendue et serrant les dents que j'ai assisté à la jouxte verbale entre les deux personnes... Ouf! l'intervention de Donaka n'avait pas tout gâché. Elle pensait toujours que j'étais Karen. J'étais choquée par les premières paroles de Don, il jouait le jeu, mais j'ignorais qu'elle était sensible pendant les grossesses. Faut dire que moi aussi j'avais ma dose de sensibilité et de sauts d'humeur.

Il faut dire qu'elle aussi elle avait sa dose de violences. Je me suis toujours sentie en sécurité en la présence de mon Ange de la Mort. Il n'y avait qu'avec lui que j'avais désormais l'impression d'avoir un semblant de vie. Elle vociférait contre lui. Quand elle lui cracha dessus, j'esquissai un mouvement sur le côté mais son regard me fit m'arrêter... Je commençais sérieusement à ne pas me sentir bien, tellement je sentais le petit tendu et qui se débattait comme un beau diable dans mon ventre...

-Donaka...

Fis-je tout bas, mais aucun des deux ne m'avaient entendus. Quand elle m'appela Karen et m'intimant l'ordre de m'en aller loin de lui j'ai froncé les sourcils. J'aurai bien voulu lui bousiller sa gueule à celle-là! Elle avait fait tout ce gachis par jalousie... Elle avait tué ma mère, et mon père, juste parce que Donaka l'avait préféré à son mari, ils ne l'avaient pas supporté et voulaient donc les supprimer pour prendre leur place... Je fus prise de vertiges. Je me suis appuyée rapidement contre le mur...

-Donaka... Je t'en prie...

Mais rien y faisait, c'est comme si je n'existai pas plus. Quand elle me demanda de voir allen et Maggie je me suis fermée et j'ai articulé un Non! Ferme. Tout ce qu'elle voulait c'était la mort de Don, cela je ne pouvait pas le permettre. Quand il demanda le flingue de Mac, je me suis figée et Mac croisa mon regard... Je n'en pouvais juste plus. De tout cela, je voulais juste, vivre heureuse avec l'homme que j'aime... Mac s'exécuta... Donaka avait perdu toute sa patience... Le coup partit, Donaka d'accord ou pas je suis sortie de la pièce...

-Appelle... Luka... Stef... Je vais... Mal...

Je me suis écroulée dans un hurlement me tenant solidement le ventre... Quelque chose arrivait... Trop tôt... Je gémissais fortement de douleurs, en me dandinant, ne savant plus comment me mettre pour arrêter de souffrir... Je me sentis partir... Des nausées... J'ai vomi, je ne sais pas... Ce que je sais c'est que j'ai du pâlir d'un coup... Je luttais pour rester consciente. Je sais qu'on s'est affairé auprès de moi et j'ai entendu de manière lointaine la voix de Donaka... Je gardais les yeux ouverts, mais je ne me rappelle pas d'avoir été aussi mal, meme pendant mon sevrage.

Messages : 72 Date d'inscription : 08/02/2016

Have you ever dance with the devil at the moonlight?
LE
coup parti Et se fut un concert de cris. Je ne sus quel était lequel. Lentement mon bras se baissait et sérieusement... voir Peggy se tordant sur sa chaise ne me faisait rien. Je sentis qu'on me prenait le bras violemment et on me secouait. Les sons revinrent et j'entendis Mac hurler mon nom et un vague "Maggie... elle va pas bien!!" Tout était comme au ralenti. Je me tournai et je la vis là sur le sol et soudain mon coeur s'arrêta une seconde.

- MAGGIE!

Je sorti l'arme à la main pendant que Mac m'arrachait mon flingue et refermait la porte étanche. Maddox et Stephen était à sa tête pendant que je me jetai à genoux à ses côtés. Je vis un peu de bile sur le sol et ceci m'inquiéta au plus haut point. Je plaçai ma main sur son ventre dur mais ou je sentais les coups pleuvoir les uns après les autres. Non! Non pas maintenant! Pas par ma faute.

- Elle nous as demander d'appeler Luka Don.

Je remontai mon regard apeuré vers Stephen et même si je n'aimais pas trop le Croate, jalousie quand tu nous tiens, je savais qu'elle ne voudrait voir personne d'autre. J'hochai la tête simplement je caressai ses cheveux doucement tendrement. Par ma faute elle était comme ça. Je ne savais que faire sauf être là comme un con à m'en vouloir. Qu'est-ce que j'ai fait?

- Transportez-la dans un lit... on ne peut pas laisser Luka venir ici.

Hans hocha la tête et avec Maddox et Stephen il réussirent à l'apporter à l'étage ou j'avais un lit dans une salle. J'aurais aimé mieux chez-moi mais je doutais qu'elle tienne jusque là. Arrivé dans la petite chambre, je pris mon téléphone et composai le numéro du docteur machinalement. Je l'avais fait tellement de fois en trois mois que je le savais par coeur. Les sonneries s'enchaînaient que je le maudissais! Pourquoi il ne répondait pas? C'est une voix endormie qui me répondit

- Luka? C'est Donaka, J'ai besoin de toi... Oui je suis sérieux. Maggie ne va pas bien.... je... je pense que c'est le bébé.

J'avais la voix étouffée, la gorge serrée. Je me passai une main au visage me cachant les yeux. Rarement je pleurais et quand je le sentais je ravalai le tout comme maintenant. Appelez ça de l'orgueil mais j'étais ainsi fait. Au téléphone Luka me dit quoi faire attendant son arrivée, j'acquiesçai à tout du moment que ça pouvait sauver le bébé et calmer Maggie. Je raccrochai et retournai auprès de Maggie.

- Luka s'en vient. Il me dit de faire tes respirations lentement.

Quoi dire? Quoi faire? Et surtout il était pas con le Croate... il verrait bien que quelque chose d epas net était arrivé. Malgré ma douleur aux côtes je m'assied et me penchait sur son ventre tendu. Je posai ma main dessus et bécotai son ventre. Comme je m'en voulais!

- Calme-toi bébé... tu dois rester là encore. Désolé... je suis tellement désolé Maggie..

Je remontai mon regard meurtri vers elle. Je serrai sa main dans la mienne doucement. Je pinçai les lèvres et j'allai lui déposer un bisous sur son front, doux mais tellement empreint de mes regrets que s'en était presque pathétique.

-j’ai mal… J’ai tellement mal Don… Et j’ai peur…

Ai-je grincé dans mes dents. J’avais réussi momentanément à surpasser le côté tomber dans les vapes pour braquer mes yeux sur lui… J’hurlais moins souvent, mais je me tordais de douleur. J’ai vraiment hurlé quand ils m’ont soulevé pour m’emmener dans une chambre. Je pleurais de douleur presque et j’espérais que Don allait autoriser ma demande et faire venir Luka. Je ne voulais aucun autre médecin. Je savais également qu’il n’avait pas encore repris le travail. Le seul risque que j’avais c’est qu’il soit avec miss Cam. J’ignorais alors qu’il avait déjà fait le nécessaire.

Il revint vers moi et me fit savoir que Luka venait, une lueur d’espoir revint dans mes yeux jusque-là éteint par la douleur. Il me demanda de faire la respiration qu’on m’avait enseignée aux séances d’aides à l’accouchement. J’essayais. Au départ c’était parfaitement vain. Puis savoir Donaka près de moi, Luka qui arrivait, je me sentis un peu moins tendue et je pus enfin reprendre le contrôle de ma respiration, malgré la douleur…

IL arrivait à se pencher et bécoter le ventre… Il essayait d’apaiser le bébé. IL avait été trop loin et il le savait… Je le comprenais, il avait tellement de raisons de l’être avec elle, et moi aussi. Pourquoi ne l’avais-je pas tué dans un coin quand j’en avais l’occasion, avant que tout cela n’arrive… Il remonta ce regard de petit chien battu vers moi et déposa un baiser sur mon front en me disant à quel point il était désolé. Il me fallut un effort presque surhumain pour que ma main se pose doucement sur son visage.

-Ca va aller… Faut croire que… Je suis pareil qu’elle… Au niveau des grossesses… Cela promet…

Fis-je en souriant largement… Je n’étais pas encore vaincue et le bébé non plus… En plus que j’ai l’impression qu’il n’y en avait pas qu’un seul pour donner tellement de coups… Je n’avais qu’une hâte c’est que Luka arrive… J’avais beau faire la respiration, la chose pas claire c’est que j’avais l’impression que les contractions se rapprochaient… Il ne fallait pas que j’accouche maintenant !!! Je risquais de le ou de les tuer… Mais je gardais mon calme, ce n’était pas la même chose quand cela nous arrivait à nous que lorsque cela arrivait à une patiente. Je gardais un sourire un peu douloureux mais mes yeux étaient braqués dans ceux de Donaka, essayant de le persuader que tout irait bien… J’entendis des pas dans l’escalier, et comme si l’enfant l’avait entendu aussi, il reprit sa partie de foot, me faisant gémir plus ou moins fort de douleur, mais il fallait que je garde un peu d'humour... Pour tenir...

-Putain... Il a déjà... le caractère de son père... Tape d'abord... cause ensuite...

Messages : 72 Date d'inscription : 08/02/2016

Have you ever dance with the devil at the moonlight?
JE

me sentais tellement impuissant! La voir se tordre de douleur ainsi et voir la peur sur son visage me vrillai le corps. Je tentais au mieux de la rassurer mais comment on fait pour rassurer une femme enceinte dont vous êtes la cause de ses tourments?

- Luka s'en vient il verra tout ça.

Il le faut sinon je vais devenir fou à la regarder! Puis bon il est docteur parfois ils peuvent faire des miracles avec rien. D'ailleurs l'espoir revint dans ses yeux quand je lui dit que le Croate arriverait. Bon j'aurais aimé mieux mon docteur personnel il est discret et sais ce que je fais alors il n'aurait pas posé de questions mais Luka... Il se doutait peut-être mais c'est sûr qu'il y aurait des questions à la pelle. Et puis bon je ne voulais pas une autre confrontation non plus. Une fois ça faisait. Lentement sa main se posa sur ma joue et c'était à son tour de m'apaiser. Je fis un mince sourire quand elle me dit qu'elle était comme sa mère. Oui un peu mais... je sais pas un truc bizarre. Depuis quand les bébés réagissaient aux réactions de leur père. Maggie m'avait même dit que à l'autre bout de la ville elle savait tout de suite si j'étais en colère ou tendu. Enfin faut croire que le lien paternel va au-delà d'un ventre.

Ses yeux étaient braqués sur les miens et je n'osais pas regarder ailleurs de peur qu'elle sombre dans l’inconscience... ou pire. Non ne pas penser au pire, ne pas penser à ça, ne pas attirer le malheur. Je serrais sa main entre les miennes bécotant ses doigts un à un. Dehors les gardes étaient tendus, rarement ils avaient vu leur patron dans un tel état et surtout taper une femme et encore pire... tirer dessus. D'ailleurs la pauvre n'avait pas fini, Une fois rassuré Donaka retournerai finir son boulot. Les quatre comparses le savaient bien et là rien ne pourrait l'arrêter. Pas eux ni même si Maggie se trainait jusque-là. J'entendis moi aussi des pas s'approcher et comme réponse le bébé s'agita en donnant des coups de plus en plus fort. Je pouvait voir les petites bosses se former. La grimace douloureuse de Maggie me fit mal au coeur. J'aurais volontiers prit sa douleur. Je fis un sourire tendre à Maggie qui tentait de faire de l'humour avec ceci.

- Il faut bien qu'il ai quelque chose de moi non?

À peine la phrase dites je vis un Luka les cheveux ébouriffés, les yeux agrandis nous regarder. Enfin... ME regarder. Même s'il était sortit de sa torpeur et loin de ses démons on ne s'appréciaient pas plus pour autant. Il y eu une confrontation visuelle d'une fraction de seconde avant qu'il prenne place aux côtés de Maggie.

Messages : 44 Date d'inscription : 17/09/2015 Age : 46 Localisation : Chez moi

C'est le téléphone qui me sortit de mon sommeil. Une grasse matinée que je m'accordais et c'est bien enroulé dans mes couvertures que je tâtai pour trouver mon téléphone. Quelle ne fut pas ma surprise d'entendre Donaka Mark en personne au téléphone.

- Sérieusement? T'a besoin de moi? dis-je ironiquement

Sa voix était tendue et quand il me dit que Maggie et le bébé allait pas bien je me levai de mon lit comme une balle. Je lui dit que je serais là dans 10 minutes tout au plus. Je chassai les couvertures et sautai dans un pantalon, une chemise et pris mes effets pour l'ausculter. Qu'est-ce qui se passait? Pourtant Maggie allait bien les derniers jours? La seule chose que j'Espérais c'était que son grand ténébreux ne lui ai pas fait de mal. Je sautai dans ma voiture et pris la direction du Cook. Je pris quelques médicaments quand mes yeux s'arrêtèrent sur des injections. Je calculai rapidement un peu plus de sept mois... Trop tôt encore. Je pris donc les injections et les mis dans ma poche. Je sorti aussi rapidement que j'étais entré direction l'entreprise de Donaka.

Entrer là n'était pas une mince affaire non plus. Il n'avait pas une entreprise de sécurité pour rien. Je dus montrer mon badge de docteur ensuite me garer pour passer une nouvelle fois une série de gardien avant d'entrer dans la bâtisse. Je reconnu Hans et il me fit signe de la tête de le suivre. Pas un mot rien à croire qu'il ne parlais pas ce gros lourdaud. Un dédale de couloirs et d'escaliers où je failli perdre patience tellement ça prenait du temps. Putin mais il savait pas que Maggie allait pas bien? Bon poser la question c'était y répondre. Hans était l'ombre du seigneur des lieux donc forcément il devait le savoir. Un ascenseur pour descendre et quand les portes s'ouvrirent je vis là les quatre gardes qui cherchait Maggie à une autre époque. J'avançai rapidement devançant le gros mastodonte et arrivai dans l'embrasure de la porte. Aussitôt mon regard rencontra celui de Donaka avec qui j'avais certes une reconnaissance mais une certaine pointe d'animosité. Je me doutais qu'il ne faisait pas que des trucs net mais je n'avais rien pour appuyer mes doutes. Je m'avançai donc vers Maggie en lui souriant doucement.

- Alors Rouquine, tu veux nous faire peur? Ok relaxe-toi ok je vais t'examiner.

Doucement je posai mes mains sur son ventre tendu et dur. Hum... pas très bon ça. Je regardai ma montre et comptais. C'était bel et bien des contractions et elles étaient au cinq minutes. Je pris mon stéthoscope et écoutait le bébé. Le coeur allait vite mais rien d'alarmant.

- Maggie, tes contractions sont aux cinq minutes. C'est encore tôt pour accoucher. Je vais te faire une injections qui arrêtera le travail mais il faudra te tenir tranquille d'accord?

Je fouillai mes poche et pris une des injections et en retirai le capuchon. J'attendis l'aval de la jeune femme avant de faire l'injection directement dans le ventre. C'était pas une partie de plaisir je le savais mais un mal nécessaire. Ainsi calmer le bébé se calmerait et je pourrais l'ausculter comme il faut.

- Que c'est-il passé pour que ça déclenche? Tu allais bien il y a deux jours.

Quand Luka passa la porte, je savais que désormais tout irait pour le mieux. Il plaisanta sur le fait que je voulais leur faire peur. Me relaxer, j’étais en train d’accoucher avant terme… J’ai plongé mes yeux dans les siens, puis dans ceux de Donaka et je me suis laissé m’y perdre. Il palpa mon ventre, j’ai un peu tressauté, il avait les mains froides… J’ai serré la main de Donaka dans la mienne. J’étais un peu plus rassurée, mais j’avais peur pour le bébé. Il regarde sa montre, je vois ses lèvres bouger sensiblement, il compte. Je compte aussi, il faut que je m’occupe. Cinq minutes…

Luka lève les yeux sur moi et me dit que mes contractions sont de cinq minutes, merci je sais que c’est trop rapproché. Il fallait que je me tienne tranquille. Je sens les larmes de peur monter à mes yeux et je regarde Donaka… Puis je regarde Luka et j’essaie de reprendre une respiration plus calme… Mais j’ai si mal que parfois je ne peux pas m’empêcher de parfois me tordre de douleur. J’essaie quand même de prendre sur moi quand il sort la seringue et je détourne les yeux. Je n’ai jamais été très fan des piqures.

Quand il me demanda ce qu’il s’était passé… J’ai baissé les yeux. J’ai levé les yeux vers Luka, l’air traumatisée par ce qui s’était passé, mais vraiment…

-Do… Donaka a eu quelques démêlées avec ma… Enfin ce qui me servait de Tante… Et qui est la meurtrière de mes parents… Elle a tenté de le tuer… Et si Stephen et les autres ne l’avaient pas trouvé… Mon fils serait orphelin de père avant même d’être né… Je me suis un peu… Excitée contre elle…. Et Don… a légèrement perdu patience… Et ça a déclenché les contractions… d’abord rien… Puis assez pour me faire m’écrouler…

Je regarde désormais Luka d’un air coupable…

-Je sais… je n’ai pas été raisonnable… Mais comprends-moi… Je ne l’ai pas supporté… Elle est revenue pour m’enlever encore ce que j’ai de proches… Tout ce qu’elle voulait c’était sa destruction… Elle n’a pas calculé qu’elle me gâcherait la vie, à moi et à mon fils…

J’avais retrouvé le calme et le bébé semblait enfin dormir, pour ma part j’avais des larmes qui coulaient abondamment de mes yeux. J’ai utilisé ma main de libre pour essuyer mes larmes. J’ai regardé Donaka… Je n’avais pas besoin de mots… Il savait… IL savait qu’avec tout ce que Luka avec vécu, et que moi j’avais vécu… Je pouvais parler librement… Même de mon autre vie… Il n’y avait rien à craindre. Puis, Luka n’était pas idiot, il savait que j’avais des activités extra-médicales criminelles. Comme la fois où j’étais venue travailler avec une myriade de tâches de sang sur le col.

-Tu sais que Donaka n’est pas du genre à se laisser avoir… Regarde dans quel état elle l’a mise… Comprends que je n’ai pas supporté… D’où mon état actuel…