I think I need some help to chill out... [PV Mark Greene]

I think I need some help...

“I'd better talk before turning Crazy. That's why I come to you.”

J

'aurai très bien pu aller voir Luka… C’est vrai, maintenant qu’il avait Cammie en tête je ne risquais pas de le faire rechûter, surtout s’il voulait reprendre le travail. Mais je l’avais assez fait souffrir comme cela donc j’avais opté pour une solution moins contraignante. Me voila en bas de l’immeuble de chez Cammie à me demander encore si j’ai fait le bon choix. J’avais besoin de parler, et je m’étais jurée que dès que cette merde avec ma tante serait terminée d’une manière ou d’une autre, j’allais le voir pour parler. Mark était le seul actuellement qui me faisait encore suffisamment confiance et qui croyait encore en moi. IL était surtout le seul à connaître ma double activité.

J

’étais en état de choc, j’avais failli perdre le père de mon enfant et tout ce que j’avais en une nuit. La même nuit, Donaka m’avait demandé en mariage alors qu’il revenait tout juste de l’enfer. Et j’avais été confrontée à ma tante une dernière fois le lendemain. Je n’avais pas pris le temps de dormir, et je n’avais avalée que le petit déjeuner que Donaka m’avait presque forcé à manger, pour le bébé, mais aussi pour moi. C’était plus fort que moi, d’habitude qui ne dit rien et qui cherche à me sortir seule de mes méandres psychologiques. Là, pour la santé de l’enfant il fallait que je vide mon sac. Et ca faisait très longtemps aussi que je n’avais pas revu Mark, seul à seul. Parler de moi, de lui… Du conseil à venir… Non, ne mélangeons pas tout… Je devais accoucher avant. Il était prévu que j’accouche avant de passer en conseil. Un stress pareil pourrait provoquer l’accouchement beaucoup trop tôt.

J

e finis par ouvrir la porte du hall et monter les étages par l’ascenseur. D’habitude je prends les escaliers mais là, j’étais éreintée. J’ai toqué à la porte. Il devait être là, j’avais regardé le planning des urgences avant d’arriver. Il était chez lui. J’entendis un vacarme de verre cassée et un petit chapelet d’insultes avant de voir la porte s’ouvrir…

- Salut… Désolée… Je te dérange… Je crois que j’ai besoin d’une oreille…

Invité

I think I need some help to chill out... × ft. Mark & Maggie

Cela faisait un sérieux moment que je n'avais pas vu Maggie et j'espérais qu'elle allait bien. Cammie avait été gentille de m'héberger et de m'apprendre toutes les ficelles pour m'aider avec mes petits ennuis de santé comme je les appelaient. Cela faisait bien 6 mois maintenant que je m’exerçais à ne pas entendre de voix. On aurait pu croire sincèrement qu'après mon cancer, qui avait entraîner mon coma, aurait pu complètement détruire mon cerveau, mais non. Non seulement il ne l'avait pas détruit, mais je me suis retrouvé avec des facultés cognitives qui auraient pu me faire passer pour un grand malade si je n'avais pas eu des amis et surtout Cammie pour m'aider dans ce moment douloureux. Élisabeth n'avait pas du tout supporté et m'avais laissé en emmenant notre fille en Angleterre et je ne lui en voulais pas du tout. J'espérais un jour la revoir et me remettre avec elle une fois mes problèmes de ce côté-là, résolus. Maggie m'avait été aussi d'un grand secours pendant cette période lourde de conséquences et je lui avais dit que si elle avait besoin de moi, besoin de parler, eh bien je serais là pour elle. Je devinais qu'elle avait d'autres choses à faire qui lui prenaient du temps et qui l'empêchais de venir me voir aussi souvent qu'elle l'aurait voulu. Après tout en tant que médecin urgentiste, tous les deux nous savions que le travail pouvait être si prenant parfois qu'on pouvait se demander si on avait le temps d'avoir une vie à côté.

Cammie n'était pas là aujourd'hui, partie tôt à son travail elle rentrait souvent très tard ce qui me laissait l'appartement pour moi seul la plupart du temps et j'y vivais en solitaire. Bien sûr, je faisais le ménage la vaisselle, me gavait de réality show tout en faisant mes exercices, mais j'avouais que je m'ennuyais grave et que j'avais hâte de reprendre le travail au Cook County. J'étais allongé sur le canapé au moment ou je sentis la présence familière. Les exercices que Cammie me faisait faire état non seulement là pour contrôler mes facultés mais aussi à les aiguiser de façon à ce qu'il ne soit plus une gêne et ainsi en faire quelque chose dont je pourrais me servir dans la vie et dans le travail. C'est en faisant ces exercices que je senti ses pensées. Des pensés troubles, nerveuses et surtout désemparées. J'ouvrais les yeux pour me retrouver dans le canapé et repris mon souffle régulier comme elle me l'avait appris juste au moment où l'on sonna. Je sus que c'était Maggie. Je ne saurais dire vraiment comment. Je me levais doucement et j'ouvris la porte pour voir qu'elle n'avait décidément pas vraiment l'air d'être dans son assiette.

- Salut, alors c'était toi que je sentais à l'instant ? Je faisais mes exercices sur le canapé, vas-y rentre fait comme chez toi je vais te préparer un un jus de fruit , a moins que tu préfère juste de l'eau ? Tu me raconteras ce qui ne va pas...Je partis dans la cuisine après avoir fermé la porte d'entrée. Je fermais mon esprit. Je ne voulais pas savoir ni espionner ces penséesJe te rassure je n'ai pas fait exprès "d'entendre" et je n'ai juste senti que tu n'allais pas bien. Donc ne t'en fais pas tu peux me dire ce que tu veux il n'y a aucun problème.

Quelques minutes plus tard je revenais de la cuisine avec deux tasses de café et je repartis chercher du sucre avant de m’asseoir dans le canapé. - en tout cas ça fait plaisir de te voir même si je me doute que cela ne soit pas une visite de pur courtoisie, mais tu as bien fait de venir, tu sais que je serais toujours là pour t'aider. Je mis ma main sur la sienne. Je sentais bien que cela n'allait pas, mais je ne voulais pas la brusquer outre mesure. J’attendis sagement qu'elle parle avec calme et je pris une gorgée de café afin de me préparer à des chocs éventuels.

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“I'd better talk before turning Crazy. That's why I come to you.”

- D

ésolée, je ne voulais pas te déranger… IL te reste du citron-miel ? Cammie m’a dit que depuis qu’elle t’avait fait goûter tu ne pouvais plus t’en passer…

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is-je avec un léger sourire en entrant dans l’appartement, ce n’était pas rangé, mais ce n’était pas le bordel non plus. Depuis la piqûre de Luka, j’avais perdu en force et en énergie, alors je me suis laissée tomber dans son canapé. J’ai poussé un long soupir tandis qu’il partit dans la cuisine, tout en caressant mon ventre dans des mouvements circulaires.

-Ne t’en fais pas, effectivement, ce n’est pas la grande forme…

C

e matin j’avais un mal de dos monumental. Je pris quelques oreillers sur le canapé et je me suis calée le dos et mis le moins épais sur le ventre. Il revint quelques minutes plus tard avec son café et avec ma boisson fraîche. J’ai souri et je l’ai remercié. Un peu plus tard il posa sa main sur la sienne et je l’ai regardé en faisant un sourire plus large. Je fis oui de la tête, mais le sourire disparu rapidement quand je repensais aux événements arrivés la veille… J’ai poussé un large soupir, et je savais très bien ce que voulait dire le fait qu’il prenne une grosse gorgée de café…

-C’est Donaka…. Enfin pour une fois… C’est lui la victime… La sœur de Karen… De ma mère… S’est offert les services de … Criminels notoires, pour enlever et piéger Donaka… Elle voulait se venger de lui… Car elle le rend responsable du fait qu’elle et son mari ont été obligés de tuer mes parents… Pour récupérer leur poste dans l’entreprise de Donaka… Donc par jalousie… Pour elle… Tout est de la faute de Donaka… Elle le rend responsable de ce qu’ils ont du faire…

J

e pris une grande respiration et j’ai bu une gorgée de la boisson.

-Elle a eu les moyens d’orchestrer une fausse arrestation de police, une fausse cellule de garde à vue… ET surtout les moyens de se payer les services de mecs pour le passer à tabac. Stephen et les autres ont longuement hésités à me mettre au courant… Quand ce fut fait, j’ai réussi à savoir que Donaka n’avait jamais été arrêté et donc il venait d’être enlevé… J’ai mis tous les moyens dont il dispose pour le retrouver… Quand ce fut fait… Il était à moitié mort…

Je soupire… Et je bois le tout d’une traite. Evidemment je grimace.

-Cette sale garce a bien failli rendre notre fils orphelin avant sa naissance et me laisser sans rien… Je l’ai soigné… J’avais tous les moyens nécessaires chez lui…. Je n’ai pas dormi ou peu… Veillant à ce que son trauma crânien ne s’aggrave pas. Le matin suivant, il a réussi à se lever et à tenter de faire entendre raison à cette… Enfoirée. Echouant… J’ai pris le relais… Lui faisant croire que Karen était toujours en vie et qu’elle l’avait manqué… Donaka a déboulé dans la pièce, en rogne, mais il jouait le jeu… Jusqu’à ce que je commence… A avoir de violentes contractions… Trop de tension, trop de violences je ne sais pas… Ce que je sais c’est que lorsque je suis sortie de la pièce je me suis effondrée en hurlant de douleur…. Evidemment cela a coupé court aux festivités et Luka est venu… A ma demande… Quand il est arrivé… Mes contractions étaient espacés de cinq minutes, seulement… T’imagine la panique ?

Invité

I think I need some help to chill out... × ft. Mark & Maggie

- Oui... j'imagine très bien le tableau! J'avais tout écouté sans rien dire et sans broncher après lui avoir donnée son miel-citron qu'effectivement je ne quittais pas, mais je savais que depuis qu'elle m'avait révélé ces activités "nocturnes" je devais m'attendre à une histoire pareille. Et un café n'était pas de trop pour rester bien concentré pour ne pas louper les moindres détails de son histoire. Ma première réaction fut celle du médecin.- tu veux que je t'examine pour voir si tout va bien ? Je me doute que Luka est un excellent médecin, mais vu les problèmes qu'il a traversés je pense qu'il aurait pu rater quelque chose...ou pas... dans tous les cas j'aimerais tout de même vérifier et puis cela me permettra de garder la main.

Je fis un sourire de complaisance et, tout en ne lui laissais pas le temps de répliquer, j'avais déjà pris mon stéthoscope et commençais à l'examiner en gardant le silence. Après quelques minutes je m’asseyais à côté d'elle sur le canapé et je souris. - Ça va, tout à l'aire normale je suis soulagé. Tu as faim? Je peux nous prendre des petits gâteux si tu veux. Je la regardais et finalement dit avec un air sévère. - Dans ton état, ces histoires de gangsters ne sont pas très appropriées. Tu sais que je n'approuve pas. Malgré tout je suis mal placé pour t’interdire quoi que ce soit. Je joue surement les amis pas très compréhensifs, mais j'avoue j'ai beaucoup de mal. J'aimerais tellement que tu soit heureuse une bonne fois pour toutes, avoir une vie des plus banale... bon je peux parler je n'ai plus de vie banale,mais tout de même.

Je me mis mentalement une gifle. Qu’étais-je entrain de faire ? l'enfoncé ? Ce n'était pas mon but, au contraire, mais elle venait chercher un peu de réconfort et moi je la grondais. Ha! Elle était belle mon amitié. Je m'attendais à un vissage triste ou en colère et avant sa réplique, je l'arrêtais d'une main. - Je sais je suis désolé je ne voulais pas te faire la morale pardonne-moi. Je fis un sourire contrit. Je regrettais vraiment ce que je venais de dire. Je considérais Maggie limite comme ma fille. Bon ce n'était pas le cas j'en convenais, mais elle m'avait tellement fait confiance en se confiant à moi que je me devais d'être franc. Et ma franchise était là, étalée! Celle qui quand vous la dévoilez fait mal. La vérité qui dérange. Une vérité qui dérange vaux mieux qu'un gros mensonge qui vous explose à la figure. Je finis par la laisser parler. J'allais soit en prendre plein la figure soit au contraire elle serait tellement abattue par la situation qu'elle allait acquiescer sans broncher et j'espérais secrètement la première option.

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