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 Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]

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Maggie Millepertuis
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MessageSujet: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyMar 16 Fév - 13:24


Say a Prayer...
Donaka & Maggie

Siège de l'entreprise au petit matin. Donaka m'avait fait faire le pied de grue devant la porte une bonne partie de la nuit, après avoir arraché les yeux à quelques clients trop gourmands... J'étais appuyée contre le mur, les bras croisés contre le pan de porte verrouillée. Il connaissait ma résistance au sommeil, mais quand même, il y avait un léger abus de pouvoir. Mais bon. J'avais fini par m'asseoir contre le mur avec un verre d'eau de la fontaine à la main. Hier, j'avais bien vu qu'il était très préoccupé... Avec les révélations qu'il m'avait faites sous la pression que je lui avais mises sans trop le savoir, j'avais appris qu'il avait été l'amant de ma mère, le père d'Allen techniquement. Qu'il avait arrêté de la fréquenter quand la petite fille de quatre ans que j'étais les avait découvert. Mon père était son bras droit, l'homme de confiance, il avait été tué par son propre frère, jaloux de sa position. Ma mère avait été aussi tuée par ce dernier, et il avait été puni en conséquence. Donaka m'avait également dit qu'il avait juré à ma mère de prendre soin de moi et de s'assurer que je ne manque de rien.... C'est lui également qui m'avait fait soigné à mon retour d'Iraq et qui s'était chargé de tous les frais médicaux... Ma place au Cook County n'était pas un hasard, l'appartement du quartier le plus proche de l'hôpital... Bref, toute ma vie avait été cousue au mieux pour moi. Il avait même accepté de m'aider à retrouver Allen...

Maddox, un de ses gardes voulut me remplacer, ce qui me donna une idée. J'ai accepté son offre et je suis allée dans le quartier de service du bâtiment et j'ai préparé un café avec du pain grillé. Je l'avais jamais vu prendre son petit déjeuner alors je jouais à l'instinct. Il devait avoir les mêmes goûts que ma mère, je me basais là-dessus: pain grillé mais juste pour le croustillant, un café terriblement serré sans sucre, pas de jus d'orange mais du citron avec un fond de miel....

Je connaissais pas mal d'accès à son bureau, je n'allais donc plus avoir besoin de repasser devant Maddox. J'arrive à une des portes dérobées et je toque deux, puis une fois puis trois fois, et la porte s'ouvre... Je reprends le plateau et avec un sourire terriblement timide et une petite mine d'enfant...


-Bonjour... Oui, je sais, cette porte que pour les cas d'urgences.... Mais... Tu sais comment nous sommes les femmes de la famille... Je me suis dit que tu aurais un petit creux...

Nous étions juste que tous les deux, donc je pouvais le tutoyer, j'avançais timidement avec le plateau en main, et je me suis arrêtée à quelques mètres du bureau, les yeux dans les siens. Regard que j'ai fini par baisser...

acidbrain
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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyMar 16 Fév - 16:01


Say a Prayer...
Donaka & Maggie

La soirée avait été longue, très longue! J'en avais marre qu'on ne respecte pas les lignes de notre contrat ou d'une simple entente. D'ailleurs Stephen, mon garde rapproché, ainsi que Maddox avaient traînés ici un homme qui avait bien tenté de me frauder, garder une majorité des gages de notre contrat. Ça ne servait à rien de me cacher quelque chose... je savais tout. D'ailleurs cet homme avide de pouvoir et d'argent. Après des supplications, des cris de douleurs j'avais fini par mettre fin à ses souffrances et demander à mes garde de disposer du corps. J'en avais éliminer deux ou trois mais en relevant le regard je vis Maggie. Pourquoi lui avais-je tout dit... pourquoi lui avais-je tout déballé?

- Maggie, tu es de garde.

Pourquoi elle? Simplement qu'elle savait que c'était un autre de mes test. J'en faisais passer plusieurs, à leur insu. Cependant à travers ces divers test j'observais leur endurance mais également leur loyauté. Je la regardai froidement pour qu'elle comprenne que c'était là, tout de suite. Mes deux autres gardes se regardèrent et sortirent simplement regagner leur poste. Je me levai et un bref regard à la jeune femme je fermai la lourde porte. Elle savait qu'elle ne devait pas entrer puis bon... je la verrouillai. Je me débarrassai de mes vêtements et allait prendre un douche.... une longue douche. Je laissai l'eau couler sur moi en m'appuyant sur le mur. Derrière mes paupières je revoyais Karen... si belle, si souriante. Je me rappelle la première fois que j'étais venu remettre les gages de son mari elle avait ouvert avec le sourire... qu'elle perdit vite en me faisant entrer. Cependant je remarquai comment elle était belle et tellement radieuse! "Qu'est-ce que l'ange de la mort veut?" C'est ainsi qu'elle m'accueilli. L'ange de la mort... combien de fois elle m'a appelée ainsi? D'ailleurs je me rappelle que j'avais réussi à la faire sourire et puis bon... j'ai couché avec la femme de mon meilleur ami. Oui dites-le je suis un gros dégueulasse! Cependant c'était partagé... Je pense que nous sommes tombés amoureux mais vint une petite fille aux grands yeux qui nous avaient surpris. Je mis une claque au mur me maudissant....

FLASHBACK

Je roulais dans le lit avec elle le souffle court le coeur tambourinant dans ma poitrine. nous savions tout deux que nous ne disposions pas de beaucoup de temps. Ses cheveux en batailles me chatouillait les joues, je sentais son coeur battre contre ma poitrine. Elle me chevaucha comme une amazone en pleine furie avant que je la retourne sous moi totalement sous son charme, envoûté.

- Tu es tellement belle... lui soufflais-je à l'oreille.

- Et toi en feu mon ange de la mort...

Je souris tendrement avant de reprendre les embrassades dans son cou.

- Maman...

Le temps se figea. Nos corps se raidirent et aussitôt Karen somma la petite voix de retourner dans sa chambre, qu'elle arriverait dans quelques minutes. Je relevai la tête lentement et d'un oeil je vis la petite tête rousse, ses yeux inquiets, sa petite moue triste. Cependant elle quitta la chambre en détalant comme un lapin. Je regardai Karen et je sus à ce moment que nous devions arrêter, nous oublier.

FIN DU FLASHBACK


Je sentis une boule se former dans ma gorge. J'avais trahi mon ami, j'avais mis sa femme enceinte de moi. D'ailleurs elle était venue me voir ici alors que j'avais envoyé mes gardes donner une leçon à un mec pas net. Quand je la vis devant moi je fus tellement content, que je me levai d'un bond. Elle me stoppa mettant fin à notre idylle et m'annoncer qu'elle était enceinte de moi. Je fermai l'eau chaude de ma douche pour m'asperger d'eau glacée, qui d'ailleurs m'arracha un grognement de bête blessée. Je sorti de la douche enroulai une serviette autour de moi et fouillai rapidement et trouvai un complet propre que j'enfilai pour retourner à mes dossiers. Je n'avais pas sommeil... il ne venait pas tellement de chose me tournai en tête. Je me concentrai donc sur mes dossiers totalement étranger à ce qui pouvait se passer. D'ailleurs je n'entendis pas les coups à la porte tellement j'étais concentré

 Quand j'entendis la porte ouvrir je mis la main sur mon flingue mais me calmai quand je vis Maggie. Elle posa le plateau sur mon bureau. Et pendant un moment j'ai presque eu l'impression que Karen était à la cuisine. C'était ce qu'elle se préparait tout les matin... c'Est ce qu'on mangeait quand j'allais chez-elle le matin. Je sentis mon coeur battre dans ma gorge et mon souffle quitter mes poumons. Je restai ainsi impassible le visage fermé à tout émotions alors qu'à l'intérieur c'était une tempête soulevant mes souvenirs.

- Merci Maggie

Putin j'avais fais comment pour articuler ces deux mots? Lentement je pris une rôtie beurrée et encore chaude. Machinalement je pris le jus de citron et l'avalai d'un trait comme je le faisais... avant. Je pris une bouchée de ma rôtie et retournai à mon écran d'ordinateur.

- Tu es supposé être de garde Maggie.... de l'autre côté de la porte...

acidbrain
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Maggie Millepertuis
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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyMar 16 Fév - 16:30

Le mec torturé de base, je voyais bien que depuis quelques jours il n'allait pas si bien. Je voyais bien que le fait que je sois dans le coin lui rappelait ma mère. Après tout j'étais prête à parier le fait que ma mère lui préparait la même chose. J'ai souri quand il m'a remercié. Il ne remerciait pas souvent, il le faisait quand cela le touchait. Et apparemment j'avais fait mouche dans le menu quand j'ai vu à la vitesse à laquelle il avait descendu le verre de citron. Oui, en vieillissant je ressemblais énormément à elle, cela avait du lui faire un choc quand il m'avait revu à leur enterrement, n'ayant certainement pas oublié la petite fille ayant gâchée leur idylle.

Je le laissais déguster quelques bouchée de sa tartine avant d'entendre quelque chose qui avait eu l'effet d'un grincement sinistre à mes oreilles. C'est tout ce qu'il trouvait à dire? Me renvoyer à mon poste, en me disant tu ne devrais pas être là. J'ai poussé un léger soupir et je lui ai montré à la caméra.


-Tu t'expliqueras avec Maddox... C'est lui qui m'a laissé te préparer ce petit déjeuner... Ou alors...

Je soupire encore plus fort et je commence à m'éloigner du bureau, version tourner comme un lion en cage. J'étais malheureuse comme tout de ne pas en faire d'avantage pour lui. Toutes mes petites attentions ne lui suffisaient pas à voir que je pouvais passer au-delà de ce qu'il faisait ou avait fait, de ce qu'il allait faire! Je voulais devenir sa reine des Ténèbres autant que ma mère aurait voulu l'être, sauf que moi je n'étais pas mariée et lui non plus. J'avais toutes mes chances mais il allait falloir que je brise la glace...

-C'est ma vue qui t'est trop douloureuse?

Ces mots étaient sortis tout seul... Mais en vérité je ne le regrettais qu'à moitié. Je le fixai dans les yeux, entre le caractère de ma mère et de celui de mon père, il ne fallait pas qu'il s'étonne que je ne sois pas complètement soumise à sa volonté, j'étais la photocopie de ma mère, donc il allait en voir des couleurs!

Je restais là, à mi-chemin entre la porte et le bureau.
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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyMar 16 Fév - 17:23


Say a Prayer...
Donaka & Maggie

Quand elle me pointa l'écran me spécifiant que je devrai m'expliquer avec Maddox je me pinçai les lèvres. Putin... je leur avait toujours dit qu'ici nous étions comme une grande famille et que nous devions veiller les uns sur les autres visiblement Maddox prenait cette phrase au sérieux. En fait tout le monde le prenaient au sérieux et ce depuis que Maggie avait rejoins nos rangs. Ils la protégeaient comme on protège une petite soeur, une amie, une alliée. "La tueuse" c'est ainsi qu'ils l'appelaient affectueusement. Je baissai le regard un moment avant de retourner à mon ordinateur et avaler l'autre rôtie machinalement sans vraiment y penser. Une fois fait je pris une gorgée de café... bordel! Il goûtait la même chose que mon souvenir. C'était trop de souvenirs qui déferlaient en moi, trop de truc qui ressemblait à un passé éteint.

Quand elle me parla je détachai mon regard de l'écran pour la toiser froidement. Elle attendait quoi? Que je lui dise que chaque gestes, chaque intonations de voix me ramenait vers elle? Que même sa démarche souple et féline me rappelait sa défunte mère. Quand je vis ses yeux ceci me ramena une fois de plus dans un passé que je préférerais oublié.

FLASHBACK

Loin des cercueils en retrait sous un arbre je regardai les deux bouts de bois et la famille autour. Je ne souhaitais pas m'approcher sachant que me présence ne serait pas toléré et encore moins appréciée. Mon regard remonta sur la petite foule massé autour des corps dans leur cercueils et je vis Allen, petit homme qui tentait de se montrer fort malgré le lac dans ses grand yeux. Mon fils, mon garçon. Karen m'avait fait juré qu'il ne saurait jamais, qu'il ne devait pas savoir. Que si elle et son mari venait à disparaître de veiller sur eux comme un fantôme sur leur vie. Ainsi commençait ma quête envers ses deux enfants, je devais veiller sur eux. Le regard de Maggie remonta et en quelques secondes je pus constater la ressemblance frappante avec sa mère. Cependant elle ne me reconnu pas, comment le pourrait-elle? Elle n'avait aucun souvenir de moi vu son jeune âge et ses longues années militaire.

- Donaka... on a trouvé celui qui les avaient tués...

Je pris le dossier je fus choqué d'apprendre que ce fut son frère qui l'avait tué elle et mon ami. Immédiatement je me tournai vers mon garde et d'un regard il comprit ce que j'attendais de lui. J'allais le faire parler, le faire souffrir et le tuer ensuite. C'était son prix à payer pour sa trahison.

FIN DU FLASHBACK

Elle avait le regard planté dans le mien, elle ne le baissai que rarement en fait. Elle avait le tempérament fonceur de son père et cette vitalité de sa mère. Normal que je me retrouve avec une petite bombe devant moi d'ailleurs. Je me redressai derrière mon bureau en croisant les mains sur celui-ci.

- Et pourquoi ta vue me dérangerais? Parce que tu es comme ta mère? Que tu as la même force de caractère qu'elle? Je suis désolé de te décevoir Maggie mais non ta vue ne m'est pas douloureuse simplement parce que tu n'est PAS elle. Maintenant retourne à ton poste j'ai du boulot.

Oui c'est nul la chasser pour me donner bonne conscience mais je le devais pour ma survie simplement. Je ne pouvais pas plonger là ou j'avais plongé il y a presque 20 ans. Je ne pouvais pas y retourner car il y a toujours un prix à payer. Karen m'avait donner le plus long et pénible contrat que je n'ai jamais eu dans ma vie mais elle savait que je ferais tout pour honorer ce contrat. Le seul moyen que je n'y arrive pas c'était que je meures simplement. Voyant qu'elle ne bougeai pas je relevai un regard sévère vers elle figeant mes mains sur mon clavier et je la regardai longuement. Elle était triste mais je devais la tenir loin de moi. Il y avait plein de mec bien pour elle alors elle n'avait qu'à m'oublier point barre.

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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyMar 16 Fév - 18:34

- Non, justement je ne suis pas comme elle...

Avais-je articulé tandis qu'il m'offrait gentiment la porte. Il était hors de question que je bouge pour le moment. Je n'avais pas l'intention de lâcher le morceau et il le savait parfaitement. Je l'aimais, comme ma mère avait du l'aimer. Il avait peur d'aimer à nouveau la digne descendante de SA Karen? Il était hors de question également que je le laisse se damner éternellement dans ses sentiments, c'est un homme dangereux et alors, j'avais su prouver que j'étais toute aussi dangereuse que lui...

IL devait sûrement penser comme d'habitude, si je la rejète elle finira bien par renoncer, il y a des hommes mieux que moi pour elle, peut-être même qu'il voulait que je réessaie avec Luka, mais je n'étais pas décidée, c'était Donaka que je voulais, personne d'autre...

Ses yeux durs et menaçants se posèrent sur moi, je tenais son regard comme à mon habitude. Oui, il voulait m'éloigner, oui il pensait comme je le songeais, mais il savait très bien que j'allais pas lui donner satisfaction. Fous moi le camp que disait son regard. J'ai fini par reculer vers la porte. Je l'ai ouverte.... J'ai soupiré, je sentais que ce que j'allais dire n'allait pas lui plaire... Mais je tenais du franc parler légendaire de ma mère et de ma grand-mère.


-Arrêtes de fuir Donaka... Ma mère n'apprécierait pas beaucoup que tu essaies de m'écarter... Ni que tu renonces si vite à la possibilité d'un amour... Je sais ce que c'est... Ce que tu fais, renoncer à tout, soit-disant parce que pour nous c'est la meilleure chose à faire pour protéger la personne qu'on veut... Mais ce que tu n'as pas encore de nouveau compris, c'est que d'être à deux, bah tu te sens plus fort, alors qu'en t'isolant tu perds en possibilité de puissance... Oui ce que je dis ne te plais pas, mais c'est la stricte vérité...

J'ai failli terminer en disant "si tu avais pu avoir ma mère pour toi tout seul, tu ne fuirais pas autant', mais je ne voulais pas mettre d'avantage d'huile sur le feu...

Je suis donc sortie de la pièce avant la tempête et j'ai repris mon poste. Les heures sont passées et je commençais sérieusement à fatiguer... d'autant plus que je me suis surprise à tousser, jusqu'à cracher mes poumons... Malade moi? Nan.... Je pose ma main sur le front, il est brûlant. Je n'aimais pas du tout la tournure des événements.
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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyMar 16 Fév - 20:01


Say a Prayer...
Donaka & Maggie

Je relevai le regard quand elle me dit qu'elle n'était pas comme elle. Mon regard froid qu'elle m'avait dit ne pas aimer un jour. Cependant je demeurai impassible, comme détaché de ses mots. Oh Maggie... si tu savais comment tu lui ressemble au fond! Cette attitude frondeuse, ce trait de caractère à ne pas baisser le regard, me défier sur tout ce que je dit ou pense! Je me rappelai quand je donnai des réceptions les petits regards qu'elle me lançaient quand son mari était loin ou trop occupé ailleurs le même regard que tu me jette en ce moment. Ce regard qui au fond me trouble, me rend vulnérable face à toi.

Je ne devais pas flancher devant elle. Elle était ma protégée, celle sur qui je devais veiller et non pas tomber amoureux. De toute façon j'étais un ange de la mort. Je n'étais pas un mec bien malgré ma double-vie de mécène. Non j'étais impitoyable, froid et dur et cruel. Elle trouverais mieux beaucoup mieux que moi. Maddox tiens! Il était mignon et surtout de son âge. Cependant elle me parla assez directement ses yeux marron planté dans les miens et la porte ouverte. Je savais que Maddox se retenait pour ne pas se retourner mais il resta immobile comme une statue de plâtre. Mon visage se durci en l'entendant, mes yeux lançaient des éclairs. Comment elle osait?!

- Sors d'ici... dis-je calmement

Elle repris son poste mais j'étais trop en colère, tremblant. Je me levai quand je la vis toussoter à s'en cracher les poumons. J'ouvris la porte à la volée en la toisant durement.

- STEPHEN! Viens prendre sa place. Tant qu'à toi... retourne te coucher on se parleras plus tard.

Je la toisai durement pendant que mon garde rapproché fit un tour visuel entre nous et fit un bref signe de tête à Maggie pour qu'elle parte. Je claquai la porte durement et voulu retourner à mes affaires mais je n'y arrivais pas. Je pris un bibelot et le lançai sur le mur en poussant un cri de rage.

FLASHBACK

- Jures-moi que tu veilleras sur Maggie et sur Allen...

- Karen pourquoi tu dis un truc pareil... allons tu es là tu n'as pas besoin de moi..

- Jures-le moi Mon ange....je t'en prie... S'il nous arrive quelque chose.


Je fronçai les sourcils en la regardant. Elle était si inquiète. Il y a trop longtemps qu'elle n'est pas venue, que je ne l'avais pas vu seul. Je résistai à l'envie de l'embrasser de barrer la porte et faire des folies.

- Prends ça comme une sorte de contrat... si tu aimes mieux

- D'accord.... d'accord je veillerais sur eux comme sur ma propre vie. Mais tu as peur pour votre vie?

- On a toujours peur pour notre vie... tu n’amène pas que la joie autour de toi Donaka...


Elle c'était approchée et avait glissé ses doigts fins sur ma joue. Ses yeux étaient planté dans les miens. J'étais silencieux trop subjugué par son charme envoûtant. Elle se dressa sur ses pieds et lentement elle posa ses lèvres sur les miennes. Je fermai les yeux savourant se baiser trop longtemps attendu. Quand elle se détacha de moi je vis ses yeux pleins de larmes ce qui me fit crever le coeur.

- Merci mon ange de la mort...

FIN DU FLASHBACK

J'étais appuyé les mains sur le rebords de la large fenêtre tentant de contrôler ma colère, ma rage et de ne pas faire sortir toute cette peine en moi. Maggie avait trop taper dans le mille. Je crispai les mains ayant une envie subite de taper quelqu'un... J'ouvris la porte à la volée sur un Stephen qui sursauta de surprise.

- Je vais à la piscine... Je dois me changer les idées.

- Ça va monsieur?

- Quand elle se réveillera, avertissez-moi... dis-je en plantant mes yeux noirs et durs dans les siens

- Bien monsieur.


Je descendis à la piscine faire quelques longueurs, m'épuiser, ne plus penser...

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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyMer 17 Fév - 12:52

Je m'étais exécutée quand il m'avait demandé de sortir. Je souris alors que j'ai le dos tourné, il avait la réaction escomptée. J'ai eu une quinte, j'en étais à me demander si je n'allais pas mourir à bout de souffle... Ma quinte s'est calmée d'un coup quand je l'ai senti hurler dans mon dos. Je me suis doucement retournée et il était très furax. Mais je ne me dégonflai pas, il avait beau me toiser, je ne lâchais pas son regard, je le tenais bien. Mon regard croisa celui de Stephen qui me fit signe d'y aller. Peu importe qu'il me tue pensai-je en rejoignant la salle des gardes, de toute façon, je ne me vois pas vivre sans lui.

Allongée sur un des lits de la salle de repos, impossible de trouver le sommeil. Je me tournais et retournais. J'étais pris de toux qui semblait augmenter en intensité d'heure en heure. J'allais pas tomber malade quand même... ET puis ce mal de tête qui se rajoute à la petite fête. A croire que maintenir le regarde Donaka m'avait plus ébranlé que je ne le pensais. Mais il ne fallait pas que je tombe malade, sinon cela lui ferait une bonne raison de me licencier ou de me mettre en vacances très très longues, n'étant plus utile...

Une bonne heure s'était écoulée depuis mon altercation avec Donaka, je me sentais un peu mieux. Je me suis redressée et je suis allée vers son bureau en faisant un arrêt à la pharmacie de l'entreprise prendre de la Cortizone pour continuer à être opérationnelle malgré mon état un peu vaseux. Au bout de 10 minutes j'ai repris ma route me sentant un peu mieux et je suis tombée sur Stephen qui commença à avancer vers moi.


"Je vais prévenir le boss que tu es réveillé..."

- Il n'est pas dans son bureau?

"Non, il est à la piscine, il semblerait que tu l'aies encore mis dans un état de colère monstrueux..."

-Ha... Comme d'habitude... Il n'aime pas quand on lui dit des vérités...

"Toi, un de ces quatre..."

-Quoi? *je m'avance menaçante* Il va me tuer? Qu'il essaie! Le pire, c'est que je n'opposerai aucune résistance...

"Hein quoi? *Stephen interloqué* Maggie tu n'es pas sérieuse? *me vois partir vers la piscine* C'est pas une bonne idée il va te mettre en miettes!"

- Tant pis! *fis-je en levant les bras au ciel*

Tandis que j'allais vers la piscine de l'entreprise, je songeais au fait que je n'avais même pas eu connaissance de cette piscine intérieure et cachée de tous. Enfin si, je savais qu'il y en avait une... J'aurai du prendre un maillot de bain... J'aurai passé mon heure de repos là-bas...

Je pousse la porte du grand sas et j'ouvre grands les yeux et ma mâchoire s'en débloque une belle. La vache! C'est de la piscine de compet! Je le cherche du regard. IL n'y a pas beaucoup d'éclairage... Je finis par augmenter l'intensité de la lumière en prenant le risque de me faire encore allumer. Personne... Etrange, il n'y a qu'un accès à la piscine...

Ms yeux se baissent vers la piscine et je remarque une masse sombre au fond de la piscine. Oh non, me dites pas que c'est cela!!! Me dites pas que c'est lui! J'enlève mon t-shirt et mes chaussures, ainsi que mon portable et je plonge... Elle est fraîche! Je vais jusqu'au fond et je m'aide du sol pour prendre une impulsion avec lui dans mes bras pour remonter à la surface. Ptain il est lourd, mais je tiens bon je ne lâche pas, j'ai mon coeur qui tape dans mes tempes tandis que je nage vers la pente puis les escaliers romains qui mènent à la sortie de la piscine... Je galère pas mal mais chaque secondes compte. Je le mets sur le dos et je surélève un peu sa tête. A partir de là je n'arrête pas, massage cardiaque et bouche à bouche, peu importe ce qu'il pourra en dire, il fallait que je le sauve... Il fallait qu'il vive! Sans lui je n'étais plus rien, sans lui je sombrerais comme avant..
.

-Donaka... Alleeeez!!! Reviens!!! Putain c'est pas l'heure de mourir!!! Ptain Donaka! Bats toi! Allez!!! Ptain c'est pas pour rien!!! Qu'on t'appelle l'Ange de la Mort! Merde!!! Allez!!! Tu es le porteur de Mort! Pas celui qui meure!!! Alleeeeeeeeeeeeeeeeez!!!

Je n'arrêtai pas! Ce n'était pas possible, il ne pouvait pas mourir maintenant! Je m'apprétais à donner de violents coups dans l"emplacement du coeur quand enfin il recrachait toute l'eau ingérée. J'ai tourné la tête sur le côté et je me suis retiré du côté.

-C'est ça! C'est bien! Craches moi tout ça!

Je caressais son dos, en lui disant que j'étais là... Qu'il n'était pas seul... Et qu'il fallait qu'il vive... Pour moi, pour nous, et pour ma défunte mère...
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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyMer 17 Fév - 13:34


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Donaka & Maggie

J'arrivai donc à la piscine et me débarrassai de mon complet et revêtit mon maillot l'eau miroitait et le reflet tapait sur les murs autour. Je restai un moment sur le bord regardant l'eau bleu avant de prendre une grande inspiration et plonger. Laisser les paroles, les mots de Maggie au fond, laisser tout ses souvenirs douloureux se noyer ici et mener une vie normale... enfin normale pour moi. J'entrepris de faire des longueurs pour me surpasser cependant les mots, les souvenirs s'entre-mêlaient et lentement j'accélérais la cadence. Mes muscles tiraient dans mes bras et mon coeur cognai dans ma poitrine.... trop vivement d'ailleurs.

- AH! MERDE!

Un douleur me cloua sur place et lentement je me sentis couler vers le fond. Je n'avais plus de force lentement le noir se faisait autour de moi, j'étais bien. Je me laissais envelopper de ce noir total. Combien de temps j'ai resté ainsi dans le noir? Dans cet état de semi-conscience? L'eau... L'eau me brûlait les poumons. Je toussotai et crachait tout ça sur le carrelage froid. J'entendais une voix lointaine pendant je me vomissais l'estomac. Je fermai les yeux un moment faible que j'étais. Quand je les ouvris je pus voir le visage inquiet de Maggie. Sans un mot je la regardai vide d'énergie. Lentement l'air reprenait sa place de l'eau me brûlant les poumons. J'avalais difficilement et machinalement je fis bouger ma main, mes doigts.

- Qu'est-ce que... articulais-je difficilement.

Je tentai de me relever lentement mais je n'avais pas de force. Bordel je n'avais pas fait une crise de coeur? Pas à mon âge? C'était quoi ce bordel? J'étais résistant quand même pas une lopette! Encore une fois j'avais une dette de vie envers Maggie... mais elle n'aurait pas ce qu'elle me demandait ça c'était clair. Elle ne pouvait pas m'aimer, j'étais l'élongation du bras de la Mort pas un mec normal avec un travail normal.

- Aide-moi tu veux?

Lentement je m'aggripai à elle pour me relever. La tête me tournai et je voyais des points noirs mais ça allait... enfin je le pense. Dire qu'il faut que je retourne à ma chambre et j'ai tout un escalier à monter.

- Va chercher Stephen, j'y arriverais pas Maggie.

Je plantai mon regard noir et fatigué dans le sien. Je n'aimais pas faire voir que j'étais faible et que j'avais besoin d'aide. J'étais fort, inébranlable comme un roc pas cette sorte de loque humaine que j'étais. J'étais Donaka Mark, l'homme le plus puissant de la ville. Celui qu'on craignait, celui de qui on avait peur.

- Allez vas-y je reste ici... je pense pas m'enfuir. Allez...

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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyMer 17 Fév - 14:41

Il reprenait contenance très doucement. il avait énormément pris de l'eau dans les poumons, il était temps que j'arrive, il aurait pu réellement y restait... Il me semblait si fatigué, si affaibli que cela me tordait le coeur. Non, il n'était pas faible, il était fort, très fort, plus fort que moi ou tous les gens que je connaisse. J'aimais cette force, ce charisme chez lui. Aucun doute, j'en étais folle amoureuse.

-Calmes toi... Ca va aller, tu as trop tiré sur la corde semblerait-il...

Je continuais de frotter le dos. Il se redressa et m'intima l'ordre de l'aider à se redresser. Bon, l'autoritaire de retour, cela montrait tout allait bien. Après plusieurs essais infructueux il finit par reconnaître qu'il n'y arrivait pas. Il arrivait quand même à me jeter un regard noir, mais que je soutenais comme à ma grande habitude. Non il n'était pas faible, il était le plus fort de tous les hommes que j'ai pu rencontrer, même plus fort que bien des soldats dde hautes classes et qui sont revenus en héros, mais dans quel état...

- Ne penses pas que tu es faible, car à mes yeux tu ne le seras jamais... Je sais que tu ne veux pas entendre cela, mais... Tu es bien plus fort que tous les hommes qui m'ont été donné de rencontrer, même de bien des héros de guerre... Tu n'as besoin de personne... Mais parfois, le corps ne suit pas ton mental d'acier, comme aujourd'hui... Même si en ce matin... Tu as failli à ton sens d'être le plus fort, tu n'as en rien failli... maman disait souvent, la vraie force d'un homme n'est pas dans sa capacité à rester debout, mais à savoir tomber et à se relever... Tu es tombé, tu t'es relevé, ca ne fais pas de toit quelqu'un de faible bien au contraire... Tu es toujours celui qu'on craint Donaka...

J'ai déposé un léger baiser sur ses lèvres, j'avais eu peur, ce baiser était la traduction de mon coeur pour ce soulagement. J'ai pris mon téléphone qui était encore sec lui, et j'ai appelé Stephen en téléphone interne, au bout de quelques instants on entendait des pas lourds descendant les escaliers... Mes yeux se portèrent sur Donaka, d'un côté je m'excusais du baiser, mais aussi que je n'avais jamais remarqué à quel point il était bien bâti...Je l'aimais tellement, peu importe que ce qu'il pouvait dire ou faire, je ne changerai pas mes sentiments pour des millions. Je suis sûr qu'un homme de son intellect savait cela, et il devait savoir qu'il était coincé.
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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyMer 17 Fév - 20:31


Say a Prayer...
Donaka & Maggie

J'étais assis sur le carrelage les jambes molles, le corps tout aussi épuisé quand elle me dit de ne pas penser que j'étais faible, que j'étais un homme fort et que encore une fois j'étais craint par tout le monde. Lentement je remontai mon regard vers elle. Ah oui... j'étais fort c'était visible! J'étais assis sur le carrelage incapable de bouger tellement j'étais épuisé. Je ne disais rien me contentant de la regarder. Elle me prenait vraiment pour un dieu cette gamine! Elle ne m'idolâtrait plus elle se voyait en moi simplement, ma copie au féminin. Mais elle ne l'était pas, elle était certes sans pitié mais loin de ce que j'étais. Ou peut-être ne voulais-je pas le voir.

Le baiser, aussi furtif et doux qu'il soit me surpris et électrisa mon corps fatigué. Je serrai les mâchoires en la toisant durement. Je sais qu'elle tiendrait mon regard mais je tenais à tout prix l'éloigner de moi. Elle était ma protégée et ça s'arrêtait là! Qu'est-ce qu'elle ne comprenait pas!

- Non Maggie... dis-je simplement.

Je ne voulais pas retourner là. L'amour aussi fort soit-il finissait toujours par faire mal, par tordre le coeur et affaiblir. Ne pas tomber pour elle ni pour personne. Rester droit et fier. Puissant et craint ceci était ma devise. Elle appela Stephen pendant que je m'aidai du mur pour me lever. Voilà! J'étais debout, un peu faible mais debout quand même.

Pendant ce temps Stephen montait toujours la garde faisant les cents pas quand Maddox vint le rejoindre. Tout deux savait que Maggie flashait sur lui depuis un bon moment mais que leur patron résistait tant bien que mal. Il échangèrent un regard quand le téléphone sonna

- Il l'a réduit en pièces... dit Maddox tout bas.

Cependant cet appel figea Stephen qui répondit tendu qu'il arrivait il fit un signe de tête à Maddox qui le suivit en dévalant les escaliers rapidement et déboulèrent à la piscine. Il posèrent le regard sur Donaka pâle comme la mort et se dirigèrent vers lui le soutenant par la taille. Lentement il gravirent les escaliers pour arriver à la chambre et déposèrent leur patron sur son lit.

Je poussai un soupir long comme ma vie en fermant les yeux. Je sentais la présence des trois comparses tendus de savoir mon état. Putin... il foutaient quoi? J'ouvris les yeux et les dévisagèrent tour à tour en fronçant les sourcils. Je me redressai lentement sur un coude le regard froid.

- Vous foutez quoi? J'ai pas besoin de gardienne pour me regarder dormir. Retournez à vos postes. Maggie on se parle plus tard... je pense qu'on a des choses à se dire... et sérieusement mademoiselle.

Je m'étendit à nouveau fermant les yeux pendant que j'entendais leur pas quitter ma chambre. Stephen donna l'ordre de veiller la porte de la chambre pendant qu'il entraînait Maggie plus loin. Il vérifia qu'ils étaient seuls avant de lui parler le regard planter dans le sien.

- Maggie, arrête. Il ne flanchera pas. Tu te fait du mal pour rien, et tu le sais. Attends avant de m'abreuver d'insulte! Je sais que c'est plus fort que toi mais Donaka ne t'aimeras pas plus si tu le harcèle. Tu me comprends bien? Fais ton boulot et fais-le bien c'est tout ce qu'il te demande La Tueuse.

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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyMer 17 Fév - 21:04


Hum il avait ressenti le besoin de nous houspiller hors de sa chambre. Mais je n'allais pas le laisser me maltraiter de la sorte plus longtemps, ah il voulait parler? il allait voir que j'étais comme ma mère et qu'elle aussi avait du batailler pour se faire remarquer, donc j'allais être comme elle, j'allais lui faire tirer la langue jusqu'aux pieds. Même si j'allais morfler, j'allais réussir! j'allais l'amener à moi. Je l'ai fusillé du regard quand il me parla qu'il fallait qu'on discute, sérieusement qu'on avait des choses à se dire... Pas pour longtemps ai-je pensé.

Une fois sortie, j'étais loin d'être sortie de l'auberge. Stephen me prit à part, en gros, il me demandait d'abandonner. Là il ne me connaissait pas. Surtout, il ne savait pas la vérité, le lien qu'on avait... L'insulter non, le remettre à sa place... Oui...


-C'est gentil, mais je sais parfaitement ce que je dois faire. Je ne pense pas que Donaka apprécierait que tu te mêles de ses affaires personnelles. Tu ne connais pas l'histoire dans son entierté, alors restes à ta place, fais ton travail et fous moi la paix! Merci!

Non, mais pour qui se prenait-il? Un grand frère? J'en avais pas besoin, un protecteur? Encore moins! Je tournais les talons faisant la sourde oreille à ce qui pouvait me dire...

Inutile de vous dire que les deux jours qui suivirent, j'avais la tête dans le guidon, entre les urgences et les missions. Il ne prenait même plus la peine de me les donner lui-même, non il se servait de Madd ou de Stef pour me le faire savoir... M'en voulait-il autant du fait que je l'avais sauvé de la noyade, que je l'aime plus que ma propre existence...

Vint le moment de la confrontation. J'avais été d'une froideur exemplaire, repris les "Monsieurs" et le vouvoiement. Plus aucune marque d'affection, ni de mots trahissant le lien privé. Non, j'étais comme n'importe quelle employée. Rampante, soumise, prête à accéder au moindre de ses désirs, faisant mon travail sans un mot, sans hésitations. Je ne voulais plus habiter au manoir, après tout à quoi bon? Il me rejète? J'allais le rejeter aussi et il allait voir ce que cela donnerait sans me croiser dans les couloirs, à l'entreprise, n'importe quel endroit qui nous était encore "habituel" quand je n'avais pas pris la décision de devenir très distante, presque assez pour que Maddox sonne un soir et me demande ce que j'ai, je lui ai répondu
"rien qui te regarde, je me suis juste remise à ma place toute seule, Donaka n'aura plus à se salir les mains pour mettre de la distance et me remettre à la place de simple salariée, simple Tueuse..." et je lui avais refermé la porte au nez, verrouillant les deux serrures. Plusieurs fois, je l'avais eu finalement pour des broutilles au téléphone, je me contentais des réponses polies, usuelles quand on est une tueuse au service de celui qui est censé être le pire des monstres.

Et ce petit jeu dura près d'une semaine, je ne comptais pas y mettre un terme, je voulais qu'il s'interroge, il était presque certain qu'il penserait que j'avais compris la leçon, mais j'espérais qu'une partie de lui, hurlerait qu'il y avait un problème et qu'il était en train de perdre le peu de ma mère qui était si visible en moi. Il m'appréciait pas pour moi, mais pour l'image de Karen que je lui rappelais... Pendant cette semaine, ma toux ne s'était pas du tout arrangée, bien au contraire, j'avais fait plusieurs mini-malaises au boulot, j'avais eu des crises de sueurs dans mon lit la nuit. Je refusais de me soigner, je marchais à la Cortizone alors que cela m'était interdit plus de deux trois jours, car je risquais de redevenir une accroc, mais au moins, je faisais ce pourquoi on me payait. La clope m'avait aussi reprise, et même si les choses pourraient peut être s'arranger avec Donaka, j'abandonnerai ce travers pour rien au monde... Petit à petit, je ne voyais pas l'enfoncement progressif vers des ténèbres qui feraient de moi un monstre... Stephen et Maddox avaient du voir la différence, je tuais sans préavis, laissant même pas mes contrats se justifier. Je sortais mon flingue à la moindre occasion, et jamais faisant de l'ombre à mon chef. Tous mes "meurtres" lui étaient utiles. Mais maintenant j'étais devenue une tempête, la tueuse pourrait désormais s'appeler le monstre sanguinaire. Mes colères étaient devenus légendaires et réguliers si bien que tout le monde au Cook County baissaient les yeux en me voyant. Je ne parlais avec personne, je faisais mon travail, juste cela, plus l'humaine petite fiote que j'étais avant. Non, je n'avais plus d'âme, plus de coeur, plus de sentiments, juste un médecin qui était un véritable boucher si on avait le malheur de la regarder de travers..
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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyJeu 18 Fév - 1:29


Say a Prayer...
Donaka & Maggie

Après que Maggie lui ai remonter les bretelles, Stephen poussa un soupir en secouant la tête. Que pouvait-il de plus? Elle l'aimait et lui ne voulait pas le voir. Il voulait simplement qu'elle ne se fasse pas mal et qu'elle se berce d'illusions. Il connaissait assez son patron pour savoir qu'il ne flancherait pas dans un battement de cils ou roulement de hanches.

Deux jours étaient passés depuis que Maggie m'avait "secouru" ok je lui était reconnaissant je lui devais une fière chandelle mais je ne souhaitais surtout pas lui donner ce qu'elle voulait. D'ailleurs je me fit le moins sentir auprès d'elle passant mes ordres par Stephen ou Maddox directement. Ceux-ci s'acquittaient de leur tâches m'apportant les minables se jouant de moi ou en les décimant simplement. Bien sûr je l'Avais confronté, parler sévèrement lui disant que mon unique devoir envers elle était de la protéger et que ça serait ainsi désormais. Cependant... le fait qu'elle reprenne les "monsieur" et les "vous" me faisaist froncer les sourcils. enfin devant les autres ça allait mais quand on étaient seuls elle ne me confrontait plus du regard, ne me tenait plus tête... non un petit chien docile.

** Enfin! Elle a compris que j'étais pas pour elle!** pensais-je.

Cependant un jour Maddox vint me voir me disant que Maggie avait quitté le manoir pour retourner à son appartement. Je relevai la tête vers lui inquiet. Il semblait mal à l'aise mais mon regard posé sur lui l'encouragea à parler en disant qu'il avit tenter de lui parler, mais qu'elle lui avait dut qu'elle ferait son travail comme il le demandait sans plus. Il quitta tranquillement me laissant seul avec mes pensées. Putin mais elle jouait à quoi là? me rendre coupable? Me faire pencher? Non si elle voulait jouer à ça qu'elle joue mais j'étais plus têtu qu'une mule! Cependant l'inquiétude me gagna et plusieurs fois je l'appelais et encore ce ton froid, détaché trop poli de la mercenaire de service. Une semaine ainsi. Je m'étais même informé à l'hôpital où on m'affirma qu'elle était craint de tout le personnel, qu'il n'osait plus la rabrouer sous peine de se faire buter. Ce fut Stephen qui vint dans mon bureau le regard triste.

- Monsieur, je dois vous parler de Maggie. Elle... elle n'est plus elle-même.


- Comment plus elle-même elle fait son boulot.

- Non là c'est plus que du boulot monsieur, elle n'a aucun remords. Elle n'a plus de vie dans les yeux et encore moins dans le corps. Elle est un robot. J'ai réussi à la conduire ici mais... euh Maddox est à l'hôpital.


- Quoi?!

- Elle n'a pas voulu suivre alors... bien elle l'a salement amoché.

- Fais-la entrer ici tout de suite!


Je me levai en boutonnant mon veston pendant que la porte s'ouvrit sur Maggie. Enfin... son enveloppe corporelle quoi. Sa vue me stupéfia. Elle était où la jeune femme pétillante de vie? Celle qui avait ce sourire si ravageur? Je fouillai son regard terriblement inquiet pour elle. Aucun expression, l'allure froide. Elle faisait quoi? me calquait? Je repris contenance, enfin je tentais en toussotant un peu.

- Maggie bordel.... à quoi tu joue là? Tu ne peux pas taper tes collègues à cause de moi putin!

C'est vrai Stephen, Maddox et elle était un trio de la mort! Ils s'entendaient comme larrons en foire, se supportaient, rigolaient comme des gamins! Elle ne pouvait pas taper sur un parce qu'elle était en colère après moi merde!

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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyJeu 18 Fév - 15:03


On toque à ma porte c'est Maddox et Stephen ils n'ont pas l'air d'être là pour boire un café... Je ne les fais pas rentrer, j'entrouvre juste ma porte...

- Bonsoir messieurs? Une autre tête à faire tomber?

Mad: Le boss veut te voir...

Steph: C'est important!

- Il n'a qu'à me le dire lui-même, s'il veut me voir, il sait encore se servir d'un téléphone? Car envoyer ses gros bras, ce n'est pas vraiment son genre... Désolée messieurs, ya rien que je ne puisse faire...

Je commence à refermer ma porte et Stephen la retient et la pousse violemment, la chaîne de porte cède... Je cours et je me saisis de mon flingue, aucun des deux ne bougent.

-Je ne viendrais pas! Pas sans résistance...

Mad: Très bien La tueuse... Tu veux jouer, on va jouer...

Maddox continue à me parler de choses sentimentales, de souvenirs, de mon frère qu'on avait peut-être une piste. Je ne bougeais pas, de marbre vous dis-je. Stephen m'arrive par derrière, je tire sur Maddox qui s'effondre une balle dans l'épaule gauche, merde, j'ai visé trop haut!

Le trou noir, je crois que Stephen m'a assommé.

Steph: Vieux, j't'appelle une ambulance!

Madd: Pchhhhht! Donnes moi sa trousse de soins et les clés de sa bagnole, dès que j'ai arrêté le sang j'y vais par mes propres moyens. T'imagines les explications à fournir si on me trouve chez elle? Surtout que maintenant elle est connue et craint par tous au boulot... Plus du tout la petite mignonette qu'on connaît

Steph: T'as pas faux sur ce coup-là Mad, Il faut absolument que le boss arrive à la raisonner, ya plus que lui qui peut y arriver maintenant... J'ai entendu que même Luka s'était cassé les dents à essayer de creuser... Courage vieux!

Il me pose sur ses épaules comme un sac à patates et me balance à l'arrière de la voiture en m'attachant les mains derrière le dos. Le patron va me tuer s'il apprend comment je la traite, pensa t-il... Arrivés à l'entreprise, j'étais malheureusement réveillée, et il galéra à m'emmener jusqu'à son patron. Il demanda à Hans qui était une véritable montagne, de me tenir le temps qu'il aille voir le boss. Je rouspétais et j'hurlais, tapant comme je pouvais dans un mur de pierre qu'était ce garde. Il ressortit du bureau et Hans me jeta littéralement dans le bureau. Je me suis retrouvée face à lui... Je repris contenance, droite comme un piquet, les mains derrière le dos, les yeux noirs, froids, sans sentiments... Un monstre devant un autre monstre...

Il me demanda ce qu'il m'arrivait, que je n'avais pas le droit de taper sur les collègues à cause de lui. J'ai esquissé un sourire en coin, un sourire effrayant, sadique, mauvais.


-Dommage, j'aurai bien voulu que la balle touche le coeur... Il n'avait qu'à pas me forcer, c'est de sa faute s'il s'est fait massacré. Je ne laisse personne me traiter comme ils l'ont fait! Monsieur!

Fis-je toujours de marbre, presque trop glacée pour être humain. Il ne me faisait pas peur, je me sentais invincible, ce qu'il ne savait pas encore, c'est que je devais être devenue ^pire que lui en cruauté. Tirer sur un de mes soit-disant amis, il y a encore deux semaines ce n'était même pas la peine.

-Sauf votre respect Monsieur, j'ai enfin compris ma place, en toutou obéissant qui mord et qui tue quand on lui demande... Un médecin urgentiste, qui se contente de faire son travail sans poser de question... Les sentiments, les états d'âmes, l'amour, l'amitié, c'est pour les faibles, je n'en ai plus l'utilité. Non dans ce monde, il n'y a que les langages du sang et de la violence qui compte. La haine et la peur y sont omniprésentes. Si on veut vraiment être respecté dans ce monde de chaos et de Mal, il faut en devenir un de ses ouvriers, ce n'est que ce que j'ai fait... Il n'y a plus de bien, plus de lumière nulle part, alors pourquoi se battre pour quelque chose d'inexistant et d'inutile?

Toujours ce même sourire qui glace le sang. Toujours ce froid polaire dans mes yeux, je pensais dur comme fer ce que je venais de dire, pour moi, ce n'était que la seule vérité, je m'étais séparée de tout ce qui était inutile, non, je n'étais qu'une machine à tuer qui se contentait de tuer les gêneurs et quiconque se mettraient en travers de mon chemin. Les êtres que je trouvais inutiles... Comme pour le défier, je me suis allumée une clope.

-Ce n'était pas ce que vous vouliez Donaka? Que je retrouve ma place, ma véritable place, et que je vous laisse tranquille avec toutes ces conneries, d'amour, de sentimentalisme dégoulinant, de ressemblance avec ce qui me sert de mère? C'est chose faite Monsieur, désormais, je sais où je dois être... Et qui je dois être... cette petite chose fragile qui vous aimait est morte! Elle n'est plus là, elle était tellement inutile! et Faible! Maintenant je suis forte, je suis invulnérable, plus rien ne me touche, plus rien ne me tire une seule larme ou un seul sourire, sauf quand j'enlève la vie à un "déchet"! Je vous suis toujours dévouée et je crèverai volontiers pour votre sécurité, maintenant je ne suis que votre chose, votre bras armé... Qu'est ce que j'ai pu vous emmerder avec ce sentimentalisme ridicule!
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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyJeu 18 Fév - 20:19


Say a Prayer...
Donaka & Maggie

Hans me l'avait poussée dans mon bureau et sérieusement de la voir ligotée me tordait le coeur de ce fait j'intimai au garde de la détacher. Je savais que Stephen ne l'avait pas fait de gaieté de coeur et surtout il devait craindre que je lui explose le crâne. Mais je savais aussi que s'il avait agi ainsi c'était que j'étais le dernier recours à la raisonner. Hans, véritable armoire de muscles était derrière elle l'air de tueur gravé dans le visage. Quand je demandai à Maggie qu'est-ce qu'elle foutait sa réponse me gela presque sur place. Elle ne pensais pas un traître mot de ce qu'elle me disait! Elle aimait Maddox comme elle aimait Allen. C'était pas possible!

Je restai muet devant elle. Bon puis elle était lancée alors autant la laisser aller jusqu'au bout. Même Hans sembla décontenancé de l'entendre parler aussi froidement, détachée d'elle-même et de ce qui lui restait d'âme.Chacun ici l'avait pris sous son aile, l'avait chouchouté comme un chouchoute une femme. Elle était une des leurs et là elle avait tiré sur Maddox. Oui en tant normal elle aurait finie sur le plancher le cou brisé mais là ce que je voyais n'était plus un être humain. Je fronçai les sourcils quand elle me fit un sourire à glacer le sang. Elle voulait me montrer quoi qu'elle était aussi sadique que moi? Non ça je le savais vu la manière qu'elle avait eu de me supplier de faire partie de ma garde et l'efficacité sans nom qui a stupéfié mes gardes rapprochés.

Je serrai les mâchoires la voyant pousser l'audace à s'allumer une clope droit devant moi en plissant légèrement des yeux. Ok là ça suffit bordel! Je plantai mes yeux dans les siens silencieux mais surtout me retenant pour ne pas lui foutre une paire de claques pour qu'elle retrouve la raison.

- Hans, laisse-nous seuls je te prie.

Le garde sembla hésiter une seconde son regard gris acier allant de elle à moi. Cependant en voyant mon regard dur remonter vers lui il comprit et sortit en fermant la porte. Je m'avançai vers Maggie et lui arracha la clope qu'elle avait pour la foutre dans un verre d'eau et en la regardant intensément.

- Arrête ça tu veux. Les "monsieur" et les "vous" tu ne m'as jamais parler ainsi. Elle est ou la Maggie pétillante? Si tu as quelque chose à me reprocher dis-le franchement mais pas en tentant de blesser tes collègues. Ils sont aller te voir parce qu'ils s'inquiètent de toi, JE m'inquiète de toi Maggie. Si tu dis ressembler un tant soit peu à ta mère prouve-le et pas en étant quelqu'un que tu n'es pas.

Je me reculai un pas, tout petit. Je n'avais pas peur d'elle aussi sanguinaire et cruelle qu'elle pouvait être car elle-même savait que si elle s'attaquait à moi elle n'aurait aucune chance pour m'avoir vu plusieurs fois. Mon coeur se tordait de la voir ainsi. Je savais qu'elle ne voulait que moi mais je ne pouvais pas lui donner... même si j'avais le sentiment horrible de faillir à mon "contrat". Un peu écarter d'elle je pris son visage entre mes mains doucement comme on fait pour dompter un petit chiot terrifié.

- Maggie, regarde-moi. Tu n'es pas ça. Tu n'es pas un petit chiot docile justement. Tu as toujours su tenir mon regard, me tenir tête à la limite. Je t'ai jamais demander de devenir ce que tu es présentement. Tu es une des rares avec qui je pouvais discuter franchement et là.... là je ne te sens plus. Je ne sens plus la petite fille de Karen et Miguel.

Oui bon elle était plus une petite fille mais... elle était où cette petite fille, cette femme qui arrivais à me faire sortir de mes gonds? Cette femme qui étaient capable de troubler mes jours et mes nuits par un simple regard? Ou encore illuminait un jour sombre par un simple sourire? Je relâchai son visage pour m'appuyer à mon bureau en appuyant mes mains dessus.

- Fais-moi la revenir.... je m'ennuie d'elle. Je m'ennuie de cette femme qui arrivait à me tenir tête. Celle que je vois présentement je ne l'aime pas...

NON! Je n'étais pas entrain de dire que je l'aimais mais simplement que je voulais qu'elle redevienne celle qu'elle était avant, la seule qui arrivait à m'arracher un vrai sourire.

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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyJeu 18 Fév - 21:01


Je le regardais avec cet air suffisant que j'arborai désormais depuis une semaine. Sans peur, je ne craignais plus rien, même la mort pour moi était une amie tellement je l'emmenais et je fauchais les gens avec. Je ne pouvais pas le tuer car sans lui je serai au chômage et c'était uniquement pour cela qu'il était toujours en vie. Je ne comptais pas arrêter les "monsieurs" et les "vous, il les méritait, je n'aurai du lui parler uniquement ainsi depuis le début. J'avais voulu m'en approcher j'avais eu tort, mais maintenant c'est lui payait les pots cassés!

-Je n'ai rien à vous reprocher monsieur, cependant, je n'ai pas fait qu'essayer de blesser ces chiens qui sont censés être mes collègues, ils sont si faibles face à moi, qu'ils mériteraient sans nulle doute la mort que votre appréciation monsieur! Justement, je ne veux plus ressembler à cette mère... Je n'ai rien d'elle, et je m'en porte beaucoup mieux! Je suis mon propre modèle et j'ai besoin de personne pour prouver mes compétences!

J'écoutais la suite de son discours, et il ne me touchait pas plus que ça, non, même pas du tout. Je le trouvais d'un pathétisme indigne de sa condition. Je me défis violemment de lui et je suis prise d'un ricanement sinistre...

-Justement, elle n'existe plus je vous ai dit, combien de fois vas falloir que je vous le répète! Je n'avais pas à faire preuve de temps de franchise, dire à son patron ce qu'on ressent, c'est d'un pathétisme. Personne ne me domine, pas même vous Monsieur. Un employé n'a pas à discuter chiffon avec son patron, il doit faire ce pourquoi il est payer, dans mon cas tuer sans sentiments! Je ne suis pas cette petite fille faible, sentimentale à l'extrême douce gentille, qui aurait tout fait pour avoir vos bonnes grâces. Non enfin et réjouissez vous je suis à ma place de pitbull tueur et c'est tant mieux!

Je continuai de l'écoutant en riant sous cape de plus belle, il était encore plus pathétique que moi quand je le suppliais de m'aimer. Quel idiot!

- Elle ne reviendra pas... Toutes mes condoléances Monsieur, mais considérez là comme morte! Maintenant je suis celle que je suis désormais, et au moins maintenant, je me fais respecter, je suis plus craint que n'importe qui et enlever la vie, même à des inocents devient un véritable jeu pour moi, une erreur médicale est si vite arrivée...

Fis-je avec un sourire en coin, dévoilant toute ma noirceur et le Mal que j'avais en moi, dévoilant le monstre que j'étais devenue.


-Vous ne m'avez jamais aimé... Je le sais, vous m'aimiez uniquement parce que je vous rappelais feu ma mère, cette femme qui a même pas été foutu de vous garder... Autant de sentimentalisme venant de vous est une terrible déception! Moi qui croyait avoir à faire à quelqu'un d'inébranlable... Quelle angoisse, j'en verse ma petite larme *feinte d'essuyer une larme inexistante et éclate de rire* Vous ne m'aimez pas? Quelle drôle de coïncidence! Je ne vous aimes pas non plus! Je ne fais que mon travail et obéir, c'ets tout... Mais m'ordonner de redevenir cette faiblarde, cette folle, cette conne doublée d'une gamine immature qui ne m'arrive pas à la cheville niveau sanguinaire, je ne pourrais pas vous donner satisfaction car elle est morte et enterrée... Vous ne la reverrez jamais Monsieur... Elle était si encombrante, maintenant vous pouvez redevenir ce monstre que tout le monde craint... pas cette... Blague que vous êtes devenus à mon contact... enfin mon... le sien!

Oui j'allais loin, mais je m'en moquais, tout ce que j'avais à dire était pure vérité, je ne faiblirai pas, je ne lâchais pas ses yeux et je lui tenais tête dans une violence de mots impressionnante. Il s'en prenait plein la gueule! Qu'il me tue, au moins il débarrassera la terre d'un monstre sanguinaire au coeur sec. Un de plus ou un de moins, ca ne changerait pas beaucoup de choses au monde maléfique qui nous entoure non?
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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyVen 19 Fév - 3:10


Say a Prayer...
Donaka & Maggie

Comment je me sentais? Paniqué! Totalement paniqué de la voir ainsi. Elle parlait de Stephen et Maddox comme de simple instruments à sa servitude. D'ailleurs il était où lui? Enfin elle me tira de ma rêverie en me disant qu'ils étaient des faibles, et elle tellement supérieure à eux. J’entrouvris les lèvres d'horreur. Elle ne me faisait pas peur, d'ailleurs il m'en fallait pas mal plus que ça mais de l'entendre ainsi me chavirait. Lui avais-je fais si mal qu'elle était devenue cette femme aussi froide et détachée qu'elle était?

Quand je lui avait pris le visage entre mes mains elle se détacha violemment de moi en faisant se rire sarcastique qui me tordait... non me crevait le coeur. Oui je devais bien me l'avouer de la voir ainsi me faisait horriblement mal. Mais elle n'était pas elle-même, il y avait autre chose que cette putin de colère envers moi. De plus en plus j'avais envie de la secouer comme un prunier, de lui foutre une de ses baffes pour la faire revenir mais je sentais que peut importe ce que j'allais faire elle allait me glisser entre les mains comme un savon.

- Maggie bordel! Tu n'as AUCUN droit d'enlever la vie à un innocent! Bordel mais regardes-toi! Tu es... tu n'es même plus humaine! Je suis peut-être pathétique à tes yeux mais bordel je t'ai JAMAIS dit de devenir ça!


Je me frottais le front me demandant comment faire pour la faire revenir à la raison. J'avais presque envie de faire intervenir Hans, qui était ma foi un roc de muscle, pour lui en foutre un bonne pour qu'elle retrouve ses esprits. Mais ensuite ça aurait l'air de quoi une femme tabassée à l'hôpital? Là les flics auraient une putin de bonne raison pour me foutre en taule. Cependant quand j'entendis ce qu'elle dit sur Karen je sentis mon souffle se figer dans mes poumons, mon coeur arrêter de battre. Je baissai lentement la main sentant la colère me gagner. Elle savait que ce n'était pas vrai, là elle se servait de ce que je lui avais dit contre moi. Lentement je me redressai et soudainement ses paroles ne me faisait plus cet effet de panique, de "sentimantalisme" elle n'avait aucun droit de salir la mémoire de sa mère qui les adoraient tant!

- Tu n'as aucun droit de salir la mémoire de ta mère dis-je entre mes dents serrées. Tu sais parfaitement pourquoi elle a mit fin à notre idylle là tu essaie de me faire mal, de m'atteindre mais tu oublie que je suis plus résistant et inébranlable que tout le monde dans cette putin de baraque! Et toi petite.... petite recrue de merde tu pense m'en montrer? Je me suis frotter à plus sadique et plus fort que toi alors si tu pense me faire peur avec cette attitude jeune fille tu te trompe royalement. Pense ce que tu veux mais au moins j'aimais cette conne, cette gamine immature que tu étais. Là tu n'est qu'une femme qui tente de se la jouer dure!

Derrière la porte Hans entendais tout et sérieusement ça ne l'enchantait pas du tout de savoir Maggie ainsi. Elle était un peu la petite soeur qu'il n'avait jamais eu. Stephen vint vers lui demandant des nouvelle à travers son regard mais il sursauta en entendant son patron faire un esclandre.

- Putin... même lui y arrive pas... dit-il en remontant son regard vers Hans

- J'aime pas ce qu'elle est Stef...

- Personne Hans, mais si même Donaka y arrive pas on sait ce qui se passera...


Les deux hommes n'ajoutèrent rien sachant très bien ce qui pourrait se passer. Cependant Stephen savait qu'il ne ferait rien. Depuis leur rencontre à l'hôpital quand elle avait acceptée son offre il avait ce regard. Ce même regard qu'on les gens attirés par quelqu'un. Il avait beau se le refuser mais c'était écrit dans le ciel. Non il ne leur demanderait jamais de tuer Maggie, il préférait se balancer du pont que de la tuer. C'était la seule raison pourquoi elle était encore debout devant lui. Maddox revint en courant dans le couloir et ralenti le pas en les voyant. et il les regardaient tour à tour.

- Alors?

- Ça discute fort....

- Stef laisse-moi entrer. Il faut que je remette ça à Donaka.
dit-il en brandissant une feuille

- Es-tu devenu fou merde? Il va te flinguer!

- C'est important.... ça concerne Maggie.


Stephen le regarda quelques minutes et fini par pousser un soupir et toqua trois coups. Trois coups qui bordel voulait me déranger maintenant?

- QUOI?!

Quand je vis Maddox entrer je le regardai en fronçant des sourcils. D'un regard il m'assura que ça allait et me donna la feuille. Je lu rapidement et plus je lisais plus je sentais mon être de désintégrer. Une lettre anonyme disant que Maggie était sur la cortizone depuis un bon moment et que souvent elle était dans les vapes. C'était ça.... c'était ça le truc qui me chiffonnait! Je posai la feuille et fit un signe de tête à Maddox qui fit entrer Stephen et Hans. En plantant mon regard dans le sien je lui arrachai son sac à main d'un coup sec et le vidai sur mon bureau. Les flacons tombaient sur celui-ci m'arrachant le peu d'âme qui me restait. Déçu de ce qu'elle faisait je relevai un regard vers elle.

- Tu vas me détester mais je le fais parce que je t'aime Maggie...

Je pris ma corbeille de papier et fourrait les flacons, les comprimés libre et le petites boîtes de cartons dedans et je craquai une allumette et mis le feu à tout ceci. Je n'entendais plus rien, elle voulais me faire mal, me détruire? en voyant ça elle avait creusé une brèche, craquer la carapace de l'homme dur que j'étais. Elle pouvait tempêter tant qu'elle voulait Stephen et Hans la maintiendrais le temps qu'elle tombe à bout de force. Maddox resta à côtés de moi là bouche entre-ouverte de surprise. Je regardais les flammes monter dans ma corbeille de papier en métal. Je sentais mon âme brûler en même temps que ses petites boites et ses comprimés au fond.

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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptySam 20 Fév - 21:32

-Si je n’en ai pas le droit Donaka, vous en avez encore moins le droit que moi ! Combien de vies avez-vous enlevées ? Des centaines, et parmi elle, des innocents, j’en suis sûre !

Ainsi il voulait me donner une leçon ? Non, il ne me l’avait pas demandé, il m’y avait forcé. Grâce à lui, je détestais tout le monde, et tout le monde me détestait ! J’étais devenue tout ce que j’exécrais le plus, tout mon contraire, mais quelque part, cela me faisait le plus grand bien. Et puis la Cortizone, à force d’en prendre, m’avait complètement inhibé la faculté de ressentir quoique ce soit, sentiments ou douleur. Je pouvais être brûlante de fièvre, être en train de mourir que j’agirais exactement comme si j’étais en pleine forme…

-Causes toujours tu m’intéresses ! Ainsi je ne fais que la jouer ? Mais tu n’as encore rien vu pied tendre ! Tu n’as encore rien vu du monstre que je suis, je suis un roc et indestructible ! VOUS, et toutes vos petites machinations, votre sale caractère et vos manies de tuer tout ce qui vous dérange ne me font plus peur, VOUS NE ME FAITES PLUS PEUR ! Je n’ai pas peur de vous, et vos paroles glissent sur moi comme de l’eau de pluie ! Vous ne reverrez jamais cette petite chose honorable qui respecte un peu trop tout et tout le monde ! Je ne suis plus cette jeune fille totalement folle de vous ! Je suis plus une femme, je suis un monstre destructeur et cette condition me va à ravir… Vous perdez votre temps ! Alors assumez ce que je suis devenue, acceptez-le et n’en parlons plus !

J’enrageais intérieurement, peut-être qu’une fraction d’humanité en train de disparaître me retenait de le mettre en pièces, quitte à mourir immédiatement après avoir tenté. Je voulais désormais sa mort ! Je ne rêvais plus que de cela… Tout détruire, tout annéantir, enfin la destruction totale et pure d’un monde en continuel déclin…

Quand Maddox entra, j’ai grincé un « il est encore en vie ce con ? J’arriverai à le tuer la prochaine fois… » Il donna une lettre dont l’écriture transparaissait ! LUKA ! Lui aussi j’aurai du le tuer quand j’en avais encore l’occasion… La lettre disait ceci :


« Monsieur Donaka Mark,
Mon état m’oblige à ne pas intervenir directement, vous êtes la seule personne encore capable de la ramener. Le peu que j’ai essayé de la raisonner aurait pu coûter la vie à chaque essai… Je suis sûre qu’en lisant ces lignes bien que je n’ai pas signé, vous devinerez qui je suis. Je lui dois la vie, plusieurs fois… Je suis la seule personne dans l’hôpital ou presque, qui croit encore que notre Maggie existe toujours…
Maggie a en quelques sortes replongée. Je dis en quelques sortes car elle ne prend pas cette substance pour rien… Elle est malade, une grippe pas soignée… Elle tient avec de la Cortizone et autres dérivés. Si on ne l’arrête pas très vite, elle va en mourir, et tout comme vous, j’en sui sûre, je ne le supporterai pas. Malgré son récent changement de comportement, je n’ai plus qu’elle qui croit encore en moi et à ma guérison.
Je vous en prie, Monsieur Donaka, ramenez notre petite Maggie à la raison, elle est le rayon de soleil des Urgences, vous savez quoi faire…

Merci

Un ami »

Je me rendis compte alors que mon sac n’était plus à mon poignet. Alors que je l’injuriais à plein poumon tandis qu’il vidait mon sac, je n’avais qu’une envie, lui tordre le cou. Hans et Stephen me retinrent, mais allez retenir une panthère enragée dont les substances qui coulent dans ses veines, augmentent sa force ?

Quand il mit le feu à tout cela, j’ai encore plus hurlé, le désespoir, la colère la peur, tout se mélangeait.


-ESPECE DE SALAUD !!! TU VIENS DE ME CONDAMNER A MORT EN ME PRIVANT DE TOUT CELA !!! TU DIS M’AIMER MAIS TU N’AIMES QUE TOI ET ON PETIT CONFORT D’ENFOIRE DE MEDEUX !!!

Je me débattais encore plus de force, de hargne et d’énergie, l’énergie du désespoir m’animait et tant que sa tête ne serait pas au bout d’une pic, je ne m’arrêterai pas.

Les heures passent, je suis toujours autant hyperactive, je sens que les deux crétins de gorille fatiguent malgré qu’ils m’aient attachés, poings et cou avec une corde, car ils ne semblaient plus arriver à me retenir. J’étais devenue une bête enragée et folle, et surtout bientôt en manque…

Au bout de quelques minutes de plus, j’ai été prise d’une violente quinte de toux, jusqu’à en cracher du sang… Je tremblais comme une feuille et j’avais les lèvres complètement bleues… Je crachais encore du sang, même si j’avais arrêtée de tousser…Je jurais après moi et après le fait que je ne devais plus ressentir la moindre douleur, ce n’était pas normal que j’ai mal… le frottement rêche de la corde sur mes poignets et mon cou, les poumons en feu qui continuaient de me renvoyer quelques gouttes du sang occasionnellement, mes yeux injectés de sang et vitreux qui me brulaient, le froid polaire qui s’emparait de moi, d’où mes lèvres et le bout de mes doigts cyanosés. Tout ce que je voulais éviter des symptômes de ma maladie revenaient d’un coup et violemment… Je me suis écroulée sur le côté, tremblante de tout mon être, vidée de toute force vitale…


- Enf…oiré… Tu n’es… rien… Tu n’auras… qu’une… mort de…plus… Sur…La… conscience…

Je n’arrivais presque plus à parler, tout mon être s’ankylosait à une vitesse folle. Je n’étais pas plus capable de parler que de marcher…Mes mains se tétanisèrent sur le tapis et ne se relâchèrent plus.

-Laisses… Moi crever… Seule… j’ai pas besoin… de public… Alors… Foutez… Le camp !
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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyDim 21 Fév - 7:53


Say a Prayer...
Donaka & Maggie

Elle m'invectivais, me crachai son venin comme un petit chat qui feule mais dans sons cas c'était tout son mal être. Sa douleur qu'elle ressentait, mon rejet perpétuel mais qui au fond je savais bien inutile car à la voir présentement ça me chavirait. Le regard mauvais, la phrase grinçante qu'elle dit à Maddox me piquèrent mais je savais qu'elle n'en pensait pas un mot. De plus mes gardes la maintenait avec force et je savais qu'il ne tiendrait pas des heures mais ils le devaient.

Le fait que je mette le feu à ses comprimés la fit hurler de plus belle. Je relevai mes yeux vers elle la regardant s'énerver. Si elle savait comment au fond ceci me virait à l'envers de la voir ainsi, j'avais la mort dans l'âme. Quand elle m'invectiva que j'aurais sa mort sur la conscience je secouai lentement la tête. Oh non... pas toi Maggie. Tu as cette force vitale en toi tu te battra bec et ongles simplement pour mieux revenir à la charge pour tenter de me faire comprendre de t'aimer.

- Tu te trompes tellement sur moi Maggie....

Des heures à l'entendre hurler tellement que je fis signe à Maddox pour qu'il aille chercher les liens car je voyais bien que la force de mes gardes faiblissaient. Ils finirent par la ligoter et sérieusement je n'aimais pas ceci très loin même d'aimer ça. Lentement elle faiblissais mais je manquai mourir en la voyant cracher du sang, ses lèvres devenir bleues.

- Appelez le docteur Rivers.... tout de suite!

Je me précipitai vers elle quand elle nous ordonna de la laisser mourir ainsi sur le carrelage et seule. Ah en là non! Je ne la laisserais surement pas crever comme un chien. Je fis sortir les gardes d'un signe de tête et d'un regard noir. Lentement je la pris contre moi malgré ses protestations. Doucement je lui défis ses liens affairé à ne pas la blesser. Je la posai sur mon grand canapé venu d'Italie et pris la jetée lavande et la posai sur elle. C'est à ce moment que je remontai mes yeux vers elle. Elle se laissai mourir d'amour... tout ça par ma faute.

- Je te laisserais pas seule Maggie. Si tu dois crever au moins je serais là.

En à peine une heure le docteur fut là à ses côtés. Il la regarda brièvement avant de retourner un regard noir vers moi que je soutint avec froideur. Il me chassa d'un signe de main et je m'éloignai mais revint sur mes pas. Non je voulais savoir ce qui en était et je lui avais dit que je ne la laisserais pas.

- Vous ne lui prescrivez pas de cortizone ou autre dérivé. Elle en a assez pris ses derniers temps.

Le docteur releva son regard vers moi mais à mon air il comprit que la jeune femme en avait abuser... et même trop vu son état. Pendant de longues minutes il me toisa avant de retourner à la jeune femme qui nous intéressait. Je ne dis rien je gardai une distance respectueuse et j'observai tout ce qu'il faisait. enfin dans la limite du décent. Quand il remonta son chandail je me tournai respectueusement attendant la fin de l'examen. Nerveux je faisais les cent pas devant le canapé me rongeant les sang. Réfléchissant à tout ce qui c'était passé depuis les derniers jours. Elle devait en avaler une quantité faramineuse pour qu'elle devienne le contraire de ce qu'elle était.

Finalement le docteur se tourna vers moi et me fit signe de le suivre. Je jetai un regard à Maggie presque inerte comme la mort, les lèvres tout aussi bleues cependant le docteur pris soin de lui avoir mis un masque à oxygène et actionner le petit appareil que j'avais. D'ailleurs comment se faisait-il que j'avais ça moi? Peut-être un autre de mes lubies à dépenser l'argent que j'avais en trop.

- Monsieur Mark, elle ne va pas bien. Non seulement la cortizone et autre dérivés on empiré son état mais sa grippe est devenue une pneumonie. C'est très sévère monsieur...

- Mais c'est plus qu'une pneumonie elle a craché du sang!

- Ceci est dû à l'irritation de la toux. À force elle c'est abîmés les vaisseaux sanguin dans la gorge mais sinon elle devra être sous oxygène un bon moment monsieur. Ce que je vous prescrit n,est pas de la cortisone ou un dérivé comme vous me l'avez demandé mais je compte sur vous pour bien respecter la posologie. Je reviendrais ce soir vérifier ses constantes.


Je le remercia d'un signe de tête en tripotant les flacons entre mes doigts. Je serais le responsable de sa prise de médicaments, je serais celui qui devra la sevrer de ses médicaments dont elle est tomber accro. Je devrais être celui qui devra la sortir de sa noirceur pour la ramener à moi. Dos à elle, je fermai les yeux un moment. ce fut Stephen qui entra timidement dans mon bureau.

- Monsieur?


- Préparer un lit dans ma chambre pour Maggie. Je devrai veiller sur elle.

- Elle...


- Pneumonie. Allez rassurer les troupes et demandez aux femmes de chambres de préparer un lit pour elle. Prévenez-moi une fois fait. Je vais avoir besoin de bras pour la transporter.


Stephen regarda son patron. Jamais il ne l'avais vu aussi torturé, aussi pris dans un tourbillons de sentiments. Il lui fit un sourire entendu et quitta le bureau tout aussi silencieusement faire ce que Donaka lui avait demandé.

Je m'avançai vers le canapé et m'agenouillai à côté lentement, je pris la petite main de Maggie dans la mienne. Le contact de sa main froide me fit pincer les lèvres. Putin comme je me sentais une merde.... comme jamais je n'avais senti dans ma vie. Lentement je remontai mon regard vers elle torturé, déchiré. comment j'avais pu la pousser jusque là.

- Je suis désolé Maggie.... tellement désolé. si j'avais su...

J'aurais fait quoi? L'enfermer jusqu'à ce qu'elle retrouve la raison? Lui foutre une paire de claques? Non ce qui devait être fait était fait.
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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyDim 21 Fév - 22:37

- Lâches moi… Tu n’as rien à faire avec quelqu’un comme moi… Vas t-en… Je ne veux pas que tu sois là lors de mon trépas… Je n’ai pas à t’infliger ça ! DEGAGES !!!

Le peu de force qui me restait me servait à me débattre et à lui faire mal pour qu’il me lâche et décide de m’abandonner. Luka l’avait fait pourquoi pas lui ! Je voulais qu’il me laisse c’est tout ce que je méritais. J’avais fait tant de mal, que la mort n’était qu’une délivrance. J’avais blessé tellement d’amis, de collègues, je ne méritais pas de vivre plus longtemps, il était hors de question que je me batte pour rester en vie… Alors tout doucement je me laissais aller, je me laissais partir, je voulais que la mort me prenne. Cela ne servait à rien que je survive si c’était pour que je sois vue comme un monstre.

Je me suis enfoncée, mais je sentais qu’on me manipulait, qu’on m’allongeait. On ne m’avait pas écouté, on ne voulait pas me laisser mourir en paix ma parole, enfin en paix c’était un grand mot. Je me rappelais vaguement que Donaka avait demandé à l’un de ses gorilles d’appeler un médecin… J’ai senti un apport monstre en oxygène, on avait du utiliser le système de respiration artificielle portable que j’avais du ramener de l’hôpital au cas où…

J’allais mal. Je le sais, je voulais mourir d’ailleurs je ne cherchais même plus à me battre contre mon Mal. Je me laissais aller aux ténèbres, j’avais fait trop de mal, je n’étais plus à pardonner, ma rédemption ? Cela faisait belle lurette que j’avais passé le point de non-retour… Même si désormais j’avais moins de mal à respirer, il n’en restait moins certain que des que mes forces seraient plus actives je m’enfoncerai la première arme dans le cœur, en commençant par rendre le masque à oxygène inutilisable.

Ma respiration était bruyante, sifflante, sans vraiment quelque chose de normal. Je ne me battais plus et cela devait se voir, j’étais dans le coton, doucement dans le transport vers la mort, et je ne cherchais même pas les freins pour revenir à l’homme que j’avais osé tenter d’aimer…

Je sentis vaguement quelqu’un me prendre la main… et des mots me montèrent vaguement aux oreilles… Il était désolé, si seulement il avait su… Mais moi… malgré toute la haine que j’avais… Je l’aimais tellement fort… J’aimais toujours Luka… Mais… Lui… C’était le véritable amour, cet amour que j’aurai tant aimé lui montrer…


-Do… Naka… Laisses moi m’en aller…
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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyDim 21 Fév - 23:34


Say a Prayer...
Donaka & Maggie

Elle réussi à relever le masque au prix d'efforts presque surhumain alors je relevai la tête vers elle et lui arrachai des mains... einf arracher ce n'était pas difficile vu comment elle était faible. J'allais lui remettre quand je croisai son regard. vous savez ce regard de bête blessée qui attend que la mort? Ce regard triste à vous crever le coeur qui immédiatement vous forme une boule dans la gorge. Un regard près du regard mort, éteint et mort. Je restais ainsi quelques minutes la main figé à côté de sa tête mon regard connecté à elle. Quand les mots sortirent de sa bouche je figeai simplement.

- Non Maggie... je ne peux pas... ne me demande jamais un truc pareil.

Je replaçai son masque sur son nez plantant mon regard dans le sien. Lentement je me relevai du sol et m'assied sur le bord du canapé et prit ses mains entre les miennes.

- Maggie... est-ce que tu m'aimes aussi fort que tu le dis? Car si c'est le cas je te demande qu,une seule chose, une toute petite. Bats-toi... reviens vers la surface.

Je plantai mes yeux noirs dans les siens. Il fallait qu'elle me revienne, il fallait qu'elle soit à mes côtés. si elle se laissait mourir je ne survivrais pas, si elle mourrait je n'avais plus aucune raison de continuer. Je serais mort à l'intérieur. Une enveloppe charnelle qui attendrais la mort. elle était celle que la vie m'envoyais pour me faire comprendre qu'il y avait aussi têtu que moi.

- J'ai besoin de toi Maggie et tu le sais mieux que n'importe qui. Je te demande que ceci. Reviens-nous je t,en prie.

Je rêvais là ou je la suppliais là? au fond étais-ce aussi surprenant? Elle m'avait couvert de petite attention, de petits sourire coquins elle m'avait même servit un petit-déjeuner et moi je l'ai balayer de la main, rejeté, l'isolé au point qu'elle ne devienne qu,un monstre sur les médocs se gelant à toutes émotions à mon contacts.

- Je ne te laisserais pas mourir sans au oins combattre pour que tu survive. J'ai besoin de toi Maggie. et pas que pour le boulot...

Je n'arrivais pas à lui dire ses simple mots qu,elle attendaient tant. tant de chose me bloquaient à le faire mais mon corps entier, mon coeur, mon âme la réclamait. elle devait me revenir. Je fouillais son regard à la recherche d,une quelconque réponse à mes questions, à mes supplique. Je savais que là maintenant elle m'entendrais, elle comprendrait. Elle n'était plus cette femme qui osait me dire ne rien ressentir. Non je le voyait elle était humaine et pas cette femme qu'elle prétendait être.

Dans la salle commune les gardes chipotaient dans leur assiette. On attendaient des nouvelles de Donaka. Ils allaient devoir transporter une des leur dans la chambre de leur patron. chacun autour de la table ne souhaitait que le retour de leur chère petite Maggie. Cette femme sublime et souriante. Cette femme qui réussissait à tenir tête à leur patron, à lui arracher un sourire. Personne ne lui en voulait, même pas Maddox qui avait reçu une balle. Personne ne parlait, l,air était lourd mais au moins elle n'était plus sous une substance lui embrumant le cerveau.
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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyLun 22 Fév - 23:59

Je le fusillais du regard, enfin fusiller était un grand mot, je n’avais qu’une envie, les fermer, et plus jamais ne les rouvrir… Je ne pouvais pas lui demander cela, et pourtant, je l’avais fait. Non en temps normal je me serais battue encore et toujours, pour lui prouver que je tenais à lui, que je l’aimais, mais aujourd’hui… Une semaine après, j’avais détruit toute une vie, que j’avais bâti difficilement de mes petites mains, en suant sang et eau. J’avais tout anéanti, trop animé par le désespoir, les médocs, et le chagrin… J’avais détruit mon existence, j’avais pourri celle des autres, et j’avais même tenté de tuer Maddox.

Il s’assit sur le bord du canapé, j’aurai eu de la force, je l’aurai bougé de là… Mais je me sentais de plus en plus faible, et de plus en plus loin de la réalité… Il n’avait pas idée de la dose de volonté qu’il me fallait pour continuer à l’écouter. Si je l’aimais il fallait que je m’accroche, il fallait que je me batte, que je revienne. Mais n’avait-il pas compris que c’était justement parce que je l’aimais que je me laissais aller vers une mort certaine ? Je n’avais plus envie de le déranger avec mon sentimentalisme et mes sentiments, il n’avait pas besoin de cela… Je baissais mes yeux sur mes mains dans les siennes et je regardais dans les yeux cet homme qu’on disait inébranlable. Il était brisé… Encore plus que moi… Ces yeux…. Ces yeux de désespoir et qui seraient presque prêts à pleurer pour moi… Pourquoi ? M’avait-il tenu éloigné pour me protéger de ce déluge de ce sentiment, du fait que j’avais réussi à briser sa carapace, ou du moins méchamment la fissurer.

Il avait besoin de moi, et je le savais mieux que n’importe qui… Cela j’en étais pas sûre… Pourquoi je continuais à l’écouter, c’était des balivernes ! Il voulait juste que je m’accroche pour une fois revenue, il me fasse encore plus souffrir ! Non, je ne me laisserai pas faire… Pourtant… Ses yeux… Il était sincère… Il voulait que je revienne, peut-être avait-il enfin compris….

Et pas que pour le boulot… Je voyais déjà des larmes imaginaires couler de son visage, il était sincère… Mon rythme cardiaque s’est intensifié d’un coup… J’ai fermé mes yeux… Un long instant… Et je les ai rouverts, plus tard, serrant ses mains qui tenaient toujours les miennes… Deux larmes simultanées coulèrent le long de mes joues… Un éclair, deux éclairs passaient dans mes yeux… Enfin de la lumière allait-il penser.
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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyMar 23 Fév - 3:48


Say a Prayer...
Donaka & Maggie

Elle ne me parlait pas mais je savais qu'elle m'entendait, qu'elle écoutait chacun de mes mots. Je sentais mon coeur se tordre de voir son regard mort et éteint. Je me surpris à penser qu'elle ne souhaitait qu'entendre ses deux mots tout simple que je n'arrivais pas à dire mais que au fond je pensais depuis la première fois où j'ai posé le regard sur elle. Nos regard un dans l'autre se jaugeant, s'étudiant un et l'autre. Je ne voulais pas qu'elle se laisse aller, je voulais qu'elle se batte. Si c'est pas pour moi au moins pour les autres. Quand elle ferma les yeux je vis deux larmes rouler comme de petite perle de pluie. Mais elle mit un temps énorme à les ouvrir tellement que je crus qu'elle avait trépassée je m'apprêtais à vérifier son pouls quand elle ouvrit les yeux. Je vis cet éclat dans ses yeux passer. Elle était là, elle était de retour! Je sentis mon coeur faire un bond dans ma poitrine. J'hochai de la tête lentement comprenant qu'elle allait se battre.

Des coups toqués à ma porte et je vis trois gardes se pointer. La chambre était prête et ils s'offrirent pour amener Maggie. Hans s'approcha et il lui fit un petit sourire avant de la prendre dans ses larges bras.

- Allez viens petite, on va bien t'installer.

Tout les quatre nous marchions tenant tout le matériel nécessaire à sa guérison. Quand Hans vint pour la déposer sur le petit lit d'appoint je m'opposai fermement. Ce qui le fit tourner la tête vers moi.

- Elle sera mieux dans mon lit. Aller posa la dedans vous pourrez ensuite retourner à vos postes.

Aussitôt elle fut posé entre mes couvertures et je la couvrit doucement. Je plaçai le matériel nécessaire je débouchai un flacon et versai les comprimés qu'elle aurait besoin. Je la relevai doucement, enlevai son masque et glissai les comprimés et lui donnait un verre d'eau pour qu'elle avale les comprimés. Je le recouchai doucement, replaçai son masque. Putin ce que je m'en voulait de l'avoir poussé jusque là. Je lui dit ensuite que j'allais prendre ma douche et que je serais vite de retour. Je laissai la buée monter dans la douche en fermant les yeux.

FLASHBACK

- Non Donaka...

- Karen... je ne peux pas vivre sans toi tu le sais.

- Mon ange, c'est trop risqué. Maggie n'a rien dit mais si elle te revois et qu'elle parle tu sais que Miguel cherchera à se venger de toi et ça... je ne le peux pas.


Je la collai à moi pendant qu'elle tentait de me repousser du plat de ses mains.

- Donaka... ne rends pas ceci plus difficile que ce l'est déjà. Je porte déjà ton enfant, ce sera ma consolation puisque je ne peux t'avoir à mes côtés.


Elle avait remonté son regard triste vers le mien et pendant quelques minutes nous nous regardions sans rien dire. Lentement je détachai mes bras d'autour d'elle en baissant le regard. Elle ne serait jamais à moi, elle n'a jamais été à moi.

- Je t'aimerais toujours Donaka...

FIN DU FLASHBACK

Je retournai à la chambre vêtu d'un pantalon de pyjama et déjà je la sentais plus relax, plus détendue mais cette flamme de vie brillait dans ses yeux. Je m'assied sur le bord du lit et caressai sa chevelure de feu. Mon regard toujours plongé dans le sien m'assurant qu'elle était encore là.

- Je ne veux jamais choisir à t'épargner ou t'enlever la vie Maggie... ça serait insupportable.

Je venais là de lui donner la raison de mon refus de l'aimer, de m'approcher, de m'oublier. Je fini par me lever et m'étendre dans le petit lit d'appoint et m'envelopper des couvertures. Je relevai les yeux vers elle sachant que le sommeil serait long à venir. Pendant des heures je la regardai et ce même si elle s'endormit. La lune pointait haut dans le ciel jetant ses reflets argentés sur la chambre. Au bout d'un moment mes paupières se fermèrent sur la nuit déjà bien entamé. Le son de sa respiration sifflante en bruit de fond. Elle en aurais pour des jours, voir des semaine à recevoir son oxygène. Je fini par me rouler en boule sous les couvertures recroquevillé le nex caché dans mes couvertures m'endormant tranquillement.
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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyMar 23 Fév - 11:27

Je le regardais, je ne disais rien… J’étais faible mais petit à petit, je redevenais celle que j’étais avant… Dans ma tête, ne pouvant pas faire autrement, je priais… Je priais le Seigneur de me pardonner, et je faisais la liste des personnes que j’avais blessée ou même violentées. Comment allais-je me racheter auprès d’eux ? Allait-il me faire de nouveau confiance ? Allai-je devoir à nouveau faire mes preuves ? Actuellement, j’étais prête à tout pour sauver le peu qui pouvait l’être… Luka, je promets qu’une fois retapée, je ne m’occupe que de ton retour à la normale, ainsi peut-être je pourrais gagner ma rédemption auprès des autres… Je leur avais fait vivre un Enfer pendant une semaine…

Il me glissa dans son lit. Je croyais que j’avais un lit d’appoint dans une des chambres ? J’ai du rater un épisode. Il me suréleva légèrement et enleva le masque… Il s’était approché assez près, je pouvais sentir son souffle sur mon visage… je pris docilement les comprimés, non pas sans grimacer… J’ai retenu sa main qui allait me remettre le masque, et je l’ai embrassé sur le coin des lèvres, c’est la seule zone que je pouvais atteindre sans trop faire d’efforts… Puis j’ai remis de moi-même le masque. Je souriais, doucement, j’étais fière de mon coup !

Je fis oui de la tête quand il me fit qu’il allait à la douche et qu’il serait vite de retour… J’ai fermé les yeux, et je me suis concentrée… Je ne sais pas combien de temps cela a duré, mais quand j’ai rouvert les yeux, il était revenu. Mes yeux dans les siens, vice-versa, il m’expliqua qu’il ne voulait pas choisir entre m’éliminer et m’épargner… Ainsi c’était cela qui le torturait tant ? Qui l’empêchait d’exprimer ses sentiments qui demandaient que cela ?


Le temps passe… Je vois la lune se lever… Je savais qu’il allait finir par s’endormir… Mais je ne tenais plus…

-Tu n’auras jamais à choisir… Entre les deux, je te le jure…

Fis-je assez fort pour qu’il l’entende alors que je retirais mon masque.

-Tu ne peux pas connaître l’avenir… Moi non plus… Mais il y a bien une chose que je connais… Dans l’équation… Et c’est moi…

Je pris quelques bouffées d’air dans le masque avant de continuer.

-Tu n’as pas idée à quel point… Mon amour pour toi est sans fins… Que jamais, je ne pourrais te donner ce choix… Même si on devait me torturer… Jusqu’à la fin des temps… Je ne cracherai pas un mot sur toi… Car je t’aime plus que ma propre existence… Ma loyauté envers toi est aussi forte que celle que j’ai envers Luka… Et tu sais ce que cela veut dire, je t’en ai déjà parlé…

Je repris quelques bouffées dans le masque à la minute ou j’ai vu mon taux de saturation en oxygène baisser. Je n’allais pas m’arrêter à cause d’un manque d’air…

-Donaka… Il est grand temps que tu acceptes de t’ouvrir… Je sais… Que tu as peur, mais si moi j’ai foi en notre avenir, alors tu peux également… Avoir foi en l’avenir… Ou… à défaut… En moi…

Je prends sa main à tâtons… Et je dépose un baiser sur le dos de sa main…

-Donaka… Cesses… de fuir l’évidence… Soit disant pour me protéger… Tu ne protèges personne… avec des œillères pareilles… Il est peut-être plus judicieux… D’admettre les choses…

Ainsi, je lui montrais que je savais qu’il partageait les mêmes sentiments, mais tellement enfouis par la peur et les expériences malheureuses qu’il fallait creuser sec pour les faire ressortir… Je remis le masque, en le fixant, toujours sa main dans la mienne.
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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyMar 23 Fév - 20:09


Say a Prayer...
Donaka & Maggie

Ce choix que je ne voulais pas faire avec elle. Je l'avais fait tellement de fois quand mes sujets manquaient de loyauté. Le dernier avait été son oncle parce qu'il avait tués Miguel et Karen tout ça pour une histoire de jalousie il voulait le poste de Miguel et pour s'en assurer il avait tué son frère ensuite sa femme. Le choix avait été facile, je l'avais torturé et tué de mes mains. J'avais vengé la mort de mes amis, de la seule femme que j'avais aimé. Je l'avais pleurer seul dans ma chambres des nuits entières. Le jour je m'acquittait de mes devoir de mécène avec brio. Je plantai mon regard dans le sien elle m'assura que jamais elle ne m'offrirait ce choix, que même sous la torture elle ne parlerait pas, ne cracherait pas un mot sur moi et mes véritables activités.

Je voulais lui dire d'arrêter de parler qu'elle s'épuisait à force mais elle était déterminée à me le faire entrer dans le crâne. Je la regardai simplement les mains à plat sur le lit. J'étais assis sur le rebord du lit à la regarder s'épuiser à me parler. Je regardais sa saturation et elle chutai à chaque effort qu'elle faisait, sa respiration était sifflante que ceci m'inquiéta. je sentis sa main farfouiller sur le tissu de la couette et lentement elle pris ma main dans la sienne et posa ses lèvres sur le dos de celle-ci. Je sentis une bouffée de chaleur m'envahir mais je restai de marbre. Elle me demandait carrément d'arrêter de lutter contre mes sentiments, contre elle. De me livrer simplement. Je ne pouvais pas... l'amour finissait toujours mal. La preuve Karen était décédée, j'avais dû me marcher sur le coeur à chaque fois que je la voyais avec son ventre rond. Je me suis retenu pour ne pas me précipiter à l'hôpital pour voir ce fils qui était le mien. Feindre l'indifférence quand les enfants étaient près de moi.

- Maggie, tu t'épuise là. Tu dois te reposer.

Lentement un peu à contre-coeur, je retirai ma main de la sienne. Je rajustai les élastique autour de sa tête avant de la regarder simplement. Mon coeur se tordait de la voir ainsi, si faible, prête à basculer si je la repoussais encore.

- Dors tu en as besoin. On reparleras de ceci plus tard quand tu seras plus en fo
rme.

Je regagnai le petit lit d'appoint à côté de mon lit. La lune jetait ses reflets argentés dans la chambre pendant que je m'étendis dans ce petit lit peu confortable aux couvertures duveteuses. Je me couchai sur le dos et tournai la tête vers elle un dernier regard vers elle. Nous avions tout deux besoin de repos, tant de choses se bousculait en moi que je devais faire un tri. Je fini par me tourner dos à elle dans le lit que les femmes de chambre avait fait. Je régularisai ma respiration mais ne trouvais pas le sommeil immédiatement mais tard dans la nuit alors que elle-même c'était endormie.

Pendant des jours j'avais fait des aller-retour de mon bureau à ma chambre m'assurant qu'elle allait bien. Malgré tout je devais continuer de travailler. D'ailleurs j'avais repérer un jeune talent qui tentait désespérément se faire un nom dans le domaine de la peinture et la sculpture. J'avais étudier ses oeuvres, sa personnalité et je l'avait fait simplement venir à moi lui assurant que je pouvais l'aider à se faire un nom. Je lui donnai un mois pour faire des peintures et sculptures en vue d'une exposition ici dans mon manoir avec tout le gratin de Chicago. Pendant ce temps mes gardes veillait sur Maggie pour s'assurer que tout allait bien.

Maddox entra dans la chambre avec un petit plateau de victuailles. depuis son retour il ne lui avait pas parler pas qu'il avait peur d'elle au contraire il ne savait juste pas comment la jeune femme allait réagir face à lui. De ce fait ce matin-là il entra dans la chambre un large sourire sur les lèvres.

- Alors La Tueuse? Tu fais la princesse. Les cuisinières m'ont dit que tu avais faim. Attends que je t'aide.

Il aida la jeune femme à s'installer confortablement avant de poser le plateau devant elle. Il s'assied sur un fauteuil non loin et sourit doucement à la jeune femme.

- Au fait si c'est ma condition qui t'inquiète, sache que tu tire comme une merde. Une petite balle dans l'épaule... je pensais que Donaka t'avais mieux entraîner que ça. Va falloir que je lui en parle d'ailleurs. dit-il en rigolant doucement
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MessageSujet: Re: Say a prayer, maybe it would be heard [PV Donaka]   Say a prayer, maybe it would be heard [PV  Donaka] EmptyMar 23 Fév - 23:34


- Ne me fais pas taire… J’ai pas fini… J’arrêterai de parler quand je n’aurai plus rien à dire…

Il se débrouilla pour me remettre le masque en me disant qu’il fallait que je dorme, mon rythme cardiaque et ma tension montèrent d’un coup. Il commençait à m’énerver sérieusement là. J’avais beau être grièvement affaiblie, je n’en avais pas terminé avec lui. Je pétais la forme, le corps suivait pas mais ces paroles pour me faire taire m’avait fait redevenir d’une inflexibilité que je ne me connaissais pas. J’ai donc enlevé, insolente jusqu’au bout, le masque, avec les yeux qui lancent des éclairs… De colère.

-Putain Donaka ! Ce n’est pas parce que tu as perdu ma mère que tu me perdras de la même manière ! Je t’aime réellement, je n’ai personne d’autre que toi ! Arrêtes de te reprocher sa mort et reprends une vie ! Car là c’est de la survie que tu nous fais ! Je te l’ai déjà dit… Je ne suis pas elle, et à sa différence, je n’ai pas d’enfants, et je ne suis pas mariée, je n’ai que toi… Tu es mon univers, jamais je ne te trahirais… Tu l’as vu… Je préfèrerais milles fois mourir plutôt que de te faire de l’ombre…

Ma respiration était devenu d’un coup sifflante, je remis le masque moi-même et augmentait la dose de sédatif par la petite roulette de la perfusion. J’allais obéir et me reposer, mais je comptais garder le contrôle de ma destinée encore longtemps…

Les semaines passent, alternant remontée et graves rechûtes, parfois coma de plusieurs jours, sans me réveiller… Je me suis stabilisée au bout de la 4e semaine de repos.

Ce matin-là, j’étais boudeuse, je n’avais rien avalé, et je savais qu’il fallait que je mange car Donaka me surveillait comme du lait sur le feu. Ce fut Maddox qui entra avec le plateau. Je détournais le regard, je ne le regardais pas… Il avait beau m’installer, c’est comme si j’étais une poupée désarticulée je me laissais faire… Sa condition m’inquiéter ? Non mais comme si j’avais quelque chose à foutre de lui. Il rigolait. Je l’ai giflé.


-Casses toi sale con ! T’as rien à faire dans ma chambre ! PUTAIN MAIS DEGAGES DE LA TOI ET TON PLATEAU MERDE !

Je renversais volontairement tout le plateau d’un gros coup de pied, j’ai éteint la lumière de chevet et je me suis allongée dans le lit.

-Vas te faire foutre, toi et ta faux pardon ! Casses toi ! Je veux plus de voir ! Vas crever dans un coin mais fiches moi la paix ! La prochaine fois que j’ai un flingue et que tu es là, c’est la tête que je vise ! CASSES TOI MERDE !


Je me suis roulée en boule dans les couvertures, faisant en sorte que personne sauf moi puisse l’enlever de tout mon corps. Je voulais voir personne, je voulais mourir… l’état de manque était revenue depuis quelques heures, et je tuerai pour avoir des médicaments… Je tuerai pour me droguer, pour une clope, pour de l’alcool, je tuerai père et mère…. Les jours passent et le médecin s’inquiète de ne pas me voir me lever.  Je voulais rester dans ce lit jusqu’à la fin de mes jours, personne m’écoutait, personne voulait m’achever, me briser les jambes, ma culpabilité était insupportable. Quand il voulait que je me lève, à la minute ou je posais le pied au sol, je tombais comme une masse… Je faisais exprès, car je ne voulais plus jamais marcher, plus jamais être debout, plus jamais voir qui que ce soit… Je voulais la mort, pour le mal que j’avais fait, maintenant que j’étais censée avoir récupéré complètement…
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